Gregg Popovich se rapproche du sommet : 1300ème victoire en carrière pour le druide des Spurs, une saison de plus et tout le monde à genoux ?

Le 28 mars 2021 à 08:13 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich 28 mars 2021
Source image : NBA

Ce match entre les Bulls et les Spurs aurait pu être la grande fête de la saucisse chez les Vucevic, à l’occasion du premier match du pivot monténégrin avec sa nouvelle équipe, après 600 entre-deux disputés avec le Magic. Niko a joué, il a assuré le minimum même si le match fut rapidement plié, mais le héros du soir se nomme donc Gregg Popovich, lui qui est entré cette nuit dans le club fermé (trois humains) des coachs ayant gagné… 1300 matchs NBA. Ah ouais, quand même.

Encore… Ca fait beaucoup là non ? 1 300. Mille, et trois-cents. En 25 saisons. Toutes avec la même franchises. Petite douceur matinale d’ailleurs, si vous divisez 1 300 par 25 ça donne 52, sans oublier la saison en cours et les exercices raccourcis, ce qui donne au bas mot et ramené à 82 matchs par saison une moyenne de 55 victoires tous les ans, merci de vous incliner devant la majestuosité de ce type aux allures de papy gâteux. Encore et toujours sur le banc des Spurs malgré une rumeur l’envoyant à la retraite qui revient aussi souvent que revenait la rumeur du retour de Didier Drogba à l’OM, Greggos drive encore à merveille son équipe et ce malgré une période pas facile facile à San Antonio, période post fast life, post trahison de Kawhi, période durant laquelle il faut davantage former des gamins que laisser la plaquette à des vétérans lors des temps-morts.

Mais malgré les vagues, Pop est toujours là. Septième à l’Ouest malgré un roster pas forcément taillé pour, le voilà donc à un milestone supplémentaire, l’un de ceux que si peu de génies du basket atteignent (pour le coup ils s’appellent Don Nelson, Lenny Wilkens épicétou). 1 300 victoires, et forcément une question qui taraude la communauté : à quand la première place et, surtout et on y revient, Gregg Popovich sera-t-il toujours sur le banc la saison prochaine pour mettre tout le monde dans le rétro alors même qu’il est plus ou moins annoncé depuis un moment… qu’il arrêtera tout après les Jeux de Tokyo. Si Pop fait durer le plaisir ? Again ? Il ne faudra probablement qu’un mois de compétition la saison prochaine pour le voir s’installer tout en haut de la hiérarchie des coachs les plus victorieux de l’histoire, le Jabbar du coaching, le Stockton du coaching, le Pelé du coaching, bref le dieu des bancs quoi, malgré cette coupe de cheveux à faire vomir Frank Provost, et malgré un amour des grandes phrases bien à lui puisqu’en interview postgame Gregg aurait réagi d’un habituel et enjoué “bah c’est bien”.

1300, c’est fait, et le prochain objectif sera donc, s’il existe, probablement le dernier. Après ça Gregg Popovich aura bien mérité de se retirer et de s’envoyer des grandes teilles de rouge grand cru, en regardant derrière lui ce quart de siècle de basket total, ce quart de siècle fait de victoires et de moues rieuses.