Les Wolves surprennent Memphis dès le Game 1 : énorme victoire de Minny, les Grizzlies déjà dos au mur !

Le 17 avr. 2022 à 02:33 par Auguste Amar

Grizzlies Wolves Game 1
Source image : NBA League Pass

Des ours, des loups, une fourmi, un chat et une sauterelle, non ce n’est pas une liste de “30 millions d’amis”, mais bien le type de match auquel nous avons eu droit ce samedi entre Memphis et Minnesota. Les Wolves ont débarqué dans la grotte des Grizzlies et ne sont pas passés inaperçus.

Pour les curieux qui veulent voir les stats, ça passe par ici

La première folle d’Anthony Edwards, l’exemplarité de Karl-Anthony Towns, le spectacle de Ja Morant… il n’y a pas à dire, ce Game 1 entre Memphis et Minnesota était vraiment de très haut niveau. Les Grizzlies ont mis du temps à entrer dans le match à l’inverse des Wolves qui ont suivi leurs leaders. Arrivés en total outsiders, les deux chefs de meute ont montré les crocs d’entrée. Ant démarre avec 13 points à 5/7 au tir et 3 passes, tandis que son collègue le suit avec ses 12 points à 5/8 au shoot et 5 rebonds. Parlons-en de son collègue. Lui qui avait foiré son play-in, il s’est permis de rappeler quel genre de joueur il était. Demandez à Steven Adams si KAT n’est pas un pivot à la fois physique, agressif près du cercle, mais également capable de shooter de loin. Demandez à Jaren Jackson Jr. ce que ça fait de se prendre un poster du gros chat. Towns a fait vivre un enfer aux Grizzlies cette nuit. Son unique présence dans la raquette attire les défenseurs sur lui, mais cela ne l’empêche clairement pas de scorer surtout quand JJJ a déjà trois fautes au milieu du deuxième quart-temps. Un match taille patron conclu avec 29 points à 11/18 au tir et 13 rebonds, de quoi faire fuir les spectateurs du FedExForum avant la fin du match. Mais en parlant de patron, Anthony Edwards se place bien là. Le sophomore participait à son premier match de Playoffs et que dire à part que dans les veines des Luka Doncic, Kareem Abdul-Jabbar ou Derrick Rose, pour lui ce match était aussi simple qu’une rencontre du dimanche matin. Une aisance à la création offensive hallucinante. De près comme de loin, ça fait filoche. Et une attitude de daron à seulement 20 ans. Le numéro 1 de draft en 2020 met le Minnesota sur ses épaules et semble prêt pour aller le plus loin possible. En tout cas, ce n’est pas l’ambiance hostile du FedExForum qui l’arrêtera.

LE POSTER DE TOWNS 💀💀💀💀pic.twitter.com/TJ8X6GKiLZ

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) April 16, 2022

Ces performances permettent aux Wolves de conserver leur avance tout au long du match. Parfois de +13, parfois de +2 parce qu’en face, certes ça a mis du temps à chauffer, mais la machine Ja Morant a bien été au rendez-vous (enfin surtout en première mi-temps…). Le chouchou du Tennessee n’a pas manqué le coche de son premier match de Playoffs avec les responsabilités d’un favori (32 points, 8 passes). Comme lors de la saison régulière, une fois lancé vers le cercle c’est difficile de l’arrêter. Il a encore claqué quelques petits dunks sympathiques, il a tiré 20 lancers et a même fait gratter le poto Brandon Clarke sur alley-oop. Malgré tout, cela n’a pas suffi à calmer les ardeurs des Wolves qui sont parvenus à mettre à mal une défense pourtant élite. Memphis a tout de même encaissé 41 points au terme du premier quart-temps. Jaren Jackson Jr. a encore été le patron à l’intérieur avec notamment sept blocks, mais ses multiples fautes rapides l’ont exclu du jeu de trop nombreuses minutes. Et comme prévu, Pat Beverley a été dans tous les mauvais coups pour déstabiliser cette jeune équipe. Des demandes de challenge pour des fautes minimes, du trashtalking pendant les lancers, des fautes vicieuses, toute l’expérience de ce vieux loubard a en partie fait la différence.

Minnesota s’empare du Game 1 à l’extérieur 130-117, et c’est forcément une surprise. Mais la manière était bien présente et annonce que du bon pour la suite de la série. La réaction de Memphis est attendue dès le Game 2 avec des ajustements de Taylor Jenkins. Pour le moment, en cette nuit de pleine lune, on va juste hurler comme un loup.