Les Celtics brisent l’invincibilité des Pistons : 109 – 89, c’est tout de suite plus dur de gagner quand Blake Griffin joue bourré

Le 28 oct. 2018 à 07:25 par Giovanni Marriette

Alcool 27 juin 2021
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Les Pistons faisaient partie avant ce match des quatre franchises encore invaincues en ce début de saison (trois en fait, si vous êtes matinaux). Un constat à modérer avec le parcours jusque-là des hommes de Dwane Casey, puisque les Nets, les Bulls et les Cavs avaient été vaincus, alors que Blake Griffin avait dû y aller de son career high pour venir à bout des Sixers. Oui mais voilà, cette nuit c’est un tout autre morceau qui se pointait à la Little Salade Caesars Arena : les Boston Celtics. Autant vous dire que la logique a été respectée.

Mauvaise nouvelle d’entrée pour les Pistons, Andre Drummond prend direct l’ascendant en attaque mais se voit siffler sa deuxième faute au bout de quatre minutes seulement, laissant le mangeur d’enfants Zaza Pachulia prendre place sur le parquet. Si t’es connaisseur, tu sais déjà que c’est un coup dur. Le deuxième effet Kiss-Cool ? Si les Celtics entament leur match sur un rythme de sénateurs, Blake Griffin est un député à la retraite. Rien ne rentre, pas ou peu d’explosivité, et une défense verte et noire qui a apparemment préparé son match. Conclusion ? Ça s’annonce difficile de gagner un match avec Reggie Jackson comme sauveur potentiel. Des espoirs de victoire qui s’envoleront finalement assez rapidement, les Pistons étant bien trop faibles pour contrer la puissance de feu des C’s. En défense déjà, où Al Horford et ses hommes doubleront à merveille et toute la soirée sur le duo Griffin / Drummond, ce dernier étant boxed-out comme rarement puisqu’il terminera sa soirée avec seulement huit rebonds, soit la moitié moins de sa récolte habituelle. Mais là où les hommes de Brad Stevens auront montré leur supériorité ce soir, c’est bien dans la diversité des options offensives. Les leaders des C’s ? Marcus Morris, Terry Rozier et Daniel Theis. Trois hommes du banc venus apporter leur pep’s au relai d’un starting five qui n’a pas eu besoin de se sortir les doigts, même si on a enfin vu un Jaylen Brown un peu plus tranchant. Le vrai détonateur du match pour Boston ? L’allemand Theis, lui qui tient une bonne place dans la famille des mecs qui se brossent les dents avec des troncs d’arbre, famille régentée par un Aron Baynes absent ce soir mais probablement fier de son poulain.

A l’arrivée le score est sans appel et aurait même pu être beaucoup plus lourd, tant les visiteurs ont semblé gérer leur bizz du début à la fin. La différence entre un groupe sûr de ses forces et qui va monter en régime toute la saison, et un autre qui s’appuiera probablement sur deux hommes forts et des lieutenants qui font ce qu’ils peuvent. Hier ? C’est la réalité d’un match, un seul, mais mis à part un Drummond efficace au scoring malgré son problème de fautes et une défense resserrée, et un… Stanley Johnson tranchant avec 16 points, personne cette nuit n’aura réussi à élever son niveau de jeu aussi haut que le niveau de swag affiché par Ben Wallace dans les tribunes. Blake Griffin ? On sait donc qu’il est autant capable de scorer 50 pions que d’en scorer… 7 à 2/13 au tir, dans une soirée cauchemar pour le rouquemoute et pour ceux qui avaient pisé sur lui en TTFL. On vous voit les gars, on ne vous oublie pas.

Les choses sont donc en partie remises à leurs places, et on en saura un peu plus sur le niveau et la capacité à rebondir des Pistons mardi, puisque c’est… une revanche mais cette fois-ci à Boston qui attend Dede, ses poils et son crew. Sacré enchaînement pour Detroit, mais ce sont aussi ces matchs qu’il faudra gagner pour retrouver les Playoffs en avril prochain.

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