Michael Beasley prend toujours autant de drogues : “Question talent, je suis au niveau de KD et LeBron”

Le 03 oct. 2017 à 19:50 par Pierre Morin

Michael Beasley
Source : SNY - Timeout with Taylor Rooks

Michael Beasley n’en finira jamais de nous surprendre. Dans une interview accordée à Yaron Weitzman de Bleacher Report, le néo-Knick se compare à certains des meilleurs joueurs du monde. Et on vous garantit qu’il ne parle pas de Miles Plumlee. 

Sérieusement, faudrait qu’il nous dise ce qu’il prend le garçon parce que là, ce ne sont plus des psychotropes qu’il ingurgite. Déjà qu’il considère sa cote de popularité au plus fort auprès des fans ainsi que des joueurs, Michael Beasley pense également qu’il pourrait large matcher avec le talent de KD ou LeBron entre autres. Des analyses sanguines sont en cours, histoire de savoir si ce sont des hallucinogènes ou du speed que l’ailier a pris. Malgré sa place de second pick de draft, Beasley n’a jamais vraiment explosé comme il aurait dû. Mais quelle confiance en lui, sérieux ! Atteindre péniblement les 12 points de moyenne en carrière et oser se comparer à de telles Rolls Royce, faut pouvoir la sortir sans trembler du menton. Quand on voit comment le King a banalisé le 25-6-6 et le jeu d’attaque de Kevin Durant, on ne peut que se rouler par terre rien qu’à l’idée d’un one-on-one entre LBJ et B-Easy.

“C’est plutôt une impression. Question talent, je suis au niveau de Kevin [Durant], LeBron : je peux matcher avec les meilleurs joueurs du monde. […] Je ne suis pas arrogant ; c’est juste la manière dont je me sens. Mais j’ai eu des problèmes très tôt dans ma carrière NBA, et cela laisse un goût amer dans la bouche des gens.”

Très bien, donc sans la drogue et l’alcool, Mike serait aujourd’hui le nouveau GOAT. Mais chez les Suns comme chez les Wolves, l’ailier est retombé dans ses travers, s’attirant des soucis avec la police l’empêchant de pouvoir exploiter pleinement son potentiel. Pour résumer, c’est la faute de Marie-Jeanne si Beasley ne peut pas venger dignement la Loyauté (avec un grand L, s’il-vous-plaît) en bottant les fesses de Kevin Durant en face-to-face. Enfin, sans forcément lui demander de matcher avec ces mecs là, on pouvait s’attendre à plus au début de la carrière de B-Easy. Sérieux, ce ne sont pas quelques petits joints qui font chuter autant tes moyennes statistiques. Après avoir flirté avec les 20 points de moyenne sur toute une saison en 2010-11 à Minneapolis, Beasley est vite redescendu autour de la dizaine de points, retombant alors dans la catégorie des joueurs incapables de confirmer leur position de second pick. Avec ses problèmes extra-sportifs, le Knick aura quand même marqué d’une certaine manière la Ligue et ça, on ne peut pas le lui enlever.

Si on doute que B-Easy puisse être MVP un jour, on peut au moins lui accorder le titre de MVP des phrases les plus WTF jamais prononcées en interview. Continue sur cette voie, t’es parti pour rejoindre les plus grands orateurs de notre ère.

Source : Bleacher Report