Avis de la rédaction, dernière ligne droite : le joueur qu’il faudra suivre impérativement jusqu’en avril est..

Le 19 févr. 2020 à 14:49 par Jeremy Torres

Jumelles fenêtre sur cour
Source image : Fenêtre sur cour

Depuis le début de saison, des joueurs ont déçu, d’autres ont surpris, et certains ont simplement su capter notre attention. Déclarations, blessures ou performances incroyables, les trente derniers matchs seront l’occasion de prendre la confiance, si besoin est, avant de potentiels Playoffs. Et parce qu’elle en a plein le ras du bol de voir des immenses talents ne pas se donner, ou qu’elle est juste hyper hypée, la rédac vous a sélectionné quelques petits gars à suivre jusqu’en avril. Alors on sort les jumelles, et on se focus sur des joueurs qui ont encore des choses à prouver.

GIOVANNI

Zion Williamson : On a attendu trop longtemps, puis l’entrée fut délicieuse, et aujourd’hui j’ai clairement la dalle. La dalle de Zion, la dalle de le voir jouer tous les soirs sans se blesser, la dalle de le voir dégommer des défenseurs et des paniers. Le doute sur son physique et les risques de blessures sont et seront peut-être toujours là, mais tant que Zion est en tenue je mate les Pels, pas de débat là-dessus. On est quand même en présence d’un phénomène athlétique inédit, qui semble ne pas être dérangé par le fait de jouer avec des adultes, car de toute façon n’importe quel adulte en face de lui se transforme en… enfant. Pour ne rien gâcher les Pels sont plutôt cool à voir jouer, à condition d’aimer les 145-138, Jrue est dans les parages et c’est un de mes joueurs préférés, bref ça va League Passer NOLA un paquet de fois jusqu’en avril, avec peut-être une belle surprise en fin de régulière si les gamins continuent sur leur belle lancée ? Allez, on croise les doigts, on enlève les peaux de banane sur son chemin et on apprécie la bête.

BEN

Victor Oladipo : De retour le 29 janvier après un an d’absence, Totor reprend doucement le rythme. D’abord en sortie de banc, maintenant en tant que titulaire bien entouré par Malcolm Brogdon et T.J. Warren. Mais collectivement, c’est encore dur et les Pacers sont à cinq gamelles pour deux victoires en la présence du franchise player depuis trois semaines. Un passage obligé pour Vico qui doit s’intégrer à un groupe qui tournait très bien sans lui et qui ne se trouve encore qu’à 3,5 matchs de l’avantage du terrain en Playoffs. Mais cette situation au classement implique aussi des résultats et le meilleur chanteur de pop de la Ligue va rapidement devoir retrouver son jeu pour ne pas pénaliser les siens à l’approche de la postseason. Plutôt crado du parking pour le moment (24,4%), il va falloir reprendre confiance en se rapprochant du panier dans son style en pénétration avant de vouloir faire chauffer le poignet de plus loin. Chacun son style et il n’est pas si simple de s’en défaire. Et surtout, ce n’est pas le moment. Vas-y Version Originale, montre leur !

NICO

Paul George : À nouveau touché aux ischios juste avant le All-Star Break, PG-13 connaît une première saison vraiment pas facile chez lui à Los Angeles, et ses sorties récentes symbolisent bien ses petites galères, d’autant plus qu’il n’a même pas participé au match des étoiles. Entre matchs ratés, manque de rythme, manque d’automatismes et donc performances en dents de scie, PG-13 est loin du niveau de MVP démontré la saison dernière du côté d’Oklahoma City, où il était tout simplement en feu à cette période de l’année. Mais les Clippers auront besoin de lui pour finir fort la saison régulière et évidemment lors des grosses batailles en Playoffs ensuite. Parce que si l’effectif est sale sur le papier, ce n’est pas vraiment la même histoire selon la forme de Paulo. Donc clairement, j’attends Paul George au tournant une fois qu’il aura laissé ses bobos derrière lui, en espérant qu’il restera en dehors de l’infirmerie.

BASTIEN

Trae Young : Si Trae Young s’est régalé en l’espace de 15 minutes avec un rim runner et lob catcher comme Rudy Gobert, qu’est-ce que ça va donner avec Clint Capela…? L’impatience est palpable à Atlanta, envie de voir ce que le Suisse va apporter défensivement, envie de voir quel impact il peut avoir dans les raquettes de l’Est, envie de voir sa connexion avec Trae et John Collins, pour préparer la saison suivante. Les Hawks en ont chié sur la première partie de saison, que la hype monte sur ce dernier virage avec un jeune lineup qui séduit et produit du bon jeu. Nombreux sont ceux qui s’accordent à dire qu’Atlanta est un vainqueur de la trade deadline avec cette acquisition, hâte de voir tout ça concrètement sur le terrain avec Capela. Il a été boudé par les Rockets, il sera accueilli comme un roi par Quavo et toute la clique.

