Les 10 moments forts de la saison NBA 2015-16 : #3, Kobe s’en va sur une dernière légendaire

Le 21 juin 2016 à 16:54 par Bastien Fontanieu

Que pouvait-il y avoir de plus Kobe que de partir sur un dernier match à la Kobe ? Pour sa toute dernière rencontre en carrière, le numéro 24 s’est gavé comme jamais et a donc quitté la scène sur un chiffre intouchable : 60.

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Le bordel durait des mois et commençait à prendre de plus en plus de poids, de place dans cette fin de saison stressante. Dernier match de Kobe dans telle arène, dernier match de Kobe face à tel joueur, chaque semaine apportait son lot d’anecdotes nostalgiques, et cette saison ressemblait à un véritable tour de stade pour un des meilleurs athlètes de l’histoire. Mérité ? Plus que jamais, après avoir donné son corps et son cerveau au sport pendant plus de 20 ans, après avoir vendu du rêve à de nombreux fans grâce aux challenges acceptés et aux déclarations envoyées. Puis ce dernier rendez-vous, face au Jazz qui espérait encore se qualifier en Playoffs, sous forme d’apothéose pour Kobe. Des hommages venus de partout, du monde entier, des marques, de la NBA, des pubs, des passionnés, des anciens coéquipiers, anciens adversaires, arbitres, staff technique, tout le gratin se donnait rendez-vous au Staples Center en ce 14 avril 2016, et ce qui en sortira restera dans la tête de beaucoup. Car si l’affiche n’était pas aussi bandante qu’un Game 7 de Finales NBA, la performance du Mamba valait à elle seule trois mois d’abstinence minimum. Du tir, du tir, encore du tir mais surtout open-bar pour les dernières minutes de Bryant, un gamin sur son playground qui s’était gardé pour cette dernière, et qu’il utilisera à sa façon : claquer un dernier chef d’oeuvre devant toutes les caméras, histoire de rappeler qui est le troisième meilleur scoreur all-time. Magique.

60 points en 42 minutes, à 22/50 au tir dont 6/21 de loin, 10/12 aux lancers et 4 passes décisives (faut bien nourrir) : si certains n’apprécieront pas la performance pour son individualité poussée à son paroxysme, d’autres se régaleront devant cet au-revoir digne des plus grands bouquins héroïques. Partir sur un match à 60 pions, croquage ou pas, c’est juste dingue.

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