Applaudissons le pire choix de Draft de l’histoire des Bulls : rangez tout de suite votre Derrick

Le 25 mai 2016 à 20:01 par Bastien Fontanieu

Parce que la Draft n’est pas qu’une histoire de grands joueurs qui réalisent leurs rêves, il est temps de se poser sur ceux qui ont marqué la NBA à leur façon : en étant sélectionné bien haut, et en proposant une carrière bien basse. Aujourd’hui ? Direction Chicago.

Afin de respecter quelques critères de base et élire un champion dans la catégorie de la fat déception, nous avons décidé de nous baser sur les points suivants. Premièrement, nous nous concentrerons sur les lottery picks, donc les copains situés dans les premières places et qui étaient forcément destinés à réaliser une grande carrière. Deuxièmement, nous prendrons en compte l’impact statistique par rapport au reste de la cuvée, donc ces génies qui devaient au moins dépasser la dizaine de points mais ont finalement touché leur propre plafond aux alentours des 4-5 pions. Enfin, troisièmement, nous nous pencherons sur les camarades de la même année de Draft, afin de voir qui était sélectionné après la pépite en question. Sans perdre davantage de temps, on avale sa salive et on regarde tout de suite le podium des Bulls, qui est tout simplement merveilleux.

# 3 – Marcus Fizer

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Source : DNA.info

  • Draft : 2000
  • Place : 4ème
  • Statistiques en carrière à Chicago : 10,5 points, 5 rebonds et 1,2 passe
  • Gros clients choisis après lui : Jamal Crawford, Michael Redd, Mike Miller, Hedo Turkoglu

Draft dégueulasse donc on ne peut pas lui en vouloir, mais pour vous donner une idée du bordel, faut savoir que l’année d’avant les Bulls prennent Elton Brand qui vient d’être élu Rookie de l’Année. On va donc choisir un autre intérieur, de la même taille, qui joue au même poste, et voir ce que ça va donner. Génial. Bon faut dire qu’à la base Chicago voulait l’échanger contre une bonne pièce, mais tout ce qu’ils ont récupéré c’est un gamin vénère de ne pas avoir de temps de jeu, et aucun transfert. Mythique, il a quand même offert 4 saisons avant de faire le Kamoulox de la douane : Porto-Rico, Taïwan, Argentine, Uruguay et Bahreïn. La classe.

# 2 – Scott May

Source : Getty

Source : Getty

  • Draft : 1976
  • Place : 2ème
  • Statistiques en carrière à Chicago : 10,8 points, 4,3 rebonds et 1,7 passes
  • Gros clients choisis après lui : Alex English, Adrian Dantley, Dennis Johnson, Robert Parish

Rien de mieux que de sélectionner un ailier qui ne joue que 7 saisons en NBA, quand derrière lui se trouvent deux ailiers Hall of Famers, meilleurs scoreurs de la Ligue et respectés au fil des décennies. Pourtant, le pedigree en NCAA est impeccable : joueur de l’année, titre et même une médaille d’or à Montréal avec les boys de l’Oncle Sam. Problème, après une première bonne saison le type sera canardé de partout avec des blessures plus insupportables les unes que les autres. De quoi -déjà- ouvrir le très bon syndicat des numéros 2 de Draft poisseux, dont le secrétaire général est Mike Beasley.

# 1 – Sidney Green

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Source : NBA.com

  • Draft : 1983
  • Place : 5ème
  • Statistiques en carrière à Chicago : 9,2 points, 6,1 rebonds et 1,1 passes
  • Gros clients choisis après lui : Clyde Drexler, Dale Ellis, Doc Rivers, Jeff Malone

Pas non plus le dossier le plus choquant de l’histoire, mais un bonne grosse carrière bien random alors qu’il aurait dû régaler au poste d’ailier-fort. Trois saisons chez les Bulls, suffisant pour voir qu’il y avait bien une dizaine de mecs à prendre devant lui, une seule passée au-delà des 10 points de moyenne et ensuite c’est la spéciale : 5 équipes en 6 ans, tu t’installes et tu déménages. Pistons, Knicks, Magic, Spurs et Hornets, rien, rien, rien, rien et rien, pendant que le reste de sa cuvée s’éclate. Un 5ème choix de Draft aussi mal utilisé, on appelle ça une Thomas Robinson.

D’autres gros clients étaient aussi intéressants à mentionner, sauf que les cas de Jay Williams et Eddy Curry étaient un peu trop épineux d’un point de vue accidents. Dans l’Illinois, personne ne touchera le trône de Green. Demain ? Rendez-vous avec une autre franchise, qui a cartonné dans la déprime collective.

Source image : CNBC


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