La saison 2023-24 des San Antonio Spurs… dans leur pire cauchemar

Le 25 sept. 2023 à 15:16 par Giovanni Marriette

Cauchemar San Antonio Spurs
Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… cauchemar pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une masterclass cette saison et que vous n’avez pas envie d’être heureux, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est mal passé. Aujourd’hui ? Les Spurs de San Antonio !

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La tuile pour Victor Wembanyama, vous nous voyez venir

Depuis le temps que vous nous bassinez avec ça, vous voilà servis. Les “il ne tiendra jamais le choc” et autres “son grand corps tout maigre” lâchés à tire-larrigot auront finalement eu raison de la première saison de Victor Wembanyama en NBA. Malgré un très gros premier mois de compétition (22 points, 9 rebonds, 3 contres et un trophée de Joueur de la semaine en octobre), l’Acte 1 de Wemby en NBA a tourné court. Tourné comme une cheville, on ne va pas rentrer dans les détails, mais la cheville gauche du grand V aura en tout cas eu besoin de quatre mois et demi de repos supplémentaire, aucun risque de pris avec un jeune homme dont on attend qu’il porte la franchise pour quinze ans et non pas deux. Alors oui c’est désolant, triste même, mais le risque existait et fera au moins sourire quelques haters. 22 matchs pour une saison rookie c’est peu, mais l’avenir reste radieux. Allez !

Bilan catastrophique mais à la Lottery, la chance a tourné

Un Victor qui s’abîme assez vite, Sidy Cissoko qui ne fait pas vraiment son trou, des jeunes qui progressent mais aucun d’entre eux qui n’explose vraiment… on n’est donc pas vraiment sur une année fantastique à SA. La dernière chance de sauver les meubles et de se dire que 2024 n’aura pas servi à “rien” ? Espérer de la Lottery qu’elle débouche sur le même genre de scénario qu’en année N-1, à savoir avec le first pick, au pire un très haut choix de draft on s’en contentera. Avec 21 victoires et 61 défaites les Texans s’en sont en tout cas “donné” les moyens, mais malheureusement le 17 mai c’est un pick… 8 qui sera finalement promis aux Spurs. La tuile. Six mois de branlées pour repartir avec un second couteau à la Draft, pas un tsunami mais disons que 2023-24 restera comme le souvenir d’un mec qui pisse dans un violon. Et quand on sait que pendant ce temps les collègues texans de Dallas et Houston repartent avec les picks 2 et 3, le hasard laisse donc un goût de pourri dans les bureaux de Fort Alamo.

Gregg Popovich déménage définitivement dans le Beaujolais

C’en est trop, cette fois-ci c’en est trop. L’arrivée de Victor Wembanyama avait redonné un peu de peps à Gregg Popovich, mais cette saison passée à se faire torpiller sans aucune possibilité de se rebiffer a mis vingt ans de plus dans la caboche du Pop. Ce qui lui fait donc un âge de 111 ans en ressenti. Malgré le gros contrat signé un an auparavant, Greggos signifie aux habitants de San Antonio dans une lettre émouvante qu’il décide donc officiellement de se retirer de l’organigramme de sa franchise de toujours. Sa future destination ? Quelque part aux alentours de Châtillon d’Azergues ou Romanèche-Thorens, à l’ombre de l’un de ces vallons où coule à flots le Beaujolais Nouveau chaque mois de septembre. Le basket pour Greg c’est fini, on reste dans les ballons mais beaucoup plus petits et plus en verre qu’en caoutchouc, merci pour tout vieux fou et profite, tu l’as bien mérité.

Un scénario catastrophique pour les Spurs, mais pas complètement utopique non plus, à une baraque à Villefranche près. Allez, on ferme la boutique et on se remet à parler de la vraie vie ?