Michael Beasley ne perd pas le Nord : « Si une franchise NBA m’appelle, je peux clairement avoir un impact »

Le 14 janv. 2023 à 15:52 par Arthur Baudin

Michael Beasley
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Dans la grande famille des anciens qui ne veulent pas appartenir à la grande famille des anciens, Michael Beasley ne lâche pas le steak. Quatre matchs avec les Shangai Sharks, plus rien ensuite, si ce n’est cette sortie bien audacieuse pour les copains de Sports Illustrated. Quelle saison.

Eh, après tout, il n’a “que” 34 ans.

34 ans mais le CV typique du joueur qui s’est fumé dès ses 28/29. On connaissait Michael Beasley pour ses exploits avec Kansas State, pour son statut de second choix à la Draft 2008, pour sa carrière NBA bien en-deçà des attentes placées par Pat Riley. Aussi pour son personnage controversé dont il a disséqué lui-même le parcours, à cœur ouvert, dans une interview pour le podcast The Pivot. Les plus jeunes demanderont : « Comment en est-il arrivé là ? ». 34 ans et “seulement” 609 matchs NBA à son compteur, prime atteint sur la saison 2010-11 avec les Wolves : 19.2 points à 45% au tir, 4.7 rebonds et 1.3 assist de moyenne. Même pas “incroyable”. Sept franchises différentes en onze saisons, un récent passage à Porto Rico, un rebond en Chine avec les Shangai Sharks, puis rien du tout. Agent libre depuis fin octobre, Michael Beasley reste très confiant quant à sa capacité à dépanner… en NBA.

« Si vous prêtez attention à la façon dont je joue, c’est la façon dont la NBA joue aujourd’hui. Je reste en forme et je joue tous les jours. Si on m’appelle, je peux clairement avoir un impact.

La NBA est en train de faire des siennes. Donovan [Mitchell] a marqué 71 points, Luka [Doncic] 50, LeBron [James] marque encore 40 points. Le jeu est très ouvert. Quand je jouais, le jeu était basé sur la défense. Il s’agit de tenir les équipes à 75, 80, 90 points. Maintenant, c’est comme un rodéo. »

Michael Beasley, pour Sports Illustrated

Capable de prendre feu sur de courtes séquences, un jeu porté vers l’attaque de cercle et le mi-distance/fadeaway au poste : Michael Beasley pourrait encore – s’il ne ment pas sur son état de forme – dépanner pas mal de franchises NBA. Dans un rôle de scoreur oui, et pour ça il ne ment pas. On l’a toujours senti envieux d’aller déterrer son vis-à-vis en trois ou quatre dribbles. De l’époque où, jeune ado, lui et Kevin Durant enflammaient les playgrounds de PG County dans le Maryland, jusqu’à ses dernières piges avec les Knicks et les Lakers. On le voit bien être rappelé au minimum vet pour faire les beaux jours d’un fond de rotation, car si les franchises NBA ne l’ont toujours pas compris, cette décla’ pour Sports Illustrated est un immense appel du pied. Qui pour le satisfaire ?