Rookie de l’Année 2017-18 : ça se resserre à l’avant du peloton mais Ben Simmons conserve son maillot blanc

Le 01 janv. 2018 à 08:03 par Benoît Carlier

Source image : YouTube/Le Tour de France

Ils sont déjà 91 à avoir fait leurs grands débuts dans l’élite cette saison, 91 débutants qui ont commencé à gambader sur les parquets de la NBA avec l’espoir de pouvoir un jour y briller. Certains n’ont pas attendu très longtemps pour se faire remarquer et on ne parle pas des sacs-à-dos Hello Kitty imposés par les vétérans mais plutôt de la vérité du terrain. Qui a pris le meilleur départ chez les pros, on se pose pour faire le bilan au bout d’un gros premier tiers de la saison régulière.

Ce rookie rankings prend en compte l’éventuelle progression statistique du joueur, sa situation dans l’effectif de sa franchise, ce qu’il apporte quand il est sur le parquet et de sa façon d’appréhender la Grande Ligue.

Statistiques arrêtées au 30 décembre 2017

Ils arrivent : Bogdan Bogdanovic, Josh Jackson.

Ils s’en vont : De’Aaron Fox, Mike James.

PlaceJoueurCommentaire

10
(Entrée)

Bogdan Bogdanovic

Bogdan Bogdanovic

 

Un rookie des Kings succède à un autre à la dixième place de notre classement mensuel. Avec la blessure de De’Aaron Fox, c’est un autre débutant qui se montre à son avantage dans la capitale californienne avec son tir soyeux et un score rarement en single digit. Il fait partie des dix débutants à tourner à plus de 10 points de moyenne sur ce premier tiers de la saison et cela fait un bien fou à Sacto qui n’est autre que la pire attaque de la Ligue avec 97 points par match. A ce niveau-là, chaque puntos compte et le Serbe n’aime pas le gâchis.

Statistiques : 10,4 points, 2,4 rebonds, 2,5 assists et 1,1 interception à 47% au tir et 37,1% de loin en 25 minutes.

9
(Entrée)

Josh Jackson

Suns - Marques Chriss - Josh Jackson - Devin Booker

Autre nouvel entrant de ce classement, il profite quant à lui du licenciement de son ancien coéquipier Mike James pour intégrer notre Rookie Rankings de début d’année à la neuvième position. Pas très classe mais il faut ce qu’il faut pour exister dans cette cuvée si talentueuse. On attendait peut-être un peu plus de la meilleure coupe afro chez les rookies derrière Jarrett Allen mais il monte lentement en température et déçoit rarement Jay Triano lorsqu’il le laisse plus de 20 minutes sur le parquet.

Statistiques : 9,1 points, 3,6 rebonds, 1,1 assist et 1 interception à 38,3% au tir et 24,4% de loin en 22 minutes.

8
(=)

John Collins

John Collins

Sans faire de bruit, l’intérieur des Hawks confirme sa place parmi les tous meilleurs de sa promo. Septième marqueur et troisième rebondeur chez les rookies, ce sont surtout sa régularité, ses dunks et la longueur de ses bras qui impressionnent. On en parlerait certainement plus s’il jouait dans une équipe candidate aux Playoffs, parce qu’il ne vole pas ses minutes à Atlanta. Ersan Ilyasova ne va d’ailleurs pas tarder à se faire déloger du cinq majeur si Johnny garde la cadence.

Statistiques : 11,5 points, 7,1 rebonds, 1 assist et 1,1 contre à 60,9% au tir et 70,1% aux lancers en 23 minutes.

7
(-3)

Lonzo Ball

Lonzo Ball - Lakers

Même si on peut encore penser à environ 250 joueurs avant lui pour participer au concours à trois points, il a fait de nets progrès au tir au mois de décembre. Loin de se faire distraire par l’actualité de sa famille et le déménagement de ses deux frères en Lituanie ou le tournage d’une nouvelle saison de télé-réalité, Zo a donné raison à Magic. Il tourne à 42,2% au tir et 37,7% du parking au mois de décembre.

Statistiques : 10 points, 6,9 rebonds, 7,1 assists et 1,4 interception à 34,9% au tir et 29,7% de loin en 34 minutes.

6
(=)

Dennis Smith Jr.

dennis smith jr

Il ne perd pas de place au classement malgré une absence d’une dizaine de jours. Son premier triple-double contre les Pelicans n’a fait que confirmer les dires de LeBron James qui lui promet déjà un grand avenir. A titre de comparaison, il avait fallu trois mois de plus à Russell Westbrook pour s’offrir une telle performance lors de sa première année chez les pros. C’est toujours un de moins que son voisin du dessus mais les autres statistiques parlent pour lui.

