Les 10 bonnes raisons de suivre les Washington Wizards sur la saison NBA 2022-23 : entre shoots clutch et pulls roses, merci d’exister Kyle Kuzma

Le 28 sept. 2022 à 16:54 par Clément Hénot

Kyle Kuzma - Washington Wizards
Source image : YouTube

Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Washington Wizards sur les prochains mois, entre promesses et Fashion Week.

#1 : La connexion Beal-Porzingis

On ne les a pas encore beaucoup vus ensemble. La faute aux blessures, ces foutues blessures, qui viennent empoisonner la vie de Bradley Beal mais surtout celle de Kristaps Porzingis (respectivement 40 et 17 matchs joués la saison passée sous le maillot de D.C., sachant que KP est arrivé en cours de saison). Cet axe inter-exter est pourtant rempli de potentiel avec un Bealou qui est toujours aussi balèze au scoring mais également de plus en plus gestionnaire et capable de lâcher la balle à ses coéquipiers, et un Krisprolls qui artille de loin, crée des espaces pour les autres joueurs mais assure aussi un point d’ancrage à l’intérieur. Malheureusement, le mode blessures n’est pas désactivé et les deux joueurs morflent. Les automatismes doivent encore être trouvés, d’autant plus qu’un certain Kyle Kuzma est également dans l’équation. On espère pouvoir observer cette association sur au moins sur une soixantaine de matchs, pour voir jusqu’où Washington peut vraiment aller avec ce duo.

#2 : Drew Gooden aux commentaires

Retraité depuis 2016 après trois saisons en bout de course chez les Wizards, Drew Gooden officie désormais derrière le micro, en tant que commentateur, pour la franchise de la capitale. Il fallait prendre la suite de Phil Chenier, très apprécié par la fanbase des Wiz’, ce qui n’était pas chose aisée. Certains points positifs, comme sa connaissance du jeu, sont indéniables mais dans l’ensemble, il y a plus de critiques que de messages positifs à son encontre. Toutefois, son duo avec Justin Kutcher fut prometteur, ce dernier a d’ailleurs failli nous faire une extinction de voix après les shoots colossaux de Bradley Beal et Russell Westbrook face aux Nets. Depuis parti, Kutcher a été remplacé par Chris Miller, on souhaite à Drew Gooden – troisième du nom – encore plus de succès dans son nouveau duo.

#3 : Les progrès de Deni Avdija

À l’aube de sa troisième année dans la Ligue, Deni Avdija sera scruté de près. L’Israélien sort de deux saisons prometteuses, mais dont l’apport statistique ne reflète pas celui d’un type sélectionné avec le 9e choix de Draft en 2020. Avdija fait partie de ce young core prometteur des Wizards et doit tenter de faire la différence pour être l’homme de la situation sur l’aile. Avec le retour du Japonais Rui Hachimura et l’arrivée de Will Barton (sans oublier Corey Kispert), Avdija n’est pas du tout assuré d’être le titulaire au poste 3. Il doit absolument tirer son épingle du jeu et surfer sur la vague de son EuroBasket 2022 réussi, en tout cas sur le plan individuel avec 14,6 points, 8,2 rebonds et 4,6 passes par match, pour espérer faire partie des premiers choix de Wes Unseld Jr.. Il en est capable, alors suivons ça de près.

#4 : La première vraie saison pour Wes Unseld Jr.

Évidemment, le fils du regretté Wes Unseld était déjà en poste la saison dernière, mais a dû composer avec un effectif décimé. Le poignet pour Bradley Beal, le genou pour Kristaps Porzingis et Thomas Bryant, un gros burnout pour Rui Hachimura… Bref, c’était une sale galère, d’autant plus quand on y ajoute les trades de Montrezl Harrell et Spencer Dinwiddie, respectivement à Charlotte et Dallas. Aujourd’hui, le jeune coach dispose de tous ses joueurs, et a même ajouté Will Barton et Monte Morris à l’équation. L’effectif est au complet et s’est bien renforcé, et il va être très intéressant de voir comment le coach va articuler ses rotations.

