L’équipe de France tambourine les Pays-Bas : victoire 89-65, les Bleus – et Vincent Poirier – lancent idéalement la prépa à l’EuroBasket

Le 08 août 2022 à 09:52 par Maxime Chauveau

Vincent Poirier
Source image : BeIN Sports

Les vacances, c’est bel et bien fini. L’équipe de France a fait sa rentrée ce dimanche à la Kindarena de Rouen lors d’un match amical face aux Pays-Bas. Sérieux et appliqués, nos Bleus ont roulé sur une sélection néerlandaise impuissante. Si les Oranje ont fait jeu égal dans les premières minutes, impossible pour eux de tenir le rythme face à une paire Gobert/Poirier impériale dans la raquette.

Sans Moustapha Fall, Victor Wembanyama et Andrew Albicy – tous trois blessés – les Bleus accueillaient les Pays-Bas ce dimanche après-midi dans le cadre de la préparation à l’EuroBasket 2022, qui aura lieu du 1er au 18 septembre prochain. Le starting five est plutôt classique, puisque Thomas Heurtel débute à la mène, accompagné d’Evan Fournier – capitaine pour la première fois de sa carrière en équipe de France – Timothé Luwawu-Cabarrot, Guerschon Yabusele et Rudy Gobert. Face à une sélection néerlandaise seulement 47e au classement mondial (contre 4e pour nos Bleus) les tricolores devaient en profiter pour préchauffer. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’a pas manqué. Comme souvent, l’entame est compliquée pour la bande à Vavane. En manque d’automatismes et largement dominés à l’intérieur, les Bleus peinent à sécuriser le rebond et les Pays-Bas scorent les premiers par l’intermédiaire du très célèbre Yannick Franke (pas du tout). La joie batave est toutefois de courte durée : Rudy Gobert, en mode super saiyan pour l’occasion, écrase un dunk sur un parfait service de Thomas Heurtel. Les hostilités sont lancées et les deux équipes se rendent coup pour coup. La fin du 1er quart-temps est même serrée puisque la France ne mène que de cinq petits points (20-25). La suite ? Les Bleus tirent complètement à côté de leurs pompes et terminent la première mi-temps sans avoir scoré à 3-points. Le bon côté, c’est que même maladroits, ils sont en tête (45-39).

Pas mal pour un premier match de prépa 😎

Sérieux et appliqués, les Bleus s’imposent de 24 points face aux Pays-Bas 🙌#TeamFranceBasket | #PassionnémentBleu | #FRANED pic.twitter.com/CrBHYttMUG

— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 7, 2022

Tout le monde rentre aux vestiaires, Vincent Collet remet – probablement – les points sur les i et les barres sur les t, la seconde période peut commencer. Seconde période, ou entreprise de démolition. Si les Bleus peinent en début de 3e quart, la suite n’est pour eux qu’une formalité. Evan Fournier envoie trois tirs du parking, le banc fait le taf et les tricolores haussent l’intensité. À défaut de pouvoir aligner une raquette Embiid/Gobert, la France s’en remet à une paire Poirier/Gobert ultra-dominatrice. Boom : l’écart se creuse instantanément. À cheval sur les troisième et quatrième quarts, nos Bleus placent un run de 25-0. Plus durs sur l’homme et appliqués en défense, les partenaires de Gobzilla étouffent une sélection néerlandaise semblée rompue. La fin de la rencontre est parfaitement maitrisée et le score final, fleuve (89-65). Au-delà d’Evan Fournier (15 points) et de Rudy Gobert (12 points, 9 rebonds), d’autres joueurs auront tapé un grand coup dans la course à la rotation. Plutôt bons sur les lignes extérieures, Théo Maledon (9 points) et Elie Okobo (8 points) peuvent très largement prétendre à être du voyage en septembre prochain. Toujours impeccable en sortie de banc, Vincent Poirier (11 points et 8 rebonds) s’impose pour l’instant comme la parfaite double de la Rudance. Au final, c’est une victoire plutôt rassurante pour des Bleus en mode diesel. Attention tout de même à soigner les entames de match messieurs, notamment face à des adversaires plus huppés, où la sanction pourrait bien être immédiate.

Victoire 89-65, le job est fait et fait et nos frenchies débutent parfaitement leur préparation. Maintenant récup, repos et dodo, rendez-vous le 12 août prochain pour confirmer face à l’Italie d’un certain Danilo Gallinari.