Les Cavs en collent 44 à des Celtics KO debout : 130-86, on appelle ça une branlée historique

Le 20 mai 2017 à 06:06 par Giovanni Marriette

Cavs Celtics
Source image : Twitter - @woodymlb4

Deux écoles s’affrontaient encore quelques minutes avant ce Game 2 entre les champions en titre et les numero uno de la régulière à l’Est. Ceux qui pensaient que les C’s pouvaient rivaliser avec la bête, et ceux qui se marraient pas mal en leur conseillant de changer de dealer. Et c’est désormais officiel… il va VRAIMENT falloir changer de dealer.

On aurait aimé vous dire que ce match a au moins duré cinq minutes, le temps que les Cavs se mettent en route. Sauf que ce Game 2 n’aura en réalité tout simplement pas eu lieu. L’entre-deux initial sera finalement l’action la plus disputée d’une rencontre qui prendra dès le milieu du premier quart-temps des allures de blow-out historique. Les Cavs qui doublent parfaitement sur un Isaiah Thomas en difficulté pour se créer des espaces, un Kevin Love qui n’a pour sa part aucun mal à nous prouver encore une fois qu’il est bel et bien l’un des facteurs X de cette série, et l’écart va commencer à grimper tout doucement vers des sommets tantôt exceptionnels tantôt honteux, selon que votre cœur soit vert ou bleu marine. Et si le 32-18 du premier quart vous a semblé bien sévère, les douze minutes suivantes seront tout simplement l’un des pires cauchemars des C’s cette saison. Un 40 à 13 terrible, des uppercuts plein la gueule à chaque seconde, la défense étouffante de Cleveland s’unissant au renoncement des C’s, le mode cyborg de LeBron James contrastant avec l’une des pire soirées en carrière d’un Isaiah Thomas complètement groggy. Les hommes de Brad Stevens shooteront à 5/19 sur la période pendant que le Big Three de l’Ohio s’amusera durant douze minutes, répondant aux pichenettes par d’énormes droites dans les dents. Le symbole de la domination des visiteurs ? Un contre de Al Horford sur LeBron James, auquel ce dernier répondra par un énorme chase down block sur Avery Bradley quelques secondes plus tard, avant d’enchainer avec deux tirs de daron dans la foulée.

Des darons. Voilà ce que LeBron et les siens auront été toute la soirée au TD Garden. Des darons qui auront passé 48 minutes à faire pan-pan cul-cul sur les seufs de leur gosse paré de vert… mais qui peut être rouge de honte après cette parodie de match. Tous les tirs étaient courts, aucun rebond ne fût disputé et, mis à part un Jaylen Brown qui s’est fait plaisir, aucun joueur de Boston n’aura su élever son niveau de jeu ce soir. Pire, aucun de ces mecs n’aura été capable de relever la tête, de nous faire une Babac sur Sergio Llull. Des têtes baissées pendant que papa Lebron sortait le fouet, et un public aussi choqué que ses joueurs. Isaiah Thomas, sorti prématurément pour éviter de trop abîmer une hanche qui grinçait, terminera sa partie avec zéro tir rentré, évidemment une première cette saison, tandis que nos doigts viennent de nous interdire de parler de la performance de ses coéquipiers. Car quand on voit Al Horford remonter le ballon seul, s’arrêter à trois-points pour shooter et le faire deux possessions de suite, on préfère mettre cela sur le compte d’un égarement passager… de peur d’utiliser le mot faute professionnelle.

Mais puisque ce match n’en fut donc pas un, relevons tout de même le penchant historique de ces 48 minutes de psychédélisme total. Plus gros écart à la mi-temps depuis un obscur Bullets-Pistons de 1987, les 50 points d’écart atteints en deuxième mi-temps, plus grosse victoire de l’histoire des Cavs en Playoffs, plus grosse défaite à domicile de l’histoire des Celtics. Beaucoup pour un seul soir, mais quand un mec au sommet de sa carrière et son équipe de champions NBA en titre débarque chez des agneaux apeurés, on a envie de dire que le tarif est presque logique.

La frange la plus dure des C’s fans pourra avancer que le score était le même dans la série face à Chicago et qu’il faut donc garder espoir, on préférera pour notre part vous renvoyer à l’intro et à notre histoire de dealer. Parce que si les Celtics ne réagissent pas, le mot branlée risque de devenir trop gentil…

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