Carlik Jones nommé MVP de G League : une ligne sympa sur le CV, mais un avenir en NBA loin d’être garanti

Le 06 avr. 2023 à 16:41 par Auguste Amar

Carlik Jones
Source image : YouTube | G-League

La saison régulière de G League a pris fin. Le verdict pour le trophée individuel le plus important a été rendu. Carlik Jones des Windy City Bulls a été élu MVP. Une belle ligne a rajouté sur sa page Wikipédia, bien que cela ne lui assure en rien une carrière en NBA comme ses prédécesseurs.  

Avec la fin de la G League, équivalent de la Ligue 2 de la NBA, les trophées individuels sont distribués. Pour celui de MVP, c’est Carlik Jones qui a reçu cet honneur malgré la 7e place de sa franchise au classement. Le joueur de Windy City a réalisé une grande saison avec 26 points, 4.4 rebonds, 7 passes et 1.7 interception de moyenne. Ses drives tranchants et sa vitesse ont dominé la petite ligue tout au long de la saison.

À l’aise à mi-distance, au lay-up et au dunk, sa palette offensive est intéressante. En tout cas, en G League ça passe. Grâce à sa saison, il a pu signer un contrat avec les Bulls pour la fin de la régulière en NBA. Une fois cette saison terminée, il lui reste deux ans non garantie sur son contrat. Donc même en étant MVP en 2e div, rien n’est sûr dans la Grande Ligue. Et ça se confirme lorsqu’on regarde les anciens MVP.

Parmi eux, on retrouve Trevelin Queen (2022), Frank Mason (2020), Vander Blue (2017), Tim Frazier (2015). Que des noms super connus avec une grosse carrière en NBA. Non ? Bon, on arrête de se moquer, mais le fait est qu’aucun de ces anciens MVP n’a réalisé un grand parcours à l’étage supérieur. Tous sont soit retournés en G League, soit en Europe. Certains comme Mason et Frazier jouent en France, respectivement à Nancy et Strasbourg.

Il y a tout de même quelques exceptions avec Chris Boucher (MVP 2019), qui a réussi à faire son trou en tant que role player important chez les Raptors et Paul Reed (MVP 2021), désormais pivot back up chez les Sixers. Dans les visages bien connus mais qui n’ont pas vraiment percé chez l’Oncle Sam, on pourra aussi mentionner Lorenzo Brown (2018), qui s’est bâti une solide réputation en Europe et qui avait brillé avec l’Espagne au dernier EuroBasket, finissant dans le cinq majeur de la compétition.

Source vidéo : G League


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