Peu de chances de voir Goran Dragic et Bam Adebayo dans le Game 2 : on sort les balais ou c’est encore un peu tôt ?

Le 02 oct. 2020 à 10:08 par Nicolas Meichel

Bam Adebayo 28 septembre 2020
Source image : NBA League Pass

Tous les deux touchés dans le premier match des Finales NBA entre les Lakers et le Heat, Goran Dragic et Bam Adebayo ont passé les dernières heures à l’infirmerie. Et malheureusement, leur présence pour le Game 2 est plus qu’incertaine. Ça ne sent pas bon pour Miami. 

D’abord Goran Dragic, puis Bam Adebayo. Dans le match d’ouverture des Finales NBA mercredi, deux piliers du Heat ont été obligés de rejoindre les vestiaires pour de gros bobos, et n’ont pas pu revenir par la suite. De quoi tirer la gueule du côté de Miami, surtout après la grosse fessée infligée par les Lakers d’Anthony Davis et LeBron James. Tout de suite après le Game 1, on se demandait si ces deux-là allaient pouvoir revenir rapidement dans la série, car évidemment on ne parle pas de n’importe qui. Ça s’annonçait tendu pour le Dragon, victime d’une rupture au niveau du fascia plantaire, mais on avait de l’espoir pour Bam, car les résultats des examens réalisés sur son épaule n’ont rien révélé de très grave. Sauf qu’hier soir, Shams Charania de The Athletic a balancé un tweet pas très rassurant pour les supporters floridiens. Dragic et Adebayo sont annoncés “doubtful” pour le Game 2. Si certains ont du mal avec l’anglais, ça signifie en gros que la probabilité qu’ils participent au match est de 25%. Ils ne sont pas forfaits, mais ne comptez pas trop sur eux pour jouer, même si on imagine qu’ils vont tout faire pour être sur le terrain. Cette nouvelle n’est pas forcément surprenante concernant Goran vu la nature de sa blessure, mais ça craint pour le pivot du Heat, qui souffrirait surtout d’un bobo au cou.

Heat All-Star Bam Adebayo has been diagnosed with a neck strain after an MRI, team says. https://t.co/vhQ8VDJFTk

— Shams Charania (@ShamsCharania) October 1, 2020

Si Dragic et Adebayo sont effectivement absents lors du Game 2, il faudra que Kendrick Nunn confirme sa belle entrée du premier match, et que Kelly Olynyk se montre. On verra peut-être aussi du Meyers Leonard (titulaire pendant la saison régulière) car il faudra du monde dans la raquette. Tyler Herro, excellent sur l’ensemble des Playoffs, pourrait lui commencer titulaire à la mène, comme c’était le cas lors de la deuxième mi-temps du Game 1. Mais si le Heat possède un effectif talentueux et assez profond, Goran et Bam sont deux joueurs qui apportent des choses uniques à cette équipe de Miami, et qui rendent cette dernière redoutable. Dragic est non seulement le meilleur marqueur du Heat, mais il est aussi une composante cruciale du collectif floridien en attaque. Nunn n’est pas le même type de joueur et Herro, bien qu’il possède des qualités en matière de playmaking, est un rookie toujours en phase d’apprentissage. Quant à Bam, pas besoin d’y aller par quatre chemins, c’est la plaque tournante de Miami des deux côtés du terrain. Un joueur à part et donc irremplaçable. Autrement dit, ça s’annonce vraiment tendu pour Erik Spoelstra et ses hommes. Alors évidemment, Spo ne veut pas chercher d’excuses, ce n’est pas le genre de la maison, lui qui compte sur tout le monde.

“À ce stade, tout le monde est sur le pont, et ce n’est pas comme si les gars pouvant potentiellement se glisser dans la rotation n’avaient jamais joué auparavant. Ces gars ont confiance en eux et ont joué des rôles importants pour nous tout au long de l’année. Notre profondeur d’effectif est l’une de nos plus grandes forces. Et ce n’est pas juste des paroles de coach. Nous avons utilisé cette profondeur tout au long de la saison.”

Mais honnêtement, on a quand même du mal à imaginer un scénario dans lequel le Heat est capable de dominer une équipe en mission possédant LeBron James et Anthony Davis dans son effectif.

On le sait, il ne faut jamais sous-estimer le Heat. Peu importe les blessures ou les absences, Miami va jouer dur, et montrera probablement un meilleur visage qu’au Game 1. De là à revenir dans la série, c’est une tout autre histoire…

Source texte : The Athletic


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