TrashTalk Fantasy League : interview exclusive du vainqueur de la 1ère édition, une légende vivante

Le 25 févr. 2017 à 10:48 par Bastien Fontanieu

TrashTalk Fantasy League Preview Suns lakers
Source image : YouTube

C’est bien lui qui a remporté la toute première saison de la TrashTalk Fantasy League. C’est bien lui qui est reparti avec des cadeaux d’exception et une hype démesurée. C’est bien lui qui nous répond aujourd’hui : grimmTHERA !

Il fallait bien qu’on reprenne contact avec lui, et qu’on en apprenne un peu plus sur son parcours. Sur ce qu’il avait dû faire, pour repartir avec la couronne ultime l’an dernier, après des mois et des mois de compétition. Malheureusement trop occupé car pris par sa nouvelle notoriété, grimmTHERA nous a quand même accordé quelques minutes pour nous revivre sa saison légendaire et donner des conseils aux autres grands joueurs de la TTFL, le tout avec humour…

Couverture

# Bonjour grimmTHERA, ça fait plaisir de te voir après ton succès de la première année. Déjà, question évidente, est-ce que ta vie a changé depuis ton titre de vainqueur de la TTFL ?

  • Bien sûr ! Tout d’abord j’ai été suivi par un scout des Spurs. Je reçois régulièrement des following de demoiselles en petite tenue sur Twitter avec des noms exotiques, qui me proposent de faire des Skype avec elles ! En soirée, je peux crier à 2 h du matin, avec un taux d’alcoolémie bien trop élevé, « I won the first TTFL !!! » et donc créer un grand blanc dans la salle…

# Nous étions bien moins nombreux, mais la concurrence était déjà rude à l’époque. Tu peux nous raconter rapidement comment as-tu vécu ta saison et ton titre ?

  • Ouf…. Je me souviens m’être lancé dans cette aventure en pensant n’avoir aucune chance. Puis est arrivé ma semaine d’examen où j’avais préparé mes picks à l’avance et quand je suis revenu une semaine après j’étais passé de top 1000 à 10. Puis j’ai tenu, tenu et après le All-Star Break j’ai commencé à creuser le fossé entre moi et mon adversaire (d’origine espagnole, comprenez donc mon envie de ne pas perdre). En mars, j’avais 100 puis 22 points d’avance et mon adversaire direct commençait à ne plus faire ses picks, j’ai donc pu continuer tranquillement. Le jour de ma victoire, je fus le seul mec qui arriva avec un grand sourire pour nos partiels les plus importants ! Et visiblement j’avais tout donné sur la TTFL parce que je m’en suis sorti avec un magnifique 6 !

# Je crois que, si mes souvenirs sont bons, tu étais également le franchise player de ton équipe, Lob City Guy : est-ce que tu considères ça important, de devoir donner l’exemple au quotidien à tes coéquipiers ?

  • Oui bien sûr, chaque soir j’aidais mes coéquipiers à faire leurs choix, enfin on s’entraidait tous : chacun venait à l’aide de l’autre, tels Dwyane Wade et Rajon Rondo cette année. Tout comme Carmelo et Kobe (spéciale dédicace), j’ai essayé de porter mes coéquipiers vers le haut ! Mais avec de tels camarades, je n’avais finalement pas grand chose à faire tout comme Westbrook, je savais que mes coéquipiers m’aideraient et feraient la différence ! Enfin, je tiens à les remercier pour tout le soutien qu’ils m’ont apporté, j’ai reçu autant d’amour de leur part que Rudy Fernandez en France !

# Ton plus beau pick, ou plus beau souvenir de TTFL dans la saison, tu t’en souviens ?

  • Mon plus beau pick… je pense à Kemba Walker, best pick à 62 points, car j’avais étudié la situation : le fait que tous les meneurs faisaient des records en carrière sur D’Angelo Russell l’année dernière. Cela ça faisait deux semaines que je l’annonçai à toute l’équipe. Et étant un grand égocentrique, mon égo est devenu aussi gros que Glen Davis depuis ce jour, en s’étendant aussi haut que Manute Bol levant les bras ! Je regrette, cependant, de ne pas avoir fait de best pick avec Chris Paul (NDLR : son joueur préféré). Sinon en souvenir…. Comment ne pas la citer… la rivalité avec la Team NTM et les nombreuses piques qu’on s’envoyait hebdomadairement ! Même s’ils avaient bien moins de répartie que nous et surtout bien moins de flow.

# Vois-tu une vraie différence dans la compétition, entre cette année et la dernière ? Si oui, laquelle ou lesquelles ?

  • Oui, ma non-participation qui laisse de l’espoir à plus de monde… je dirais que ça a eu autant d’impact que Jordan quittant les Bulls en 93-94. Plus sérieusement, il y en a une énorme, les stats des joueurs ! L’année dernière une soirée à 40 points était une très bonne chose, on ne considérait un pick comme mauvais qu’en dessous des 30… Cette année il faut minimum faire 45 par soir pour ne pas perdre de place !

# Si tu avais trois conseils à donner aux joueurs de la TTFL, eux qui arrivent dans le dernier virage, ce serait quoi ?

  • Brûler un cierge en mon honneur chaque soir. Ou bien étudier les match-ups de chaque pick (d’où l’exemple de Kemba cité plus haut).
  • Prier en direction de la maison de Los Angeles. Afin de ne pas paniquer en fin de match et tenir la barre droite.
  • Prendre le Hell pick chaque soir. Parce que c’est grâce aux petits joueurs que l’on gagne la TTFL, et non avec les All-Stars qui ne servent qu’à conforter l’avance.

# Et enfin, pour finir, as-tu pensé au back-to- back ou préfères-tu rester sur un grand titre, celui de vainqueur de la toute première TTFL ?

  • Réellement, je voulais réaliser le back-to-back, mais j’avais peur de faire un remake des Celtics lors des années 60. J’ai préféré laissé ma place à d’autres challengers, car je suis un mec généreux et je ne voulais pas être le seul à profiter du KKBB. Puis la vie de célébrité m’a complètement englouti, je n’avais même plus le temps de faire les petits défis, j’ai dû faire un choix… D’ailleurs, je vous laisse, je m’en vais rejoindre Caroline Receveur dans mon jet privé. Et n’oubliez pas : un jour Austin Rivers sera MVP des Finales ! Tchuss !

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Qui le rejoindra au sommet et deviendra le deuxième vainqueur de la TrashTalk Fantasy League ? La réponse dans quelques semaines, la gloire vous attend !