Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Bucks : Kent Benson, le numéro 1 maudit

Le 10 juin 2016 à 06:07 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Milwaukee.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Bucks, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Russ Lee

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  • Draft : 1972
  • Place : 6ème
  • Statistiques en carrière à Milwaukee : 2,6 points, 1 rebond et 0,7 passes
  • Gros clients choisis après lui : Julius Erving, Paul Westphal, Kevin Porter

Quand tu mets 282 points en carrière et que ton petit frère réalise un meilleur parcours que toi chez les pros, difficile d’éviter le podium des Bucks. Pourtant Yi Jianlian poussait fort afin d’avoir sa place, mais en dédicace mi-figue mi-cerise on a mis Russ Lee, comme ça les clins d’oeil bien gras seront respectés. Plus sérieusement, Russ nous a offert trois saisons professionnelles avant de disparaître dans l’anonymat le plus total, sans passer par un autre job lié à la NBA ou un peu de basket en Europe. Juste un mec passé par là, qui s’éclatait en université mais n’a pas assumé la suite.

# 2 – Joe Alexander

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  • Draft : 2008
  • Place : 8ème
  • Statistiques en carrière à Milwaukee : 4,7 points, 1,9 rebond et 0,7 passes
  • Gros clients choisis après lui : Brook Lopez, Goran Dragic, Nicolas Batum, Serge Ibaka

Donc Lee a planté 282 points en carrière, c’est ça ? Tant mieux, car Alexander… aussi. Le même nombre de points, la même carrière bien flinguée, alors que leur place était dans le Top 10 de la Draft. On se souvient de Joe le kangourou ailier qui pouvait aider en NBA grâce à son jeu polyvalent, aujourd’hui on voit surtout Joe le globe-trotter qui passe d’Israël à l’Italie en passant par la Russie et la D-League. C’est simple, 41 joueurs de sa cuvée ont marqué plus de points en carrière, les Bucks auraient pu prendre n’importe qui et ce serait passé crème. On vous a dit ou pas, qu’en 2007 Milwaukee prend Jianlian et en 2008 Alexander ? C’est juste pour info, respirez doucement et gardez les bras le long du corps.

# 1 – Kent Benson

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  • Draft : 1977
  • Place : 1er
  • Statistiques en carrière à Milwaukee : 9,8 points, 5,9 rebonds et 2,1 passes
  • Gros clients choisis après lui : Bernard King, Walter Davis, Jack Sikma, James Edwards

Obligation de réserver la première place à un premier choix de Draft, surtout quand celui-ci déçoit plus que jamais. On ne parlera pas de sa dégaine inimitable, mais plutôt de Google qui lui-même manque de respect. Tapez son blase dans la barre de recherche, et le premier résultat que vous trouverez c’est une gouache de Kareem qui l’envoie au sol. Y’a des gars comme ça, tu te demandes ce qui s’est passé. Indice ? Il a défoncé le tournoi NCAA de 76 et était une star dans l’Indiana. Ce genre de combo qui a rendu aveugle tellement de monde, demandez à Steve Alford.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, mais dans la cité du Wisconsin, personne ne touchera le trône de Benson. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : Getty


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