Tyrese Haliburton : “J’espère rester toute ma carrière chez les Pacers”

Le 16 févr. 2024 à 15:41 par Alexandre Taupin

Tyrese Haliburton Indiana Pacers 5 janvier 2024
Source image : NBA League Pass

Véritable joyau des Pacers, Tyrese Haliburton adore sa vie à Indianapolis et il ne se voit pas plier bagages de sitôt. Le meneur s’imagine même faire toute sa carrière dans l’Indiana. 

Arrivé chez les Pacers à la NBA Trade Deadline 2022 en provenance de Sacramento, Tyrese Haliburton met tout le monde d’accord dans l’Indiana. Passeur de génie, joueur showtime, le prince Hali s’impose petit à petit comme l’un des grands noms pour le futur de la NBA. Dans son sillage, les Pacers retrouvent aussi du mordant avec une sixième place à l’Est et potentiellement une première participation aux Playoffs depuis 2020.

Dans le style de jeu très (très) offensif des Pacers, Tyrese Haliburton brille de mille feux par ses décalages, sa vision du jeu et la folie qu’il apporte sur le terrain. Le fit entre les deux parties colle à la perfection et à première vue, le mariage a de bonnes chances de durer un moment. Contractuellement parlant déjà, Haliburton a déjà juré fidélité aux Pacers sur la durée puisqu’il est lié à la franchise jusqu’en 2029. Il n’aurait alors que 29 ans et pourrait tenter sa chance avec une autre équipe, peut-être dans un plus gros marché qui sait ? Au moment d’écrire ces lignes, ce n’est visiblement pas dans les plans du prodige de bientôt 24 ans (il les fêtera à la fin du mois).

Interviewé par Marc J. Spears de Andscape, le joueur a exprimé son envie de finir sa carrière à Indiana, au sein d’une franchise qu’il voit désormais comme sa maison.

“Je fais partie de cette organisation à long terme. J’espère en faire partie pour le reste de ma carrière. C’est un choix naturel pour moi car je me sens chez moi. Tout est comme à la maison. Ma famille vit également à Indy. C’est facile pour mes amis de prendre la voiture, de me dire qu’ils viennent le soir même et de se rendre à un match. Ce n’est que cinq heures, ce qui n’est rien pour les gens du Midwest. C’est tout à fait naturel et c’est pour ça que j’aime ça”.

Évidemment, on n’est pas nés de la dernière pluie et les déclas d’amour envers les équipes sont très courantes en NBA. De nombreux joueurs ont déjà dit de pareilles paroles et ensuite demandé un trade quelques années plus tard car le projet ou les envies avaient changé. Il y a déjà 5 ans et demi de contrat sur le bail. En NBA, c’est une éternité. Combien de choses peuvent changer d’ici là ?

Peut-être qu’Indiana aura trouvé les armes pour aller remporter un premier titre dans son histoire. Si c’est le cas, on peut imaginer qu’Haliburton voudra sans doute marcher dans les pas de Reggie Miller en tant qu’icône locale. Il y a aussi le scénario dans lequel la franchise n’arrive pas à franchir un cap et comme Paul George avant lui, Tyrese commence à trouver le temps long. On a le temps de voir tout ça mais au moins le message est passé et la direction se frotte sûrement les mains à l’idée de conserver un tel joueur sur la durée.

Source texte : Andscape


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