Play-in tournament : les Sacramento Kings survivent en terrassant les Warriors (118-94) !

Le 17 avr. 2024 à 07:14 par Julien Vion

Sacramento Kings 17 avril 2024
Source image : NBA League Pass

Les Sacramento Kings, dans le sillage notamment d’un excellent Keegan Murray, ont parfaitement exécuté leur plan de jeu devant leurs fans pour commencer leur play-in tournament. Les Warriors, perdus dans presque tous les secteurs du jeu, ont suffoqué et se sont logiquement inclinés face aux hommes de Mike Brown. 

Les stats maison de la masterclass des Kings ici

Ouvrez un livre de basketball, cherchez “faire un super match” et vous tomberez sans doute sur la performance des Kings cette nuit. Prenez ce même bouquin, et tout au fond – à la dernière page – un petit encadré est consacré aux disasterclass. Les Warriors ne devraient pas être loin.

Dès le début de la rencontre, le Golden 1 Center de Sacramento est au diapason. Le speaker lance des incessants “Keeeegan”, tous suivis d’un “Muraaaaay” qui respire la bonne humeur. Car le meilleur joueur sur le parquet en première mi-temps, c’est bien le sophomore de Sac-Town. Trop fort en attaque, hyper focus en défense, Keegan Murray est dans un canapé Kings size.

Keegan Murray with 3 early threes!

Kings/Warriors looking to keep their seasons alive on TNT 🍿 pic.twitter.com/PPMJ8lqrux

— NBA (@NBA) April 17, 2024

En face, Golden State se noie. Steph Curry n’a aucune opportunité de caler un shoot, Andrew Wiggins est tout aussi discret et Klay Thompson n’avait pas eu le mémo que le match était aujourd’hui. Le boulot de Jonathan Kuminga et des jeunes titis permet aux Warriors de survivre, mais la soirée part mal. Le groupe de Steve Kerr cale un run miraculeux pour revenir à 54-50 à la mi-temps et récupérer un peu de momentum, mais l’impression visuelle est terrible. 4 points de retard, ressenti 15… qui vont vite devenir 15.

Pour épauler Murray, la surprise du chef s’appelle Keon Ellis. Il en a fait voir de toutes les couleurs à GS, comme dans le ton de sa coupe de cheveux. Des interceptions de mort de faim, des trois qui font mal aux fesses, et une envie un million de milliards de fois supérieure à l’attitude affichée par les vétérans de la Baie. Keon se permet même un gros bash sur le Chef au buzzer du troisième quart-temps. Ligne de stat finale pour le role player ? 15 points (3/4 du parking), 4 rebonds, 5 passes, 3 interceptions, 3 contres. Au four, au moulin, à la grande distribution et même à la dégustation. Grande jugador.

KEON ELLIS DOES IT AGAIN 🔒

He’s got 3 blocks and 3 steals through 3 quarters on TNT! pic.twitter.com/dKo8qaNRyp

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Alors que Moses Moody et Brandin Podziemski sont les deux seuls moteurs des Warriors en fin de match, Sacramento met le couvercle. De’Aaron Fox et Harrison Barnes se relayent pour punir à 3-points, et chaque perte de balle adverse est exploitée à vingt-mille à l’heure. Intelligents en défense, en pression constante sur les remontées de balle, cherchant toujours l’extra passe… toutes les raisons étaient bonnes pour les supporters dans la salle de finir en célébration hélice. Merci Keon, merci Murray. Le sophomore termine d’ailleurs la rencontre avec 32 points et 8 bombinettes du parking : du Curry sur la tronche de Curry, il fallaitt le faire.

Pour terminer, quoi de mieux que d’évoquer le match de Klay Thompson. Un mot : perdu. Une stat : 0/10. Pas au sens figuré, mais bien au sens propre. Aucun point inscrit, dix tirs ratés et un énorme 0/10 qui définit bien la  soirée offensive des Warriors. La soirée défensive aussi. Et le bilan final de la saison finalement. Alors maintenant ? Les commentateurs rappelaient déjà les grandes lignes de la dynastie en évoquant un gros rideau. Ça fait tout drôle.

Les Sacramento Kings ont signé leur plus large victoire face aux Warriors depuis… 2006. 118 à 94 score final, le massacre est total. Le Beam est tout violet, et le chemin continue vendredi en Louisiane, dans un match couperet face aux Pelicans.


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