Refuser l’inéluctable : Michael Carter-Williams ne veut pas entendre parler de “tanking” !

Le 14 nov. 2014 à 11:58 par Nicolas

Pour célébrer le retour de Michael Carter-Williams dans la rotation, les Philadelphie 76ers se sont mangés une trompette de 53 points hier soir à Dallas ! Face à un tel manque de niveau, le meneur Sophomore ne considère toujours pas que son équipe joue plutôt le bas de tableau.

MCW” foulait hier soir les parquets NBA pour la première fois de la saison. Et comme cadeau de retour, le jeune meneur de jeu a débuté sa seconde année au sein de la ligue par une très lourde défaite dans le Texas. Ayant déjà égalisé le record de défaites consécutives l’an passé (26), Philadelphie se lance cette saison dans une campagne qui semble emprunter le même chemin. Bien que les dirigeants s’en défendent farouchement, le “tanking” des Sixers devient de plus en plus difficile à cacher !

Devant cette débâcle en devenir, Michael Carter-Williams a cru bon d’exprimer son sentiment sur le sujet, et ce par le biais du site Internet The Players’ Tribune :

“Pour parvenir à intégrer la NBA, il faut être ultra-compétitif. Quand je cirais le banc lors ma première année à Syracuse, j’avais l’habitude de rester dans la salle à m’entraîner au dribble si tard que je devais coller mes doigts à la glu pour les empêcher de saigner. Vous pouvez questionner mon adresse au tir. Vous pouvez questionner ma détente. Mais ne me demandez pas si je me donne à fond à chaque match. Ne me parlez pas de tanking”.

Les performances de “MCW” la saison passée suffisent pour illustrer ses propos. Élu Rookie of the Year, l’ancien point guard de Syracuse a montré qu’il avait le niveau et la motivation pour rivaliser avec les grands meneurs NBA. Le problème ne vient pas de lui mais plutôt de la direction des Sixers…. Merci Sam Hinkie !

Confronté à un avenir qui ressemble fortement au scénario 2013-2014, Carter-Williams s’est rappelé l’effervescence négative qui régnait à Philly l’an dernier, juste avant que la franchise ne mette un terme à sa série de défaites consécutives :

“Nous savions que ça allait être un cirque quand ESPN a envoyé Stephen A. Smith à Philadelphie pour le 27e match face à Detroit. Dans le vestiaire avant l’échauffement, on était envahi de journalistes. On pouvait à peine bouger. Quelqu’un m’a même demandé ‘Qu’est-ce que ça fait de jouer pour l’équipe qui a le plus perdu dans l’histoire NBA ?’ C’était drôle parce qu’on avait même pas encore jouer le match. Tout le monde pensait qu’on allait perdre et établir un nouveau record.”

Pas évident de débuter sa carrière NBA dans une atmosphère comme celle-ci…

Encore une fois : oui, Philly propose un bel avenir à ses fans avec Carter-Williams à la mène et le duo Nerlens Noel – Joel Embiid dans la raquette. Mais, au fil des saisons, cela se résume souvent en de beaux rêves pour les supporters. Les défaites, elles, sont bien réelles !

Source : Bleacher Report

Source couverture : USA TODAY Sports