Michael Beasley est “le joueur préféré de ton joueur préféré” : il mérite le Hall of Fame juste pour cette décla

Le 20 sept. 2017 à 15:15 par Pierre Morin

Michael Beasley weed
Source image : Sportsgrid

À joueur atypique, carrière fantastique. Après une assez bonne saison à Milwaukee, l’ailier s’est vu accorder le minimum vétéran par les Knicks pour un an. Michael Beasley à New York, ça nous laissait déjà augurer que du lourd, et on n’a pas été déçu par la première interview du junkie.

Aaaaaah Michael, Michael, Michael… Voilà dix ans que tu es passé pro et dix ans que tu nous vends du rêve, à coup de déclarations inégalables et de faits divers aussi fous les uns que les autres. Être drafté en deuxième position, se faire couper pour possession de marijuana, aller claquer 30 points de moyenne en Chine, revenir en NBA, repartir à Shandong et mettre 62 points dans un match pour finalement revenir sur le sol américain. Rien qu’avec ce résumé, on ne peut qu’être partagé entre admiration et incompréhension, tant cette carrière ne peut être propre qu’à ce joueur. Lâcher un tel énergumène dans la ville qui ne dort jamais est sans doute la meilleure expérience sociale jamais réalisée. Rajoutez-lui Gérard et vous obtenez le meilleur duo all-time sur le dancefloorRécemment interviewé par Ian Begley d’ESPN sur son état d’esprit à l’aube de cette nouvelle saison, le numéro 2 de la Draft 2008 a de nouveau été énorme avec des propos que lui seul pouvait nous pondre.

“Je suis encore jeune, je n’ai que 28 ans. Et j’ai prévu de jouer jusqu’à 43 ans. Fais le calcul. Ma carrière n’a pas son semblable je pense. Je voulais jouer à un haut niveau si longtemps, mais ceci ou cela, que ce soit ma faute ou celle d’un autre, m’a gardé un niveau plus bas. Je pense que j’ai toujours une chance d’être le meilleur en NBA. Je suis le joueur préféré de ton joueur préféré. Et ce n’est pas suffisant pour moi de savoir ça. Je veux que tout le monde le sache. Donc je travaille toujours dur, comme si je pouvais être le meilleur joueur au monde. Si tu en doutes, si tu n’y crois pas, cela rendra mon histoire encore meilleure.”

On imagine sans problème LeBron, Russell ou Kawhi avec une petite boîte contenant une photo du dit-Dieu, un briquet et un spliff, le kit de base du fan de Beasley. Mise à part cette phrase, le reste de l’interview vaut le détour aussi. Préparez-vous à voir un Beasley tournant à 23 points de moyenne la saison prochaine, après avoir consommé bien sûr un maximum de drogue possible. L’ex-pensionnaire de Kansas s’est aussi dit impatient de jouer avec son pote Carmelo Anthony, venant même à rapprocher son jeu à celui du Knick. Dans la forme, peut-être, mais niveau efficacité, Beasley a le temps avant de titiller les 25 000 points en carrière. En même temps, il est large vu qu’il veut jouer jusqu’à 40 balais au moins. Concentrons nous d’abord sur cette saison, où on aura tout le temps de voir si B-Easy travaille autant et aussi dur qu’il le dit, ou si le mec a encore trop abusé de stupéfiants. En tout cas, Beasley n’a pas manqué de nous régaler avant la reprise.

Impossible de ne pas aimer Beasley, ce genre de joueur tellement à l’ouest (façon de parler, on sait qu’il jouera dans l’autre Conf’) qu’il est persuadé d’être une idole planétaire et qu’il est encore capable d’assumer son statut de numéro 2 de la Draft. 

Source : ESPN – Ian Begley