Street Credibility : Mike Dunleavy Jr est un vrai dur

Le 14 mars 2014 à 09:09 par David Carroz

Il y a une semaine, tout le monde s’était bien marré lorsque Taj Gibson annonçait que Mike Dunleavy Jr. était un pur gangster. Il faut dire que l’ailier des Bulls n’a pas trop un physique à faire peur. Mais hier soir, lors de la victoire face aux Rockets (111-87), l’ancien joueur de Duke a prouvé qu’il était bien un dur après avoir subi un passage en force de Chanler Parsons en début de deuxième quart temps.

Sur le passage en force, l’ailier de Houston donne involontairement un coup de coude au visage du joueur des Bulls. Conclusion, arcade ouverte. Pas un souci pour Mike Dunleavy Jr qui, très lucide, se relève et repart en trottinant vers son banc pour se faire soigner. Il rentre alors aux vestiaires afin de se faire recoudre par le staff médical, et les commentateurs annoncent même que le match est sûrement fini pour lui.

Mais après la mi temps, Mike Dunleavy Jr est de retour avec dix points de suture. Il va en profiter pour faire mal à son tour aux Rockets. Pas en donnant des coups (peut être un ou deux en douce) mais en scorant 18 de ses 21 points pour permettre aux Bulls de créer l’écart dans le match. Dunleavy, vainqueur par KO.

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Ce qui n’a pas manqué de faire réagir son coéquipier Joakim Noah -auteur lui aussi d’un gros match puisqu’il frôle encore le triple double : 13 points, 10 rebonds, 9 passes- qui s’est bien moqué de lui.

“Finalement, il donne un peu de crédibilité à Duke.” – Joakim Noah.

Avec l’arrivée de la March Madness et la réputation d’excellence de Duke, cette remarque n’est pas étonnante et plutôt sympathique pour Mike Dunleavy Jr. Ou alors était-ce juste un tacle vicieux à Carlos Boozer, lui aussi issu du même programme, mais qui ne brille pas forcément avec les Bulls (18 points à 9/19 et 7 rebonds tout de même pour lui hier). La deuxième solution est peu probable vu l’état d’esprit de Jooks et l’importance qu’il apporte à ses coéquipiers. Dream Team du Ghetto.

Source: Bleacher Report

Source image de couverture: Bleacher Report