ALEX

Joel Embiid : Stats en baisse et bouche parfois trop ouverte par rapport à ce qui est montré sur le parquet… Voilà comment on pourrait résumer les deux premiers tiers de la saison d’Embiid. Les Sixers ont besoin d’un Joel plus conquérant, plus dominant. Ils ont besoin d’un Joel Leader sur le terrain. Si Embiid ne pèse pas plus et plus régulièrement, il sera d’autant plus compliqué pour les Sixers de se mettre dans une bonne dynamique pour aborder les Playoffs.

LOUIS

Bradley Beal : Si une équipe peut encore s’insérer en Playoffs à l’Est, ce sont peut-être bien les Wizards. Et pour réussir ce push et dépasser le Magic (parce que je n’imagine pas les Nets descendre si bas), ça passera par un Bradley Beal à son meilleur niveau. À mon avis il n’a pas dû bien prendre la non-sélection au All-Star Game. Donc il va arriver bien énervé pour mettre la sauce à tous les joueurs qui lui sont passés devant à son poste à l’Est et pour bien montrer qu’il est plus que jamais l’un des tous meilleurs de la Ligue à son poste. Scott Brooks va comme d’habitude lui laisser les clés du camion et avec la « tactique » de mettre plus de points que les 150 qu’ils prennent chaque soir, Beal va se régaler et finir la saison en boulet de canon. Il va falloir être entouré mais pour moi ça peut aller titiller la huitième place à l’Est. Faites gaffe le Magic, il va falloir finir la saison comme l’année dernière sinon il risque d’y avoir un petit souffle dans le cou venant de Washington fin mars. Alors attention à Beal, et posez-le en TTFL.

JULIEN

Ben Simmons : Une remontée de Philly dans le Big Four de l’Est ne se fera certainement pas sans un Simmons de calibre All-Star, puisque pour moi l’Australien est clairement le baromètre de cette équipe. Joueur le plus utilisé par Brett Brown (un peu plus de 36 minutes de moyenne), Benjamin est chargé de faire tourner la boutique en attaque et d’imposer une pression défensive de l’autre côté du terrain. Chose qu’il fait plutôt bien car il est actuellement le meilleur intercepteur de la Ligue. Après un début de saison moyen à l’image de son équipe, The Fresh Prince commence à hausser le ton depuis quelques temps avec trois victoires sur les derniers matchs et des stats en quasi triple-double (22 points, 9 rebonds, 10 passes). Toujours frustrant de par son manque de shoot extérieur, Benny commence à le compenser par une agressivité encore plus prononcée vers le cercle, comme en témoignent par exemple ses 16 shoots par match sur la série de victoires. On va donc voir si ses bonnes résolutions s’affirmeront dans le temps mais si le protégé de LBJ continue sur ce rythme, la franchise de Pennsylvanie pourra peut-être assumer ses énormes ambitions printanières.

JEREMY

James Harden : Alors oui, attendre au tournant un joueur candidat MVP, c’est particulier. Maintenant les Rockets sont en roue libre totale, un tel small ball n’a jamais été proposé, et chaque match va être une expérience. James Harden est le franchise player et va devoir porter sur ses épaules tout le poids de la réussite ou de l’échec de ses petites Fusées. Alors oui ça va passer en Playoffs, mais les équipes vont tenter de s’adapter, et c’est le Barbu qui va jouer avec une cible sur le dos. Dans les derniers tests de Mike D’Antoni, le capitaine Barbossa a oscillé entre immenses cartons et pourcentages assez foireux de loin, il serait temps de faire un choix entre les deux. L’échantillon est pour le moment trop faible pour se faire une idée claire, et tout est possible pour la fin de saison. En tant que chef d’orchestre de cette potentielle révolution NBA, le focus sur Harden va être immense. Après, il en faudra plus pour faire passer le monsieur sous les 30 points de moyenne.

Gros joueurs et gros talents dans des équipes qui jouent le classement, voilà pour nous, vous l’aurez compris, nos focus sont concernés par les Playoffs. Certains ont une place à jouer, d’autres un avantage du terrain à chercher, et tous seront sous suivis de très prêts. D’accord, pas d’accord ? D’autres joueurs à proposer ? Allez-y, on est intéressés.