Chet Holmgren en mode Playoffs : 26 points à 9/13 lors du Game 2 face aux Pels

Le 25 avr. 2024 à 06:25 par Giovanni Marriette

Chet Holmgren 25 avril 2024
Source image : NBA League Pass

Quand on a vu le début de match de Chet Holmgren, on est parti chercher la photo de Wilt Chamberlain avec sa pancarte des 100 points, prêts à faire péter Photoshop, parce que le rookie du Thunder était parti pour en coller 200. Au final la Licorne s’est arrêtée à 26, mais quel match du rookie, QUEL MATCH !

Le récap de la ballade d’OKC c’est juste ici !

Et les stats maison c’est juste là !

Le premier duel de ce match aura été aussi âpre que très vite oublié. Jonas Valanciunas vs Chet Holmgren, la Bête et la Bête, deux baskets opposés mais qui se rencontrent en un point sur ce premier quart : le ballon rentre dans le panier. 11 points de rang pour l’ogre de Lituanie, celui qui se brosse les dents avec une tronçonneuse, celui qui se cure les oreilles avec une faux. Mais en face la “brindille” (du moins face à Jonas) Chet Holmgren tient le choc, conteste la puissance du J et répond du tacotac en scorant sur chaque possession en face. 15 points à 100% au tir dans le premier quart (4/4 dont 3/3 du parking et 4/4 aux lancers), le mec est donc en train de rattraper le facteur pour remplacer les Wemby par des Chet dans les enveloppes du ROY.

Plus sérieusement ? Si Jonas Valanciunas est trop ciblé par l’attaque d’OKC et doit vite sortir et laisser sa place à Larry Nance Jr. par exemple, Chet continue pour sa part de dominer, et donne l’impression match après match qu’il joue dans cette ligue depuis dix ans au moins. 15 points, 11 rebonds et 5 contres au Game 1 ? 26 points, 7 rebonds et 2 contres cette nuit, à 9/13 au tir, et une intensité qui ne s’est jamais atténuée, jusqu’à ce dernier contre quelques secondes avant sa sortie, sous les applauses d’un Paycom Center sous le charme.

Si le Thunder a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’accéder au sommet, sa saison est d’ores et déjà réussie. Grâce à Mark Daigneault, grâce à Shai Gilgeous-Alexander, mais grâce, aussi et énormément, à ce grand zinzin de Chet Holmgren. Et lui tu lui parles pas d’Playoffs.


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