Les Rio Grande Valley Vipers sont champions de G League ! Oui, un point d’exclamation car c’est une news vraiment importante

Le 15 avr. 2022 à 11:31 par Nicolas Vrignaud

Rio Grande Valley Vipers
Source : YouTube

Alors que les Playoffs de NBA commencent demain, ceux de sa petite soeur, la G League, se terminaient cette nuit et ont sacré pour la quatrième fois les Vipers, franchise affiliée à Houston. Victoire 2 matchs à 0 contre les Delaware Blue Coats, et tout le Texas est en fête (non). 

Voici la dose d’information qui vous servira sans doute uniquement à vous la jouer en apéro avec des amis amateurs de basket alors profitez-en. Les Vipers de Rio Grande Valley sont donc champions de G League pour la quatrième fois, devenant de ce fait l’équipe la plus titrée de l’histoire du championnat, ça c’est la classe. La réserve de Houston a été sacrée après une série en trois matchs remportée 2-0 contre les Blue Coats, franchise affiliée des Sixers, toujours sympa pour un Joel Embiid qui pourra aller demander des conseils pour aller en finale d’un championnat. Pour s’adjuger le trophée ? Deux scores fleuves, 145-124 puis 131-114, car défendre est visiblement interdit dans ce championnat. Clap de fin donc pour la compétition antichambre de la NBA, après une saison qui a nous a moins intéressé que de savoir qui a péta la dernière Danette choco-noisette du frigo de la salle de pause, même si on se doute que c’est toi Bastien. Pour autant, on soulignera la belle double-performance de Trevelin Queen : 44 points la première partie, 24 la seconde. Logique MVP des Finals, le bonhomme a également été sacré MVP de saison régulière, avec une belle moyenne de 25,6 points par match.

2022 NBA G League Champions⭐

We do this 4 you, Vipers fans!#4TheValley #RGVVipers pic.twitter.com/mVlwbFiRFW

— RGV Vipers (@RGVVipers) April 15, 2022

Hélas pour lui, la G League n’est dans les faits pas une ligue faite pour être compétitive, mais plus pour garder au chaud et à disposition de la NBA des joueurs, des arbitres et des coachs. On reprend l’exemple de Trevelin Queen : vous avez vu les moyennes, c’est correct… mais ça ne donne cette saison qu’une dizaine de matchs avec Houston, les vrais, pour à peine sept minutes de jeu en moyenne, c’est à dire que les danseurs passent plus de temps sur le terrain que lui le soir. Vous pouvez ainsi vous rendre compte du fossé énorme entre la Grande Ligue et ce qui n’est finalement que l’écho de son objectif initial : une ligue de développement. Depuis sa création en 2001, très rares sont ceux qui ont d’ailleurs réussi à tirer leur épingle du jeu en s’offrant un avenir concret en NBA et Chris Boucher ou Alex Caruso sont parmi les seuls quelques exemples de transition “vraiment” réussies ces dernières années. Vous l’aurez compris après tout ça, gagner un titre en G League c’est bien, poser des moyennes de fou aussi, mais ça ne garantit en rien le fait d’avoir une place à l’échelon supérieur, d’autant plus qu’a part les scouts qui se mangent des tableaux Excel du matin au soir pour préparer les recrutements des équipes NBA… tout le monde se cogne royalement de ce championnat.

Bravo les Vipers, vous aurez fait la une des journaux pendant 24 heures (minutes). Retour au quasi anonymat prévu dès demain, alors que les Playoffs, les vrais, commencent en NBA. Un titre reste néanmoins un titre, alors direction les bouquins d’histoire… que personne ou presque ne lira jamais, malheureusement.