Preview de la série Golden State Warriors – New Orleans Pelicans : Steph Curry ne compte pas traîner en Louisiane

Ce n’est pas l’affiche la plus attendue de ce premier tour du fait de l’écart qui semble séparer les deux équipes, mais attention à l’enthousiasme des jeunes troupes de Monty Williams qui viennent d’obtenir sur le fil leur première qualification en postseason depuis 2011. Pour suivre les premiers pas d’Anthony Davis en Playoffs, c’est par ici que ça se passe !

Warriors (67-15) et Pelicans (45-37) : la ponctualité contre l’esprit YOLO

Pratiquement en tête de bout en bout cette saison, les Californiens sortent de la plus belle campagne de leur histoire avec un bilan soyeux de 67 victoires pour seulement 15 défaites. Une armada bien en place dès la première journée qui s’est immédiatement rangée derrière son nouveau coach et bénéficie déjà d’un bon vécu de groupe. Les Warriors ont joué le jeu jusqu’au bout lors de cette saison régulière et n’ont perdu que deux fois lors de leurs 18 derniers matches. Ils n’ont plus connu la défaite à l’Oracle Arena depuis le 27 janvier dernier, c’était face aux Bulls…

Le constat n’est pas le même dans le camp d’en face où les Pelicans ont dû batailler jusqu’à l’ultime quart-temps de la saison pour accrocher le wagon des Playoffs. Au sein de la division la plus relevée de la ligue qui enverra finalement ses cinq représentants en post-saison, New Orleans a coiffé le Thunder au poteau pour valider le huitième spot à l’Ouest grâce à une dernière victoire importantissime sur son terrain face aux champions en titre (108-103). Les Pels peuvent surtout remercier leur franchise player à la pilosité si atypique de les avoir porté aussi haut malgré le manque de coopération de Monty Williams sur le banc.

Les affrontements en saison régulière : 3-1 en faveur des Warriors

Avantage Golden State donc, même si NOLA n’est passé qu’à un shoot d’un sans-faute à domicile sur une tentative au buzzer de Tyreke Evans qui rebondira finalement sur la planche, permettant aux Dubs de l’emporter en prolongation au Smoothie King Center mi-décembre. Privés d’Anthony Davis à deux reprises, les Pelicans ne sont donc pas parvenus à tomber le champion de la Pacific Division sans leur « Unibrow » préféré. À noter que le banc des Californiens a fait beaucoup de mal à celui de New Orleans et que l’écart s’est généralement creusé dans le deuxième quart-temps. Une faiblesse sur laquelle doit déjà être en train de bûcher tout le staff des Pels pour tenter de trouver des solutions pour ne pas rentrer au vestiaire avec match perdu au bout de 24 minutes de jeu.

Le bilan de l’infirmerie

Mise à part une petite alerte au niveau du dos pour David Lee – la spéciale des Warriors – qui pourrait l’obliger à manquer le Game 1 demain, tous les acteurs majeurs de cette série du premier tour devraient être présents sur le parquet de l’Oracle Arena ce samedi.

Relativement épargnés par les blessures cette saison, les Dubs espèrent que le karma les laissera enfin tranquilles après s’être acharné lors des précédentes campagnes de Playoffs notamment sur Andrew Bogut et David Lee justement. Les Pelicans vont quant à eux toucher du bois alors qu’ils viennent tout juste d’enregistrer les retours de Ryan Anderson et Jrue Holiday plus récemment encore.

Les facteurs X de la série : Andre Iguodala et Jrue Holiday

Le premier a gentiment accepté de sortir du banc depuis le début de la saison pour les Warriors et mène la cadence dans le second unit aux côtés de Marreese Speights, David Lee et Shaun Livingston notamment. L’ancien franchise player des Sixers a l’expérience suffisante pour faire basculer une rencontre de Playoffs par sa rigueur défensive ou avec une flèche bien sentie dans le money time. Tous les efforts qu’il réalise depuis six mois sont en passe d’être récompensés et il ne refusera pas de prendre ses responsabilités dans cette série.

De l’autre côté, Jrue Holiday retrouvera l’équipe de son grand frère mais n’a rien à lui envier en terme de talent. De retour de convalescence au meilleur des moments suite à sa blessure à la jambe droite qui l’a tenu écarté des parquets près de trois mois, le meneur sera l’une des clés de cette série. Son physique est encore un peu juste (il n’a joué que 20 minutes de moyenne lors des trois derniers matches) mais il pourrait poser quelques problèmes en défense au probable futur MVP de la saison régulière. Son efficacité de l’autre côté du terrain sera également décisive pour espérer marquer plus de points que les « Splash Brothers » à la fin des 48 minutes alors qu’il est le troisième meilleur scoreur de son équipe derrière l’intouchable Anthony Davis et Tyreke Evans. Pour le retour en douceur on repassera…

Le pronostic du Rédacteur : 4-0 pour les Warriors

Il n’y a pas photo entre ces deux équipes sur le papier. Les Warriors sont tout simplement la meilleure équipe de la ligue en saison régulière et leur banc n’a pas d’égal en ce moment. Ils devront tout de même se méfier des Pelicans qui joueront libérés alors que leur saison est d’ores et déjà un succès grâce à cette qualification acquise in extremis. Anthony Davis représente le futur de la NBA et aura à cœur de soigner son entrée en Playoffs. Il peut presque tout faire sur un terrain et il devrait causer bien des soucis à Draymond Green et à la raquette des Dubs. Mais l’heure des grands a sonné et Golden State a déjà prouvé qu’on ne faisait pas dans le sentimentalisme à Oakland. Dans le zoo qui leur sert de stade au printemps, les Warriors ne vont faire qu’une bouchée de New Orleans, ne laissant que les miettes au mono-sourcil. Son heure viendra plus tard… Sweep.

L’analyse de la Team TrashTalk

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Calendrier

Game 1 : New Orleans @ Golden State, 18 avril 3:30 PM (21h30, heure française).

Game 2 : New Orleans @ Golden State, 20 avril 10:30 PM (4h30, heure française).

Game 3 : Golden State @ New Orleans, 23 avril 9:30 PM (3h30, heure française).

Game 4 : Golden State @ New Orleans, 25 avril 8:00 PM (2h, heure française).

*Game 5 : New Orleans @ Golden State, 28 avril, horaire à déterminer.

*Game 6 : Golden State @ New Orleans, 1er mai, horaire à déterminer.

*Game 7 : New Orleans @ Golden State, 3 mai, horaire à déterminer.

* : si nécessaire

Source image : Derick E. Hingle – USA TODAY Sports, via Sport Illustrated