Celtics – Heat (101-111) : coup de tonnerre à l’Est, Miami l’emporte à Boston et récupère l’avantage du terrain !

Le 25 avr. 2024 à 04:09 par Giovanni Marriette

Pat Riley 25 avril 2024
Source image : NBA League Pass

Ils sont incorrigibles. Ils vont nous refaire le coup chaque année. Privés de Jimmy Butler et dans une antre qui n’avait connu la défaite que 4 fois en 42 rencontres cette saison, le Heat de Miami a offert une merveille de Game 2 pour l’emporter à Boston. Ils sont incorrigibles. Ils vont nous refaire le coup chaque année. 

Les stats maison de ce banger absolu du Heat c’est juste ici

Pincez très fort votre oreille, vous ne rêvez pas.

Même si, à force, vous devriez être habitué et, par conséquent, ne plus être étonné.

Le Heat, c’est cette équipe de soldats qui, chaque année et quoiqu’il arrive, débarque en Playoffs et, pardonnez-moi l’expression, fait chier son monde. Ça peut sortir très vite, dès le premier tour, tout comme ça peut aller jusqu’aux Finales NBA, c’est quand même arrivé deux fois depuis quatre ans, failli trois. Nous verrons bien où tout ça nous mènera cette année, mais la franchise de South Beach a au moins – déjà – gagné ceci : les Celtics vont faire la gueule pendant au moins cinq jours.

Pourquoi ? Car cette nuit, à l’occasion de ce match 2 entre deux équipes qui ne se connaissent que trop bien, le Heat a littéralement pris feu, sans mauvais jeu de mot. Il a pris à 3-points, il a pris feu du “parking”, comme disent les futurs boomers. 23/43 à 3-points, 6/11 pour Tyler Herro, 5/6 pour Caleb Martin et 3/4 pour Nikola Jovic, et à l’intérieur de la zone… bah c’était pareil avec, notamment, un Bam Adebayo Duncanissime en deuxième mi-temps.

Dans la chronologie de ce Game 2, le Heat n’a pas toujours été maitre. Un énorme premier quart de Jayson Tatum, Jaylen Brown qui pète un câble et qui en plante 15 au deuxième, Sam Hauser qui pointe par deux fois le bout de son nez, tant de passages lors desquels Boston montrait que malgré toute la verve floridienne, le talent était en quantité supérieur à Boston. Sauf qu’à Boston le talent est une chose mais l’envie, la résilience même, en est une autre. Jaime Jaquez Jr. qui joue les… leaders (?!?!) alors qu’il est rookie, Tyler Herro qui n’a jamais été aussi propre et lucide dans ses choix, Caleb Martin qui entrerait dans la discussion du GOAT s’il affrontait Boston 45 fois par an… tout le monde contribue, à part Duncan Robinson qui reste nul et qui sert donc de leurre, c’est déjà ça.

Peu à peu les C’s comprennent ce qui leur pend au nez, et peu à peu ce qui leur pend au nez finit par leur exploser à la figure. Une victoire du Heat, à Boston, et une série complètement relancée à 1-1 avec deux matchs à venir à Mayami. Boston reste l’un des deux grands favoris au titre avec Denver, Boston réagira peut-être en tabassant le Heat deux fois chez lui, mais, c’est désormais choses faite, Miami aura au moins fait douter les C’s le temps d’une petite semaine, et ça c’est le monde dans lequel les joueurs d’Erik Spoelstra en perdent un chez eux dans la série. Parce que ça, c’est encore loin  d’être fait…

Une soirée étoilée au printemps, le deuxième album de Norah Jones, de la charcuterie corse. Le film Remember Me, Stella dans la Super Patrouille, un lit douillet après une nuit de NBA à la télé. Voici une liste exhaustive de ce qui peut procurer de belles émotions, et vous pouvez rajouter le Miami Heat en Playoffs. Enfin, sauf si vous êtes fans des Celtics.