Les Bucks font la totale aux Lakers : 109-102, victoire autoritaire grâce à un Giannis Antetokounmpo stratosphérique

Le 18 nov. 2021 à 06:06 par Jérémy Marty

Giannis 18 Novembre 2021
Source image : NBA League Pass

Giannis Antetokounmpo est fait d’un autre bois, et le MVP des Finals 2021 tient à le rappeler à chaque fois qu’il entre sur un terrain peu importe l’adversité. Et forcément, quand ce sont les Lakers qui se déplacent sur son territoire, la bête hausse encore plus le ton. Résultat : une victoire logique des Bucks 109-102 et une domination stratosphérique du Grec, les Lakers n’ont rien pu faire… à part se faire dunker dessus.

Giannis Antetokounmpo a donc terminé son match avec 47 points, 9 rebonds et 3 assists à 18/23 au shoot et à 3/4 du parking. La ligne de stats est complètement folle, à l’image de la domination du Grec dans ce match. Des dunks, des 3-points, des lancers… Giannis a revêtu son plus beau costume de Dieu de l’Olympe pour terminer les Lakers. Et le pire dans tout ça c’est qu’on a vu le carton arriver dès les premières minutes de jeu. C’est simple, les Lakers n’ont pas LeBron et ils sont donc en galère pour défendre sur Giannis, une aubaine pour le zinzin de Milwaukee qui leur a fait la totale dès le premier quart-temps : 17 pions, 7/8 au shoot dont un shoot from Athènes. A la mi-temps on pense alors être au pays des rêves quand on découvre que le bougre est déjà à 28 unités tout en shootant à 100% du parking (2/2), pauvre Frank Vogel. Et le festival n’est pas terminé, on reprend les mêmes ingrédients et on recommence pour la seconde mi-temps avec en plus le luxe de clouer le cercueil lui-même dans le money-time. Trop grand, trop puissant, trop rapide, tout simplement trop fort pour des Lakers sans solution face au Grec le plus dominant depuis Leonidas.

Make that 45 for Giannis on 18-22 shooting 😱@Bucks lead late on ESPN pic.twitter.com/s5UNou9p1G

— NBA (@NBA) November 18, 2021

Et pourtant dans ce choc, ce sont bien les coéquipiers de LeBron James qui frappèrent les premiers. Dans un premier quart-temps où l’adresse est au rendez-vous les Angelinos prennent vite confiance derrière la ligne, Anthony Davis et Russell Westbrook répondent présents et à la fin du premier acte les hommes de Frank Vogel espèrent encore scalper le champion NBA en titre. Oui mais voilà, la Californie fait face à une sécheresse importante alors à force d’arroser les Lakers tombent vite à court de munitions. Plus un shoot extérieur ne rentre, la diversité offensive n’existe visiblement pas à Los Angeles et c’est de suite plus compliqué de gagner un match de basket. Pour entretenir l’espoir c’est Talen Horton-Tucker qui sort du bois et prend les choses en mains, et le minot terminera finalement avec 25 points et l’étiquette de meilleur Lakers du match. A ses côtés ? le cousin de Russell Westbrook qui est gentiment venu jouer la seconde période et un Anthony Davis qui semble souffrir de la hanche, forcément ça aide pas. Ajoutez à cela des absences défensives et offensives et on se demande alors comment les Lakers restent au contact. Côté Bucks, Giannis s’est appuyé sur un Bobby Portis jouant comme un All-Star (17 points pour le boxeur), sur un Grayson Allen précieux et un Khris Middleton de retour et presque en mode record puisque l’ailier a égalé Ray Allen au nombre de trois-points inscrits sous le maillot des Bucks. Une soirée parfaite donc pour les cervidés qui ont construit leur succès dans un deuxième et un quatrième quart plus que solides. Cette équipe fait peur à voir et n’on imagine même pas la dinguerie quand les absents seront de retour (DiVincenzo, Lopez…) et que tout ce beau monde aura retrouvé ses capacités. King James devrait quant à lui revenir sauver ses potes dès vendredi contre les Celtics, et en attendant les Lakers affichent un bilan de huit victoires pour huit défaites, aussi beau que le pourcentage de réussite de Kent Bazemore cette nuit.

Giannis était trop fort et il a emmené les Bucks dans son sillage. Les hommes de Los Angeles sont restés au contact grâce à leurs individualités mais il manque quelque chose à ces Californiens à la fois en défense et en attaque. Ce quelque chose ? Sans doute un vieillard de bientôt 37 balais…