15 000 dollars d’amende pour Julius Randle : la NBA n’a pas kiffé son interprétation de Sam Cassell

Le 02 avr. 2016 à 10:02 par Benoît Carlier

Julius Randle

Ce n’est encore pas demain la veille que l’on va parler de maturité dans l’effectif de Los Angeles. Dernière preuve en date, cette célébration un poil provocante de Julius Randle après son tir de la gagne face au Heat en prolongation (102-100). Ici on adore, dans les bureaux de la NBA un peu moins…

C’est vrai que les Lakers n’avaient pas suffisamment de problèmes en ce moment. Du coup, le sophomore a eu la bonne idée de célébrer son game-winner d’une manière que l’on connaît assez bien depuis que Sam Cassell l’a largement démocratisée dans les années 90 et 2000. Un geste qui en dit long sur la taille de son short et la capacité maximale de sa brouette de jardin. Malheureusement, pas vraiment le genre d’image qu’Adam Silver apprécie regarder en se brossant les dents le mercredi soir. Julius Randle s’est donc réveillé avec une belle facture dans sa boîte aux lettres, hier matin, lui réclamant un chèque de 15 000 dollars à l’ordre de l’Association pour son comportement jugé “obscène” et peu en adéquation avec l’image qu’essaye de véhiculer la Ligue auprès du grand public.

“C’était juste pour s’amuser mais ce n’est pas grave,” expliquait-il à ESPN. “Ce n’est pas très important. Maintenant la blague portera sur moi. Nous sommes déjà concentrés sur le prochain match.”

Pour sa défense il faut dire que ce n’est pas tous les jours que les Lakers tapent un gros poisson, encore moins avec ce type de scénario hollywoodien qui donne encore envie aux fans du Staples Center de revenir au stade malgré un bilan désastreux. Du coup, l’ancien de Kentucky a voulu rentabiliser la victoire en faisant parler d’elle plus longtemps, quitte à passer pour un voyou auprès des grandes instances de la Ligue. Malheureusement pour lui, ce n’est pas ça qui fera doubler le ratio de victoires de son équipe cette saison.

Une chose est sûre, on n’a peut-être pas beaucoup parlé des Lakers cette saison mais c’était à chaque fois pour de très bonnes raisons et toujours en rapport avec leurs performances sportives. Pas de doute, on sent l’influence et la poigne de Byron Scott depuis qu’il est arrivé dans la Cité des Anges.

Source : ESPN

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