NBA MVP 2021-22 – l’avis de la rédaction : Kevin Durant, Steph Curry ou Giannis, parce que partager c’est pour les autres

Le 08 oct. 2021 à 08:54 par Giovanni Marriette

Kevin Durant 16 juin 2021 pari
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Dernier chapitre aujourd’hui de nos grandes prédictions 2021-22 pour la course aux différents trophées individuels. On termine évidemment par les boss de fin, les candidats MVP, et si Jordan Poole ne trouve pas encore grâce à nos yeux l’un de ses petits copains reste plus que jamais dans la course, au même titre que quelques mecs dont les bras mesurent entre trois et quatre mètres. On fait le point et on se mouille ?

Mais aussi :

Giovanni

Paul George : ma grosse cote pour ces trophées 2021-22 et j’y crois dur comme fer. En l’absence de Kawhi Leonard, probablement jusqu’aux Playoffs, Paul George veut et doit repasser en mode MVP et, contrairement à pas mal de ses concurrents au trophée Podoloff… il lui sera demandé cette saison de jouer, jouer, jouer. Pas de repos prévu pour PG et le besoin pour les Clippers de compter sur un leader boulimique afin d’arriver lancés en postseason, et de préférence pas à la septième place. On a vu il y a deux ans avec le Thunder que l’ailier à tout (très bien) faire était capable d’être dominant sur une saison entière, on a vu lors des derniers Playoffs qu’en l’absence de Kawhi il pouvait passer en mode all-time et faire gagner son équipe, alors pourquoi ne pas voir cette année un Paulo en mission sur 82 matchs ou presque. Spoiler ? En 30/8/6 de moyenne et avec des Clippers qui passent les 50 wins, bon courage pour aller le chercher. T’y crois pas toi ? Bah moi j’y crois. #PGForMVP

Nicolas

Giannis Antetokounmpo : double MVP en 2019 et 2020, Giannis n’a pas réussi la saison passée à rentrer dans le cercle très fermé des légendes ayant fait le triplé. On s’y attendait un peu, car on sait que les votants aiment le changement, surtout quand le double tenant du titre n’a toujours pas de bague NBA. Mais beaucoup de choses ont changé depuis les derniers Playoffs. Le Freak a emmené les Bucks au sommet en lâchant des perfs de légende (coucou les Suns), bref il a changé de statut. Et quelque chose nous dit que cela va le libérer encore plus. Le Giannis de cette année, il pourrait être encore plus effrayant, et les Bucks devraient logiquement finir dans les hauteurs de l’Est avec Brookyn. Les stats ? Il les aura. Le bilan ? Normalement aussi. La domination des deux côtés du terrain ? Check, on parle de Giannis hein. Alors oui, peut-être qu’il a encore un peu bobo au genou suite à sa blessure en Playoffs, mais pour moi il représente le candidat qui devrait cocher le plus de cases, devant Stephen Curry, Kevin Durant, Luka Doncic et quelques autres.

Benoît

Stephen Curry : absolument tous les éléments indiquent que Stephen Curry et les Warriors vont réaliser une meilleure saison cette année. Or, quand on voit le niveau du mâchouilleur de protège-dents – pourtant très esseulé – en fin de saison dernière et sa capacité constante à perforer les défenses alors qu’il fait constamment l’objet de prises à 2 et demi dès qu’il franchit la ligne médiane, il y a de quoi s’attendre à du très très sale de la part de l’ancien MVP unanime. Si on ajoute un Klay Thompson à ses côtés pour étirer les défenses, on est en droit de s’attendre à une saison statistique du niveau de celle de 2016 pour le numéro 30. Certes, Golden State ne battra pas son propre record de victoires sur une saison cette année, mais une place dans le Top 4 de l’Ouest est totalement envisageable et pourrait largement permettre aux votants de prendre en compte son dossier dans la course au MVP. Un vent de nostalgie s’apprête à frapper la NBA !

Alexandre T.

