Avis de la rédaction, dernière ligne droite : la franchise qui va cartonner sa fin de saison est…

Le 19 févr. 2020 à 15:29 par Jeremy Torres

Usain Bolt
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Il ne reste qu’une petite trentaine de matchs avant la fin de la saison, de quoi dresser un petit bilan et tenter de se projeter.  Certaines franchises ont su créer la surprise jusqu’ici, et pour elles il faudra finir en beauté. Le tableau des Playoffs commence à se dessiner mais il reste encore suffisamment de temps pour tenter une ultime remontée. Les Spurs vont-ils s’accrocher ? Les Warriors pourront-ils décoller jusqu’à, qui sait, une quatorzième place à l’Ouest en fin de saison ? C’est l’heure de l’avis de la rédaction.

GIOVANNI

Les Spurs : Ici c’est davantage le cœur qui parle, mais je reste convaincu que les Spurs vont une fois de plus se sortir les doigts et aller chercher une inespérée place en Playoffs. Trop longtemps que ça dure, pas envie que ça s’arrête. Le roster est suffisamment solide pour le faire, LaMarcus Aldridge va se bouger son boule de princesse pour assister comme il se doit son leader, et derrière ça doit suivre. Pour ça il faudra que les Grizzlies arrêtent de jouer aux grands mais il faudra surtout pour mes Éperons proposer un autre état d’esprit sur le terrain et en dehors, à commencer par un Gregg Popovich qui doit arrêter de s’en battre les steaks comme s’il était cuistot au Courtepaille. Mais j’y crois. Dejounte Murray et Derrick White ont du talent, Rudy Gay a l’expérience suffisante pour enlever son frein à main, les anciens de la maison peuvent aussi mettre des coups de pied au cul, beaucoup de “si” et de “peuvent” mais n’est-ce pas là la vraie vie d’un fan ? Parce que… qu’on soit clair, je n’ai jamais connu les Spurs en vacances en avril, jamais, et je ne VEUX pas que ça arrive cette saison.

BEN

Les Blazers : Ils ont foiré leur back-to-back contre les Pelicans et les Grizzlies juste avant le break et s’étaient fait voler à Salt Lake City quelques jours plus tôt… mais n’enterrez pas trop vite les Blazers. Damian Lillard a 50 de fièvre depuis le début de l’année civile et sa blessure lui a au moins permis de se reposer pendant une semaine. Avec un calendrier abordable et la réception de Memphis à deux reprises au Moda Center d’ici la fin de la régulière, les troupes de Rip City ont encore leur destin entre les mains. Il ne va pas falloir en lâcher beaucoup sur la route, surtout lors de ce road-trip de six matchs à la fin mars, mais cette équipe nous en a déjà suffisamment montré pour ne pas qu’on l’oublie maintenant. Pour peu que Jusuf Nurkic revienne avant le 15 avril, cela donnera le boost de motivation nécessaire pour voir Portland choper sa place dans le Top 8 si ce qui s’est passé avec les arbitres dans l’Utah n’était pas suffisant.

NICO

Les Sixers : Oui, on ne peut pas vraiment parler d’équipe surprise. Oui, j’écris ces lignes en n’étant qu’à moitié convaincu par mes propos mais tant pis, je mise sur Philly. Sur les 50 premiers matchs de la saison régulière, Joel Embiid et Cie ont montré une bipolarité assez frappante avec des résultats très irréguliers. Quasiment intouchables à domicile, souvent pathétiques à l’extérieur, les hommes de Brett Brown ne répondent pas aux attentes pour l’instant. Mais avec les quelques arrivées intéressantes à la deadline (Alec Burks, Glenn Robinson III) et le nouvel équilibre qui peut être potentiellement trouvé avec la mise sur le banc d’Al Horford pour prendre le rôle de sixième homme, les Sixers ont les moyens (et le calendrier) pour véritablement monter en puissance sur les 30 derniers matchs. Si c’est le cas, ils arriveront en Playoffs avec beaucoup de momentum et peut-être même l’avantage du terrain au premier tour.

BASTIEN

Les Pelicans : Pour moi, il va falloir faire très attention aux Pelicans sur ce dernier virage de la saison. New Orleans possède enfin son effectif complet et rêvé, les rumeurs autour de Jrue Holiday sont de l’histoire ancienne, Brandon Ingram a ajouté une étoile All-Star sur son CV et que dire des débuts de Zion… Il y avait beaucoup de hype autour des Pels l’été dernier, et le soufflé est retombé à cause de nombreuses blessures. Je prends les paris tout de suite : à quelques places du Top 8 à l’Ouest, avec un groupe au complet et des matchs de plus en plus médiatisés, sans parler d’un calendrier très avantageux, je ne suis pas étonné si NOLA sort ses gros bras et met la pression sur les équipes du bas du Top 8… pour aller en Playoffs !

