Le Top 30 des joueurs de la saison régulière sur TrashTalk : Carmelo Anthony (#29) !

Le 23 mai 2016 à 20:23 par Benoît Carlier

Trente jours, trente coups d’œil dans le rétroviseur sur trente joueurs qui ont laissé leur empreinte sur la saison 2015-2016. Alors que les Playoffs battent leur plein, retrouvez le classement made in TrashTalk des plus grands acteurs de la dernière régulière. Six mois de compétition intenses notamment marqués par plusieurs records individuels et collectifs : l’heure de faire les comptes !

Trois critères principaux ont été sélectionnés pour établir cette hiérarchie des meilleurs joueurs de la saison régulière 2015-2016, avec un ordre d’importance minutieusement défini, comme vous pourrez le voir ci-dessous. Le classement a ensuite été élaboré en fonction des avis de tous les membres de la rédaction, pour former une moyenne du rang final. Ainsi, le Top 30 de cette saison respecte à la fois les responsabilités d’un joueur, sa production quotidienne, et son impact sur les résultats de son équipe.

  1.  Les statistiques individuelles
  2.  Les statistiques collectives
  3.  Leadership au sein de la franchise

Ce système permet notamment de départager certains clients, lorsque ceux-ci ont des tâches nettement différentes. Par exemple, un Isaiah Thomas aura beaucoup plus de pression, d’exposition aux critiques et de poids dans la victoire des siens, qu’un Klay Thompson aux Warriors. Du coup, si leurs statistiques pourront être similaires, ce qui les départagera sera le bilan collectif ainsi que le rôle au sein de l’équipe. Sans plus attendre, voici le client du jour !

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Statistiques individuelles 2015-2016 : 21,8 points, 7,7 rebonds et 4,2 assists 43,4% au tir dont 33,9% du parking en 35 minutes.

# Résultats collectifs : 32 victoires pour 50 défaites, treizièmes de Conférence.

# Meilleur match de la saison (@Washington, 31/10) : 37 points, 7 rebonds et 4 assists à 11/18 au tir dont 4/5 à 3-points.

Revenu de vacances avec de nouvelles résolutions, Melo n’a jamais été aussi proche de la définition du franchise player. Plus simplement scoreur, le natif de Brooklyn est devenu un excellent passeur comme en atteste sa meilleure moyenne en carrière dans ce secteur de jeu. On n’a jamais vraiment douté de sa capacité à lire et à comprendre le jeu mais encore fallait-il qu’Anthony accepte de prendre moins de tirs pour servir un coéquipier mieux démarqué. Moins d’iso, plus de triangle et de circulation de ballon dans la Grosse Pomme même si le numéro 7 n’est pas un grand fan de géométrie. Faute de résultats collectifs suffisants, il a montré qu’à 31 ans il avait mûri dans son approche du jeu. Comme quoi prendre de l’âge n’est pas toujours une mauvaise chose… Il s’agira maintenant pour les Knicks de mieux entourer leur patron.

Source image : sportressofblogitude.com