#5 : Les looks d’avant-match de Kyle Kuzma

Jamais le dernier pour alimenter son compte Instagram avec des tenues toutes plus rocambolesques les unes que les autres, Kyle Kuzma sera attendu de pied ferme dans les couloirs de la Capital One Arena. Qu’il s’agisse d’un pull rose taile 7XL, d’un costard à motifs rideaux de grand-mère ou encore d’un marcel en mode “sac de pommes de terre” à la Fashion Week 2022 à Paris, l’ancien des Lakers tente des expériences, aux risques et périls de la vision des spectateurs et téléspectateurs. Un coup de projecteur sur la franchise des Wizards, qui préfère toutefois que celui-ci se traduise sur le terrain…

#6 : Kyle Kuzma dans le money-time

…parce que oui, résumer Kyle Kuzma à un style aussi déjanté que chelou serait très réducteur, tant l’ailier a été importantissime pour la franchise de Washington la saison passée. 17,1 points, 8,5 rebonds et 3,5 passes par match, une bien belle raison d’avoir de l’espoir dans le marasme de D.C.. Mais surtout, Double K a prouvé qu’il était toujours de ceux qui veulent prendre (et mettre) les shoots importants en fin de match. Déjà aperçu aux Lakers, ce gène ressort dans la franchise de la capitale. Face aux Pistons, face aux Cavaliers, ou même face aux Sixers en défense grâce à ce contre sur Joel Embiid, Kuzma a permis aux Sorciers de repartir avec certaines victoires inespérées.

#7 : Corey Kispert qui bombarde dans le corner

À sa sortie de la fac de Gonzaga, Corey Kispert est connu pour être un canardeur en chef qui tournait à 44% de loin lors de sa saison senior chez les Zags, le tout sur plus de 6 tentatives par match. À l’aube de sa deuxième saison dans la Ligue, l’ailier shooteur va devoir lâcher les chevaux. Après une première saison correcte mais sans plus à 35% depuis le Capitole, il va falloir faire encore mieux pour représenter une vraie menace extérieure pour les adversaires des Wizards et écarter le jeu. Avec 23 minutes de jeu en 2021-22, Kispert entre clairement dans les plans de son coach, et pourrait bien voir son rôle se développer un peu plus sur la saison à venir. Sur les postes 2-3 en sortie de banc, Kispert aura ses minutes, et ce sera à lui de les utiliser à bon escient, car la concurrence est rude à D.C. cette saison. Avec Will Barton, Deni Avdija, Rui Hachimura et le rookie Johnny Davis pouvant évoluer sur les ailes, les places sont chères.

#8 : Les tartes de Taj Gibson envers les jeunes

Du haut de ses 117 ans, Taj Gibson est reparti pour un tour en NBA, afin de distribuer des mandales en sortie de banc aux intérieurs impertinents souhaitant s’aventurer dans sa raquette. Son rôle de casseur, il pourrait bien l’avoir aussi dans sa propre équipe. Dans un effectif avec des jeunes à fort potentiel, l’ancien des Bulls et des Knicks notamment, va jouer un rôle de mentor pour les Rui Hachimura, Deni Avdija, Monte Morris ou encore Johnny Davis. Autant dire qu’à certains moments, les torgnoles seront de sortie. Taj est bien conscient qu’il n’aura pas 35 minutes par soir, mais il le sait, et ça lui convient très bien. Nul doute qu’il va convaincre Wes Unseld Jr. de lui donner quelques minutes grâce à sa défense, sa hargne et son tempérament de leader.

#9 : Un vrai meneur gestionnaire en Monte Morris

L’an dernier, les Wizards avaient Spencer Dinwiddie pour assurer la mène dans la capitale. Parti chez les Mavs depuis, il a laissé le poste 1 presque à l’abandon, mais cette époque est désormais révolue avec l’arrivée de Monte Morris en provenance de Denver (comme Will Barton). Le profil de meneur gestionnaire de l’ancien des Nuggets colle beaucoup mieux à cet effectif qui a déjà ses trois têtes de gondole en attaque avec Bradley Beal, Kristaps Porzingis et Kyle Kuzma. Morris sait comment scorer (10 points de moyenne en carrière) mais ne vampirisera pas le jeu et servira ses trois acolytes dans des fauteuils en cuir chauffant. Des types comme Barton justement, mais aussi Rui Hachimura, Johnny Davis et Corey Kispert qui profiteront également de la qualité de passe de leur nouveau meneur pour pouvoir scorer dans les meilleures conditions possibles.

#10 : La barbichette de Kristaps, selon le théorème Pau Gasol

Même s’il a échoué à qualifier la Lettonie pour l’EuroBasket 2022, Kristaps Porzingis a revêtu la tunique de l’équipe nationale pour la première fois depuis… l’EuroBasket 2017 ! L’intérieur fuyant semblait avoir retrouvé la forme… et s’est également laissé pousser la barbichette. Loin de nous l’envie de jouer les Cristina Cordula ici, mais on se dit juste que l’intérieur européen le plus connu qui arbore ce genre de pilosité faciale n’est autre qu’un certain… Pau Gasol. L’intérieur espagnol s’est fait un plaisir de démembrer toutes les défenses qui croisaient son chemin avec cette barbe que l’on ne connaissait pas chez le Letton. Tant qu’il ne nous colle pas 40 points au Stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, ça nous va.