Posey, Pat Riley annonce la couleur : “le Heat a tout pour être champion”
Le 09 sept. 2015 à 20:31 par Nicolas Meichel
Auteur d’une bonne intersaison, Miami s’est donné les moyens de rivaliser avec les meilleures écuries de l’Est cette saison. Et pour Pat Riley, le Heat possède désormais toutes les pièces nécessaires d’une équipe championne. Rien que ça.
Après avoir raté les Playoffs pour la première fois depuis 2008 la saison dernière, la franchise floridienne gérée par Pat Riley va essayer de rebondir cette année avec une équipe renforcée, qui a franchement fière allure sur le papier. Goran Dragic et Dwyane Wade ont prolongé, le prometteur Justise Winslow a été drafté, Luol Deng a décidé de rester et des joueurs solides ont été signés pour renforcer le banc (Gerald Green, Amar’e Stoudemire). Complet au niveau du cinq majeur et possédant une profondeur d’effectif intéressante, le Heat devrait logiquement être l’une des grosses équipes de la Conférence Est cette saison, aux côtés des Cavaliers, des Bulls, des Hawks et des Wizards (voire des Raptors et des Sixers). Et sans surprise, “Patoche” n’a pas fait la fine bouche lorsqu’il s’agissait de dévoiler les ambitions actuelles de Miami, lui qui était invité sur l’émission radio de Dan Le Batard (ESPN) récemment :
Je pense que l’équipe a tous les éléments d’une équipe championne. Mais gagner le titre dépend d’un certain nombre de facteurs. Je peux les lister, tout comme vous. Il y a l’état de santé qui jouera, les performances de tel ou tel gars, et puis l’adresse…Cependant, je pense que nous avons l’opportunité et les possibilités d’être un candidat au titre. C’est la base avec une équipe comme ça. Nous avons l’opportunité d’écrire un nouveau chapitre, c’est ce que je ressens à propos de cette équipe… Je suis excité par cette saison.
Cependant, le boss de South Beach a avoué qu’il n’était sûrement pas le mieux placé pour parler de ce genre de choses :
Vous demandez à la mauvaise personne. Vous saviez ce que j’allais dire. Si j’étais un coach et que j’avais cinq gars sortis tout droit de la rue, je dirais aussi qu’on pourrait gagner un titre. C’est soit ma naïveté, soit mon esprit de compétition.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il faudra éviter l’infirmerie le plus possible, contrairement à la saison dernière où les blessures étaient la grande spécialité du Heat. Entre Josh McRoberts qui n’a joué que 17 rencontres à cause d’un ménisque déchiré, Chris Bosh qui nous a fait flipper avec son embolie pulmonaire et Dwyane Wade qui a raté ses 20 matchs habituels, Miami n’a vraiment pas été verni. Du coup, le coach Erik Spoelstra n’avait pas d’autres choix que de faire avec les moyens du bord pendant une grande partie de l’année, lui qui a été contraint de modifier son cinq majeur à de nombreuses reprises. Désormais, il possède un effectif bien plus complet et aura donc plus de solutions, ce qui lui permettra de faire souffler certains joueurs qui ont du mal à suivre le rythme de la saison régulière (coucou D-Wade).
Si le Heat parvient à rester en bonne santé, il ne sera vraiment pas bon à prendre. Mais c’est un grand “si” étant donné l’âge moyen élevé de l’effectif (légèrement au-dessus des 28 ans) et l’historique de blessures des joueurs qui le composent…
Source : Miami Herald
Source image : AP Photo
