Les Grizzlies s’accrochent à leur huitième place comme une moule à son rocher : +39 à Brooklyn, ve-nez-les-cher-cher

Le 05 mars 2020 à 08:48 par Giovanni Marriette

Jarrett Allen 5 mars 2020
Source image : NBA League Pass

On leur promettait mille misères à l’approche de la dernière ligne droite, on était bien contents pour eux mais on se disait que la partie de plaisir était peut-être bientôt terminée. Des blessures relous, un calendrier de sanglier, des Pels et des Blazers – entre autres – qui poussent au cul, et tout devait finalement rentrer dans l’ordre pour une franchise que l’on attendait pas à pareille fête. Update au 5 mars, les Grizzlies ne lâchent rien.

Pas de Jaren Jackson Jr., pas de Brandon Clarke, de moins en moins de hype mais tant pis hein, Memphis s’accroche et ne lâchera donc rien et ce jusqu’en avril. Nouvelle preuve de cet acharnement à jouer des Playoffs utopiques il y a encore quatre mois, cette victoire la nuit dernière à Brooklyn, nette et sans bavure aucune, avec pertes et fracas, dans les grandes largeurs et avec toutes les expressions que vous trouverez. 118-79, +39 pour ceux qui auraient la flemme, et une domination aussi prononcée que l’accent du Jura à partir du début du deuxième quart. Car si Taurean Prince, Caris LeVert ou Joe Harris auront tenu douze minutes, derrière les Grizzlies seront redevenus Grizzlies et les Nets auront finis tels des saumons happés en plein vol. La signature de cette victoire facile ? Une pluie de shoots du parking et même un record de franchise (20/44), grâce à un banc ouvert très vite et à une confiance décuplée pour des joueurs menant rapidement de 150 points donc sans aucune pression. Parmi eux les subs Tyus Jones ou Josh Jackson, conviés très vite à cette giga fête du slip, et même le Guduric de service avec deux paniers primés en fin de match histoire de mettre le couvercle sur ce délicieux risotto.

Jonas Valanciunas qui gère le flux aérien, Ja Morant et Dillon Brooks qui ne ressentent pas le besoin de se secouer plus que ça, et de toute façon ce n’était pas utile car ces Nets étaient tout simplement trop nuls pour s’emmerder à enlever le frein à main. Une victoire aussi impressionnante qu’utile puisque grâce à ce succès les joueurs de Taylor Jenkins restent à une longueur respectable de leurs principaux poursuivants, grâce aussi à cette belle série de trois victoires débutée dimanche face aux Lakers. Les prochaines échéances pour cette bande de Jackass ? Trois matchs “prenables” à Dallas et face à Atlanta et Orlando, avant de mettre définitivement les mains dans le cambouis jusqu’à la fin de saison. Blazers, Jazz, Thunder, Spurs, Pelicans x, Bucks, Raptors x, Celtics, voilà pour les dix matchs prévus au programme du 13 au 31 mars, prend ça la March Madness, et on saura donc – logiquement – dans 26 jours si cette équipe est faite pour résister aux tempêtes.

Victoire aisée, que dis-je, vraie branlée infligée hier aux Nets, et l’espoir de jouer d’improbables est donc toujours présent dans le Tennessee. On sait pas si vous y croyez, mais eux en tout cas ont tout l’air d’y croire.