Playoffs des générations - 2000 vs 2003 : les papys attendent sans trembler les futures légendes

À quelques semaines des Playoffs, nous nous sommes posés pour voir ce que la lutte pourrait donner. Puis on a complètement craqué en pensant aux légendes qui risquaient de nous quitter cet été, ce qui a fait tilt dans nos cerveaux. À quoi ressemblerait un tableau jusqu’au titre si les différentes générations de Draft encore présentes dans la Ligue s’affrontaient ?

Retrouvez le principe de la compétition ici !

Le premier tour a livré son verdict, et les anciens poursuivent leur chemin tout comme la génération 2003 pour se rencontrer dans ce premier choc des quarts de finale. Une affiche attendue tellement les deux équipes semblaient supérieures à leurs adversaires sur le papier, ce que vos votes ont confirmé. Présentation du duel.

Présentations des équipes

Draft 2003 : les futures légendes

5 majeur : Kirk Hinrich, Dwyane Wade, LeBron James, Chris Bosh, Zaza Pachulia

6ème homme : Carmelo Anthony

Reste de la rotation : David West, Chris Kaman, Leandro Barbosa, Steve Blake, Mo Williams, Kyle Korver, Nick Collison, Boris Diaw

Mascotte : la touche sourire de l’équipe, Kendrick Perkins

Draft inconnue : les ancêtres

5 majeur : Andre Miller, Kobe Bryant, Paul Pierce, Kevin Garnett, Tim Duncan

6ème homme : Dirk Nowitzki

Reste de la rotation : Manu Ginobili, Vince Carter, Mike Miller, Jamal Crawford, Jason Terry, Metta World Peace, Chris Andersen, Elton Brand

Mascotte : Tyronn Lue, qui sera le coach de cette équipe.

Les parcours

Deux qualifications sans trop vibrer, puisque les anciens ont fumé la cuvée 2001 4 manches à 1, pendant que la promo 2003 sweepait son homologue de 2002. il faut dire qu’il n’y avait pas grand monde en face, ce qui permet à chaque groupe d’arriver pépère pour ce second tour, où la lutte sera bien plus acharnée. En effet, les deux sélections figuraient clairement parmi les favoris de ce côté du tableau grâce à leur mélange de talent et d’expérience.

L’opposition

Les choix tactiques pourraient bien être les facteurs déterminants dans cette série. Les deux équipes possèdent suffisamment de profondeur pour tenter différentes approches et appuyer là où ça fait mal chez l’adversaire. On pense en particulier au rythme que James, Wade et consorts peuvent imprimer aux rencontres, bien trop élevé pour les vieilles articulations adverses. Mais en face, on a du lascar qui connait les joutes printanières, qui connait le sacrifice individuel à faire pour permettre au collectif de briller – enfin pour Kobe on ne sait pas. On sait doser les efforts et le cerveau compensera ce que les muscles ne peuvent plus apporter. La mène est certes un peu faible, mais celle de 2003 ne fait pas rêver non plus. On priera juste pour que les papys ne se blessent pas, histoire d’avoir le duel jusqu’au bout.

Les facteurs X

Plus qu’un joueur, c’est une option tactique qui peut faire très mal si la génération 2003 tente un coup de poker. Il s’agit de faire glisser LeBron à la mène pour inclure Melo dans la rotation, aux côtés de Bosh et Wade, le tout complété par Kyle Korver. Une version sur-vitaminée du Heat de la période Big Three qui offrirait bien des cauchemars à la défense adverse. Attention cependant à ne pas souffrir de l’autre côté du parquet…

Chez les ancêtres, c’est ce conglomérat de mecs capables de retourner un match en sortant du banc qui peut faire la différence. Imaginez un peu Dirk qui vient vous assassiner en ne jouant qu’une vingtaine de minutes dans le match. Idem pour Manu Ginobili et Jamal Crawford qui ont l’habitude d’apporter ce brin de folie. Et dieu sait qu’il le faudra !

Le duel

Comment passer à côté de la nouvelle confrontation entre Paul Pierce et LeBron James ? Combien de fois les mecs se sont toisés en Playoffs ? Combien de matchs ont-ils passé à défendre l’un sur l’autre ? Combien de discussions amicales ont-ils pu avoir ? Un nombre incalculable, et nul doute que LBJ se serait bien passé de devoir se coltiner une fois de plus “The Truth” car même vieillissant, l’ancien des Celtics sait élever son niveau de jeu lorsque la rencontre sent la poudre. S’il y a un dernier shoot à prendre, comptez sur lui. Peut-on en dire de même pour LeBron ?

L’avis de la rédaction

On aimerait dire les anciens, pour l’affection qu’on porte à ce groupe de légendes qui vont bientôt tirer leur révérence. Mais la sélection nous semble trop juste physiquement pour tenir le choc face à l’armada de 2003.