ALEX

Les Pelicans : Pour la première fois de la saison, Alvin Gentry va pouvoir disposer de son effectif au complet. Et personnellement, j’ai très envie de voir ce que peut proposer cette équipe autour du noyau : Holiday – Ball – Ingram – Zion. Il y’a des gars comme Redick, Favors, Hart ou Moore pour entourer, le jeune Hayes à développer. Ces Pelicans peuvent être la surprise du dernier tiers de la saison. On va certainement beaucoup parler des Blazers ou des Spurs mais les Pels sont juste derrière et ils me semblent avoir un sacré vent dans le dos. S’ils trouvent le bon équilibre, ils pourraient vite se retrouver dans le short des Grizzlies et être à la lutte pour les Playoffs

LOUIS

Les Grizzlies : Évidemment il y a de la hype derrière eux avec les Pelicans. Les Spurs et les Blazers sont aussi à l’affût pour faire parler leur expérience dans la lutte pour la huitième place (tant que le Thunder ne se plante pas). Alors dès qu’on évoque l’une des trois équipes pas encore playoffables pour faire le push suffisant, ça condamne l’équipe de Taylor Jenkins… mais je pense qu’ils vont réussir à rester l’équipe surprise de la saison. Bien emmenés par Jaren Jackson Jr. et Ja Morant, ainsi que tous les joueurs de talent qui les entourent, ça peut continuer à faire du bon taf. Ils vont devoir confirmer après les petits ajustements de la trade deadline mais pour moi ils seront bien là en Playoffs. Attention derrière eux, mais les Spurs ont loupé le road-trip et semblent incapables de revenir. Portland est un candidat, la blessure de Lillard ne va pas s’éterniser mais ici tous les matches comptent, donc avec les quelques matchs de retard déjà, ça peut se tendre si ça ne gagne pas sans Dame Time. Alors ça ne passera pas de tour en post-season mais pour moi… ça jouera une franchise de Los Angeles quatre fois (au moins) de suite en avril.

JULIEN

Les Pelicans : Comment ne pas être hypé par cette équipe ? Une future superstar, un top scoreur fraîchement all-star et une ribambelle de jeunes joueurs prometteurs pour les accompagner, les Pelicans joueront un rôle prépondérant dans cette NBA pendant un long moment. Et ce moment pourrait commencer dès aujourd’hui avec une huitième place à cinq matchs et demi “seulement”. Pratiquant un jeu hyper flashy, Zion et ses potes n’ont aucune raison de craindre leurs concurrents directs. Les Blazers ? Attention à la reprise potentielle sans Lillard et il faudra voir comment Nurkic et Collins reviennent sur les terrains. Les Spurs ? L’expérience est avec eux mais ils sont tellement sur le fil du rasoir depuis quelques années qu’ils pourraient bien finir par se trancher la jugulaire avec leurs conneries. Si les Grizz redeviennent des petits oursons pendant quelques temps, je pense qu’Alvin Gentry et ses hommes saisiront l’occasion et s’adjugeront le dernier ticket gagnant. On espère juste que la santé sera au rendez-vous à New Orleans, et si c’est le cas, on pourra peut-être avoir un premier tour contre les Lakers de Sa Majesté dans un Staples Center en fusion. Et rien que pour voir le duel titanesque entre Zion et LeBron, je signe direct.

JEREMY

Les Pelicans : Depuis le début de saison, les Pels évoluent sans leur rookie superstar, et ils parviennent à plus ou moins tenir la baraque. L’effectif a bien bougé cet été, avec des petits jeunes à intégrer, et le groupe commence à bien tourner. Lonzo Ball tape son petit bout de chemin et fait de tout sur le terrain. Ingram continue de se développer alors qu’il est déjà All-Star, et Jrue se plait à NOLA et cadre tout ça entre stats et expérience. Avec l’arrivée de Zion, NOLA peut compter sur un franchise player pour faire des cartons. Tout ce beau monde joue enfin au complet et ça commence à se trouver. Il reste une petite place de huitième à gratter et le calendrier est abordable, la bande d’Alvin Gentry se tape une fin de saison contre pas mal d’équipes de fond de classement. En assurant les bons matchs tout en lâchant quelques perfs bien senties, on pourrait donc bien retrouver les Piafs en avril. Attention aux Spurs, Grizzlies et Blazers, l’Ouest a son nouveau contender.

Certaines équipes ont de quoi être optimiste pour les trente matchs à venir, on a un classement à assurer, et le tout serait de ne pas se lâcher. Pas mal de Pelicans donc, mais pas que, voilà les équipes que l’on voit terminer en beauté, et rendez-vous en avril pour voir si les équipes nous donnent raison. Et vous, vous voyez quelle franchise surfer sur la fin de saison ?