Coach Rankings – Mars : peut-on ne pas récompenser Steve Kerr ?

Le 05 avr. 2016 à 15:42 par Alexandre Martin

Nous arrivons à la toute fin de la saison régulière, ce coach rankings sera donc le dernier de l’exercice avant la remise officielle des trophées par les instances et nous pourrons alors voir si nos recommandations et avis tout au long de l’année ont été respectés. 

Ce coach rankings prend en compte le classement de chaque franchise depuis le début de la saison, ainsi que l’évolution du bilan au cours du dernier mois et les décisions prises par les hommes aux tablettes pour faire face aux blessures et suspensions en tous genres.

Statistiques arrêtées au 3 avril 2016.

PlaceJoueurCommentaire

10
(=)

Rick Carlisle
Rick Carlisle
Alorq qu’en arrivant à la fin mars on croyait ces Mavericks au bout du rouleau et près de quitter le Top 8 de l’Ouest, ils ont enchaîné 4 victoires de suite dernièrement et se maintiennent dans les playoffables. Carlisle jongle avec les blessures, les méformes et les armes à sa disposition en réussissant toujours à tirer le meilleur de son groupe. Dallas attaque toujours aussi bien, Dallas est toujours en vie et Carlisle reste dans notre Top 10. Bilan : 39 – 38. 103 points marqués par match. Un jeu varié, collectif et agréable à regarder.

9
(Entrée)

Stan Van Gundy
Van Gundy aime Greg Monroe
La grosse victoire à Chicago samedi dernier est un symbole du travail de Van Gundy cette saison avec les Pistons. Le talent est bien présent au sein de l’effectif et SVG sait le mettre en valeur malgré un banc très faible. C’est là l’une des grandes forces du coach moustachu : il tire le meilleur de son jeune groupe et le fait progresser aussi bien collectivement qu’individuellement et mentalement. Sauf incroyable retournement de situation, Detroit va retrouver les Playoffs et il le doit en grande partie à Van Gundy.Bilan : 41 – 36. Presque 102 points marqués par rencontre. Une philosophie de jeu claire à laquelle les joueurs adhèrent. 

8
(-1)

Dave Joerger
TrashTalk Survey
Dave Joerger a eu à utiliser pas moins de 28 joueurs cette saison au sein de son groupe avec notamment des no-name absolus récemment quand l’infirmerie a carrément commencé à déborder. Malgré tous ces changements, une attaque parfois faible et une défense au niveau d’intensité variable, Joerger parvient pour le moment à faire en sorte de maintenir les siens à la cinquième place de l’Ouest. Mais attention, ça chauffe, les Blazers sont juste derrière et la série en cours de six défaites consécutive n’est pas rassurante. Bilan : 41 – 36. Un groupe mentalement très costaud et toujours motivé. Faculté impressionnante à tirer le meilleur de joueurs de niveau D-League. 

7
(-2)

Terry Stotts
Terry Stotts
Malgré la petite baisse de régime de ses gars en mars (8 victoires pour 8 défaites), Terry Stotts a réussi à maintenir une belle harmonie sur et en dehors des parquets. Les Blazers visent désormais la cinquième place de l’Ouest puisque Memphis chute. Ils pourraient alors affronter les Clippers au premier tour ce qui donnerait l’occasion à Stotts de confirmer son excellent travail sur la régulière lors d’une série face un grosse écurie. Bilan : 41 – 37. Un jeu collectif impeccable en attaque avec un groupe qui sait s’appuyer sur ses points forts. Des jeunes qui progressent. Petit bémol : une défense encore trop friable par moments. 

6
(=)

Steve Clifford
Steve Clifford
Alors qu’il leur reste 6 matchs à jouer, les Hornets sont déjà sûrs d’aller en Playoffs. Ils sont même encore en course pour le podium de l’Est ! C’est dire à quel point le boulot de Clifford est ciselé et commence à payer. Ce bon Steve utilise à merveille les ressources de son roster. La réintégration d’Al Jefferson en sortie de banc fonctionne, Kemba Walker prend de l’envergure, Nico Batum fait sa meilleure saison en carrière, Cody Zeller est un poison pour les intérieurs adverses… Bref, ces Hornets vont arriver en post-season prêts à créer des surprises. Bilan : 44 – 32. Un jeu équilibré, un groupe très bien dans sa tête et des ambitions qui grandissent. 