Stephen Curry : j’ai hésité avec KD et je me suis finalement rangé derrière mon premier choix : Baby Face. Après une magnifique saison auréolée d’un titre de meilleur scoreur, la star des Dubs a prouvé qu’il était de retour à son meilleur niveau. Il part peut-être de plus loin qu’un Giannis, un Durant ou un Joel Embiid mais plusieurs raisons me poussent à croire qu’il peut coiffer tout le monde au poteau. Primo, Golden State a les armes (hello Klay) pour aller chercher une bien meilleure place au classement cette saison. Secundo, Curry devrait encore sortir les gros chiffres puisque son Splash Bro sera, logiquement, en reprise. Enfin, je crois que Steph peut aussi profiter du story telling autour de sa saison avec le record ultime de Ray Allen dans le viseur. 30 points de moyenne, un Top 4 à l’Ouest, un record all-time à 3pts et une nouvelle statuette pour le meilleur shooteur de l’histoire de la NBA. 

Clément

Kevin Durant : le seul tort de Kevin Durant cette saison ? Chausser du 51 et pas du 50 sur ce fameux shoot face à Milwaukee. Pour le reste, il nous a fait oublier qu’il sortait d’une saison blanche le bougre. Mais cette saison, KD arrive plus reposé et affamé que jamais, et comptez sur lui pour scorer de toutes les façons possibles et imaginables et porter les Nets sur son dos. Sachant profiter des caviars de James Harden et des espaces créés par Kyrie Irving, c’est bien ce grand malade de Durantula qui va disposer d’une grande partie des munitions des Nets tout au long de la saison. Du haut de ses 2 mètres 10, il saura s’élever au-dessus de ses défenseurs pour balancer des pralines de 10 mètres ou escalader les intérieurs adverses pour marquer dans la peinture d’une façon X ou Y. Peu importe, mais à la fin, c’est KD qui marque. Un arrière dans un corps d’intérieur, c’est quel genre de cheat code ça ? Cette nouvelle page permettrait à Kevin Durant d’avancer encore plus dans sa rédemption après son départ houleux aux Warriors et sa grave blessure au tendon d’Achille.

Paul

Kevin Durant : comment dire, le gars est trop fort. Fin. Plus sérieusement, KD doit encore ruminer que la ligne de 3-points est placée à 7m23 et non pas à 7m20 tout pile (ce qui serait plus logique d’ailleurs). Alors attention, prenez un Kevin Durant énervé et revanchard, dans une équipe de Brooklyn ultra armée pour jouer les premiers rôles et après un été où il a montré au monde du sport, qu’il était sans doute le meilleur basketteur actuel. Eh bien, tous ces éléments bout à bout donnent un MVP de saison régulière. Le profil du gars, pas besoin de vous le refaire, vous le connaissez par cœur, où alors je ne sais pas comment vous êtes tombé sur cet article. Pour sa 15e saison dans la Grande Ligue, l’homme à 27 points de moyenne … en carrière, ne fera peut-être pas des statistiques hors norme. Entre les autres stars à nourrir, les limitations des minutes où les garbage time dès la mi-temps dans les matchs des Nets, Easy Money Sniper ne sera sans doute pas le meilleur marqueur de la saison, ni même dans le top 3 voir top 5. Toutefois, il devrait y avoir quelques cartons et surtout, la domination individuelle et collective sera telle, que les votants devront se résoudre à voter KD.

Corentin

Kevin Durant : à part des orteils qui pointent le bout de leurs ongles sur la ligne à 3-points, qui peut réellement stopper Kevin Durant ? La seule réelle réponse est… lui-même et son corps. Sauf que le body ultra chelou de notre tarentule préférée de 33 ans est désormais en pleine forme et même son talon d’achille semble se porter à merveille. Avec des Playoffs tout bonnement monstrueux et à la hauteur de la légende qu’il se construit encore et toujours, KD nous a rappelé la machine offensive qui terrorise les défenses depuis n’importe quel spot du parquet et depuis déjà treize saisons en NBA. Flemme de vous faire le profil du joueur tant ses qualités de scoreur ultime sont uniques et n’ont ni équivalent ni réponse défensive, mais notre Slim Reaper pourrait bien définitivement s’affirmer comme MVP (et meilleur joueur de la Ligue ?) en s’impliquant défensivement et recouvrant ainsi quelques trous de la probable passoire Nets. Harden et Kyrie finiront par plier devant la supériorité du crayon géant humain et se mettront à son service en lui distribuant caviars sur caviars et le laissant briller lors des moments importants, histoire qu’on le remarque encore plus qu’on ne le fait déjà.