Les Pacers abusent à Toronto : défaite contre l’équipe B, huitième place pour punition…

Le 09 avr. 2016 à 04:12 par Bastien Fontanieu

Voilà un match dont il fallait profiter, et qu’Indiana a totalement envoyé chier. Dans un scénario qui était pourtant à l’avantage des visiteurs, ce sont finalement les Raptors qui se sont imposés à la maison…

Pas de Kyle Lowry, pas de DeMar DeRozan, pas de Luis Scola ? Toronto en back-to-back, après avoir chauffé les piles chez les Hawks la veille ? Difficile de demander mieux, en se déplaçant chez Céline Dion. Les Pacers devaient tamponner leurs trois dernières victoires avec un nouveau succès mais hors de leurs terres, notamment après avoir écarté les Sixers, les Knicks et les Cavs. Honnêtement, en voyant la gueule du cinq de Dwane Casey, on pouvait avoir confiance en Indiana. Surtout qu’en parlant de gueule, Cory Joseph portait un superbe masque, lui qui s’était fait mal justement ce jeudi. Et pourtant ? Pourtant c’est le meneur qui réalisera un match quasi-parfait, avec 18 points et 9 passes à un incroyable 100% de réussite au tir. Il fallait un peu de tout pour que Toronto gagne hier soir, et ce sont malheureusement les Pacers qui y ont eu droit. Comme cette performance rare du meneur, comme ces 27 points de Norman Powell… avec 19 lancers francs provoqués. Oui oui, 19 lancers pour un joueur dont la place dans le cinq majeur n’était même pas envisageable il y a quelques semaines. Et quitte à rendre la soirée somptueuse, pourquoi ne pas avoir des envolées de Terrence Ross à l’arceau, et 19 points de Delon Wright en sortie de banc ?

Indiana a totalement craqué en seconde mi-temps, après avoir gardé le regard sur leurs adversaires lors de la première. Seulement quatre pions d’écart, qui se transformeront en six, puis dix, puis treize, puis seize. Et pendant ce temps-là ? Frank Vogel, qui ne sait vers qui se retourner, et dont l’équipe croit à peine en ses chances. Même Paul George, qui renversait des bières au premier rang et se blessait pendant la rencontre, y croyait à peine. Quand votre leader n’est pas présent mentalement, difficile d’attendre quoi que ce soit de la part du reste de l’armée. C’est donc une magnifique huitième place qui a été offerte en guise de cadeau cette nuit, puisque les Pistons ont écarté les Wizards et qu’une telle performance collective méritait bien une tarte dans la gueule au niveau du classement. Heureusement ? Il reste encore du temps pour que cette équipe se reprenne. Trois petits matchs pour être précis, face à des cylindrées assez faibles (Nets, Knicks et Bucks). De quoi entrevoir aisément un retour au siège numéro 7 d’ici jeudi prochain. Seulement, c’est davantage dans l’attitude et l’ambition que ces Pacers ont déçu hier soir. Avec l’opportunité de se mettre à l’abris et profiter de nombreuses absences en face, Monta Ellis et ses potes ont finalement baissé les bras. Pour une équipe qui souhaite justement chauffer du gros morceau au premier tour des Playoffs, on a connu mieux comme démarche au finish…

Défaite 111 à 98, avec une feuille de match à rendre fou n’importe quel fan de la franchise jaune, bleue et blanche. Heureusement que la fin de saison approche et les adversaires à jouer sont loin d’être merveilleux.

Couverture

Source image : Chronicle Herald


Tags : Pacers