Shaqtin’ A Fool, Saison 2020-21 Vol. 4 : Bobby Portis a oublié d’enlever ses gants de boxe

Le 15 janv. 2021 à 10:01 par Arthur Verdelet

Qui dit Shaqtin’ A Fool – déjà le second de cette année 2021 défilant à toute vitesse – dit bonne grosse dose de rigolade. Le quatrième épisode de la saison de cette série humoristique imaginée par le Shaq nous offre une énième fois du très bon, enfin, non, du très mauvais, mais se révélant si tordant à regarder. On ne sait vraiment pas ce qu’il s’est passé chez certains cette semaine mais le cru est quand même très bon. On fait le tour !

L’année 2021 avait très bien débuté, avec un excellent épisode publié il y a tout juste une semaine, mais là, on dépasse toutes les espérances avec cette réunion de dégénérés en action. Pour le top des derniers jours, on oscille entre maladresse et paresse, ce qui nous offre en tout cas un résultat très probant. On démarre avec Bobby Portis, connu et reconnu pour son air complètement déjanté voire frappadingue. Celui qui avait tout de même pété le nez à Nikola Mirotic sur une patate qu’on imagine sympa lors d’un entraînement des Bulls n’a pas toujours la connexion à tous les étages et nous l’a une nouvelle fois prouvé. L’intérieur des Bucks nous gratifie d’un grand moment lorsqu’il est servi sur un plateau par Donte DiVincenzo à moins d’un mètre du cercle. Complètement seul, Rudy Gobert étant à deux mètres, Portis n’a plus qu’à poser délicatement le ballon dans l’arceau. Et bien non, la savonnette qu’il avait dans les mains l’a fait envoyer une belle saucisse au-dessus du cercle. Un air ball des familles et un pauvre Bobby devant se sentir bien seul à ce moment-là quand même. La faillite collective ensuite diffusée n’arrange rien. Cette fois-ci, ce sont les acteurs du match Rockets – Lakers – le dernier de James Harden avec les Fusées – qui nous régalent un à un. Le festival de dunks ratés nous offre six tentatives contrées par le fameux Michel L’Arceau, plus grand intimidateur de la NBA. Ensuite, on vous parlait de paresse auparavant, et bien LaMarcus Aldridge illustre ce mot en une seule action. Bien au chaud dans sa raquette alors que Naz Reid, son vis-à-vis tout sauf maladroit à trois points, est servi dans sa zone de prédilection, le bon LMA feinte l’arrivée en tracteur sur zone. Bien trop loin au moment où le back-up de Karl-Anthony Towns dégaine, le train des Spurs saute tout seul, et pas très gracieusement, avouons-le, à plus de quatre mètres de son adversaire. Tentative de déstabilisation ou représentation artistique ? On ne sait pas. Toujours est-il que c’est manqué puisque Reid a marqué. On peut également vous dire que même Jean-Marc Généreux n’aurait pas pu mettre la moyenne en note artistique ! Histoire de conclure ce top du pire en beauté, on a droit aux dix secondes les plus sombres de la carrière d’Andre Drummond. Le pivot des Cavaliers demande la balle en tête de raquette et n’est d’ailleurs pas du tout respecté par Jonas Valanciunas, comprenant qu’il allait lui arriver des embrouilles dans les prochaines secondes et s’écartant un peu par précaution. Après huit secondes complètement à l’arrêt, DD fonce en furie vers le cercle après un zigzag de dribbles digne d’un cadet découvrant le basket. La cerise sur le gros gâteau servi par Drummond est bien sûr ce lay-up complètement insensé envoyé au plafond par le principal intéressé. Du grand art, du début à la fin, on vous l’avait dit !

Ce second Shaqtin’ A Fool de l’année nous a offert de sacrés moments de solitude tout de même. De Bobby Portis à Andre Drummond, même combat, en passant par cet immonde Rockets – Lakers et la sieste de LaMarcus Aldridge, il y avait vraiment tout pour nous rappeler la NBA qu’on aime tant. Rendez-vous la semaine prochaine pour voir qui va surenchérir et nous offrir un spectacle encore plus pitoyable que nos élus du jour. On a déjà hâte !