LeBron James et Giannis Antetokounmpo nommés joueurs du mois de janvier : ça tire la gueule à Portland… mais rien d’illogique

Le 05 févr. 2020 à 11:19 par Giovanni Marriette

Giannis Antetokounmpo 5 février 2020
Source image : NBA League Pass

Comme chaque début de mois la NBA distribue ses bons points et à ce petit jeu-là ce sont deux habitués qui récoltent les lauriers de janvier. D’un côté LeBron James et son… 38ème trophée du genre (un cachet, vite), et de l’autre Giannis Antetokounmpo qui détient donc sept des huit derniers trophées à l’Est, dont les cinq derniers, Joel Embiid ayant réussi l’exploit de le gratter en janvier 2019.

Première info : si vous cherchez de la nouveauté ce mois-ci… et beh vous repasserez le mois prochain. On parle des deux joueurs ayant reçu le plus de votes pour le prochain All-Star Game, ça y’est les gens savent écrire le nom du Greek Freak, on parle de deux candidats pour le trophée de MVP, probablement les deux meilleurs joueurs cette saison d’ailleurs, et encore on n’a pas encore lâché les stats. Alors let’s go :

  • LeBron James : 25,4 points à 50.4% au tir, 8,1 rebonds, 10,4 passes et 1,4 steal, dix victoires en quatorze matchs
  • Giannis Antetokounmpo : 29,2 points à 54,7% au tir, 13,4 rebonds et 5,7 passes, dix victoires en douze matchs

Deux mois ultra-pleins donc pour les franchise players des deux meilleures équipes de la Ligue, mais forcément quelques déçus et notamment deux joueurs, à l’Ouest puisque rive droite le MVP 2019 a pour sa part mis tout le monde d’accord. Devin Booker, Chris Pau, Luka Doncic, Rudy Gobert ou Russell Westbrook auraient pu prétendre au bouquet, ça n’aurait pas été honteux, mais ce sont donc surtout les noms de Damian Lillard et Kawhi Leonard qui reviennent dans toutes les bouches. Kawhi ? 32 points de moyenne en janvier, neuf matchs de suite à plus de trente pions, son premier triple-double, huit victoires en dix matchs. Dame D.O.L.L.A. ? 34 points et 8 passes de moyenne, une deuxième quinzaine absolument phénoménale mais pas mal de défaites et un coup de chaud surtout survenu à partir du 18, là où les autres zouaves avaient déjà actionné la manette. Pas de quoi hurler au blasphème donc, même si les noms cités ci-dessus n’auraient pas été honteux au palmarès, mais comme souvent depuis deux ans le monde s’incline face au Freak des Bucks, et comme très souvent depuis quinze ans la NBA s’incline face à Monsieur LeBron James.

Y’a de quoi débattre donc, mais pas non plus de quoi se mettre sur la gueule, à moins d’être un die-hard fan des Blazers ou des Clippers, à moins d’être un die-hard fan des Rockets parce qu’on est sûrs qu’il existe des mecs qui pensent que James Harden le méritait aussi. Allez, on dit bravo et on passe à autre chose ?