5
(+4)

Erik Spoelstra
Erik Spoelstra
10 victoires pour 5 défaites en mars. Le Heat s’est mis à attaquer à grande vitesse. Du coup, Goran Dragic s’éclate et pèse sur les résultats pendant qu’Hassan Whiteside trouve un rôle très important en sortie de banc. Si bien que Miami se positionne en candidat très sérieux et à éviter en Playoffs et cela est bien l’oeuvre d’Erik Spoelstra qui va connaître ses sixièmes joutes de post-season en sept saisons. Et dire que Chris Bosh n’a pas foulé un parquet depuis le 9 février dernier… Bilan : 44 – 32. Une défense très solide, une attaque retrouvée. Se débrouille mieux que personne avec ce qu’il a. 

4
(-1)

Brad Stevens
Brad Stevens, coach rookie
Il n’a pas encore 40 ans mais Brad Stevens peut d’ores et déjà être considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs de la Ligue. Ce qu’il fait avec Boston cette saison ne peut qu’être salué. Le mois de mars a été difficile (7 victoires – 7 défaites) mais les Celtics restent solides. Ils l’ont prouvé encore une fois avec ce succès magnifique à l’Oracle Arena où ils sont donc les seuls à avoir gagné sur l’exercice en cours. Stevens tient parfaitement son groupe, ça se bat, ça fait partager la balle et le TD Garden attend désormais les Playoffs avec impatience. Bilan : 45 – 32. Une grosse attaque capable d’aller chercher une victoire à Golden State. Anything else ? 

3
(+1)

Dwane Casey
Dwane Casey maintenu à son poste
Si les Raptors sont désormais assurés de terminer au minimum deuxièmes de l’Est , c’est en grande partie dû au très bon boulot de Dwane Casey. Il a su utiliser à merveille son effectif profond et talentueux tout au long de l’année pour en faire une escouade redoutable des deux côtés du terrain. Une escouade capable de gagner aussi bien en défendant dur qu’en attaquant sur un gros volume tout en économisant ses meilleurs joueurs lors des récents matchs. Objectif : passer un tour de Playoffs et aller se frotter à du gros sur une série au meilleur des 7 maintenant. Bilan : 51 – 25, encaisse moins de 100 points par match. Attaque assez variée. Equipe qui semble avoir progressé mentalement.

2
(=)

Gregg Popovich
Gregg Popovich
16 rencontres pour les Spurs en mars et 13 victoires dont une assez impressionnante de rigueur et de tactique contre Golden State. Pop est bien l’un des meilleurs coachs de l’histoire, il le prouve encore cette année : Kawhi Leonard passe des caps comme on enfile des perles, LaMarcus Aldridge est parfaitement intégré et les Spurs vont à priori arriver en Playoffs avec un effectif au complet, prêt à en découdre avec toute équipe qui tentera de se mettre sur leur chemin.
Bilan : 64 – 12. Invaincu à domicile, en route pour le 41 – 0 à San Antonio et la meilleure défense (92,6 points encaissés par match en moyenne). 

1
(=)

Steve Kerr
Steve Kerr - Michael Jordan
Les Warriors ont joué 17 fois au mois de mars et n’ont perdu que deux fois. A chaque fois Steve Kerr a réussi à faire en sorte que ses hommes repartent tout de suite du bon pied, comme après cette défaite à domicile contre les Celtics en tout début avril. Il essaie tant bien que mal de gérer la pression qui augmente au fur et à mesure que son escouade s’approche du record mythique des Bulls de Jordan. Une tâche pas évidente mais quand on voit le niveau et l’intensité auxquels les Guerriers de la Baie jouent au basket, on ne peut que se dire que le coach blondinet a des pouvoirs magiques. Bilan : 69 – 8. Meilleure attaque de la Ligue (plus de 115 points par match) et plus que jamais sur les traces des 72 victoires des Bulls de 1995-1996. 

Mention spéciale à Billy Donovan qui a pris le temps de regarder notre apéro dédié au Thunder et en a tiré les conclusions qui s’imposaient pour mettre le Thunder sur de bonnes bases avant les Playoffs. Mention spéciale également à Quin Snyder qui s’il emmène Utah en post-season méritera une belle considération. 

Le Coach de l’année sera décerné une fois la saison régulière terminée. Même s’il n’a pas été présent sur le banc pendant tout l’exercice, Steve Kerr parait incontournable tant les Warriors sont historiques. A suivre…

Source image :Kelley L Cox-USA TODAY Sports