Statistiques : 13,7 points, 4,1 rebonds, 4,2 assists et 0,8 interception à 39,6% au tir et 32,6% de loin en 28 minutes.

5
(+2)

Lauri Markkanen

Lauri Markkanen

En voilà un qui profite du regain de forme des Bulls pour se montrer. Quatrième aux points et deuxième aux rebonds dans sa promo, il s’est même offert une pointe à 32 unités contre les Pacers alors que Chicago ne s’arrête plus de gagner. Avec près de 13 tickets shoots par match, le Finlandais commence tout doucement à s’adapter à la distance NBA. C’est aussi ça l’avantage de jouer pour une équipe sans ambition pour cette saison 2017-18.

Statistiques : 14,7 points, 7,4 rebonds, 1,3 assist et 0,5 contre à 41,1% au tir et 33,8% de loin en 30 minutes.

4
(+1)

Donovan Mitchell
Donovan Mitchell

La pression semble lui glisser dessus sans jamais l’atteindre. Avec les absences de Rodney Hood et de Rudy Gobert, le rookie s’est vu mettre une énorme responsabilité sur les épaules pour tenter de garder le Jazz à flot. Dans les fins de match serrées, c’est lui qui reçoit la balle pour débloquer la situation. Il est le onzième joueur le plus prolifique de la Ligue dans les quatrièmes quart-temps et évidemment le premier parmi les joueurs de son âge. Il a déjà dépassé la barre des 20 unités à 14 reprises cette saison et s’est même offert le record de points pour un rookie cette saison en tapant une perf à 41 contre les Pelicans qui ne respectent décidément pas les débutants.

Statistiques : 17,9 points, 3,2 rebonds, 3,4 assists et 1,5 interception à 43,5% au tir et 35,7% de loin en 30 minutes.

3
(=)

Kyle Kuzma

Kyle Kuzma

Kyle Kuzma

 

Pas de triple-double pour lui mais une soirée historique avec 38 points dont sept bombes à 3-points lors de la victoire des Lakers face aux Rockets. Il est tout simplement le meilleur scoreur de son équipe et a su récupérer sa place de starter. C’est quand on constate qu’il n’est que troisième de notre classement mensuel que l’on réalise à quel point cette cuvée est spéciale. Prochaine étape ? Un triple-double pour faire taire les derniers rageux qui ne sont déjà plus très nombreux.

Statistiques : 17,7 points, 6,8 rebonds, 1,7 assist et 0,5 interception à 47,9% au tir et 38,4% de loin en 32 minutes.

2
(=)

Jayson Tatum

Jayson Tatum

 

Il ne connait pas la sensation de commencer un match NBA sur le banc et joue déjà comme un vétéran. Les entraîneurs sont unanimes à son sujet à l’instar de Mike D’Antoni qui a l’impression de le voir sillonner le pays depuis plus de 10 ans et qui lui promet déjà un avenir de All-Star. Fine gâchette du parking, il se régale surtout à arracher le cercle en contre-attaque lorsque les adversaires n’ont pas le souffle pour le suivre. Si en plus il reste aussi régulier jusqu’au bout de la saison, il peut rattraper son voisin du dessous qui semble avoir tapé le rookie wall depuis quelques semaines.

Statistiques : 14,2 points, 5,6 rebonds, 1,4 assist et 1 interception à 51,2% au tir et 47,5% de loin en 31 minutes.

1
(=)

Ben Simmons

Ben Simmons - Sixers - Celtics

 

Alors qu’on s’apprêtait déjà à lui remettre le trophée au bout d’un mois de compétition, Benny a légèrement marqué le pas à l’image des Sixers dans leur ensemble. Le mois de décembre a été nettement moins bon et les Playoffs ne seront pas si simples à aller chercher. Mais l’Australien a quand même quelques arguments à faire valoir aux haters avec déjà quatre triple-doubles à son actif et des moyennes pas humaines pour un joueur qui découvre la NBA. On l’attendra désormais sur ses qualités de leader pour montrer qu’il est capable de gagner sans Joel Embiid. Ce sera sûrement un tout petit peu court pour le All-Star Game cette année mais on en reparle dans un an.

Statistiques : 16,8 points, 8,7 rebonds, 7,6 assists et 1,9 interception à 50,8% au tir et 53,8% aux lancers en 36 minutes.

Mentions : Frank Ntilikina, Bam Adebayo et Milos Teodosic

C’est terminé pour le tour d’horizon des rookies au passage à la nouvelle année. Une fois n’est pas coutume, le choix n’a pas été facile tant cette cuvée regorge de talents. Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas vu autant de qualités parmi les débutants.