Pas de Steve Kerr avant le All-Star Game normalement : no souci, Luke Walton tient la baraque

Le 05 nov. 2015 à 16:57 par Leo

Invaincus et flamboyants en ce début d’exercice (5-0), les Warriors de Golden State tournent à plein régime en dépit de l’absence de leur maître à penser n°1, à savoir Steve Kerr. Une absence qui n’inquiète pas vraiment les différents intéressés, plus préoccupés par la santé et le repos supplémentaire qu’ils pourraient lui accorder en remportant match sur match.

Selon un joueur de l’effectif, l’ancien sniper des Bulls et des Spurs ne devrait donc pas retrouver ses palettes et ses feutres avant le mois de février. 30 oppositions sont au programme pour Stephen Curry et ses comparses avant cette marque sur le calendrier qui sonnerait le retour en forme de l’ami Steve sur les bancs NBA. Souffrant du dos dès la fin de la saison dernière, celui-ci a dû passer sur le billard pour se faire opérer et ne pas compliquer le reste de son existence lorsqu’il sera en retraite. Ainsi, dans le but de se remettre de ce pépin bien embêtant à l’avenir, il a nommé le fils de Dark Vador Bill, c’est-à-dire le fringant Luke, afin de mener les Guerriers de la Baie d’Oakland vers un back-to-back rêvé, le temps qu’il se rétablisse totalement. Or, tout fonctionne comme sur des roulettes et personne, “Stevie” le premier, ne se fait de bile à l’heure actuelle. Bien au contraire…

Ironisant même sur la situation, déclarant que ses gars “avaient vraiment besoin de lui” au vu des excellents résultats obtenus, Steve Kerr a encore de la marge avant de s’arracher les cheveux ou de se faire bouffer par les angoisses d’une équipe qui serait mal gérée, littéralement au fond du trou. En l’occurrence, Luke a pris les clés de la Ferrari de manière bien responsable, avec un tel soin que Kerr peut dormir sur ses deux oreilles pendant de nouvelles semaines de parfaite quiétude à ce rythme. Stephen Curry gambade sur Mars, Draymond Green joue chaque match comme si c’était son dernier, tous les éléments du roster sont au diapason : pourquoi vouloir à tout prix crier au loup dans pareille configuration, dans un tel havre paradisiaque ?

En revanche, que ce fut dans le bonheur ou dans la misère la plus abyssale, Kerr n’aurait apparemment pas été apte à retrouver ses poulains, peu importe le contexte. Son dos le ferait encore souffrir et c’est une véritable aubaine que les Warriors aient lancé leur saison d’une si dominante manière, chirurgicaux à tous les étages. Pourvu que ça dure…

Source texte : Sports Illustrated

Source image : Carlos Avila Gonzalez, The Chronicle


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