Les notes de Raptors – Thunder : un Shai Gilgeous-Alexander XXL fait chuter des Raptors fatigués et sans Kawhi

Le 30 déc. 2019 à 04:56 par Arthur Baudin

gilgeous alexander
Source image : NBA League Pass

C’est l’une des nouveautés pour cette saison 2019-20, TrashTalk vous offrira chaque dimanche soir les notes du NBA main event made in France. Disons qu’on a la chance de pouvoir profiter d’un match chaque semaine en prime time, disons que ça ne nous obligera plus à patienter devant un épisode claqué de Zone interdite, alors disons qu’on a décidé de profiter de tout ça pour rigoler un peu et pour vous faire part chaque semaine de notre bulletin de notes maison. Âmes sensibles s’abstenir, on n’est pas venus ici pour caresser la NBA dans le sens du poil, enfin pas toujours.

On connaissait les combats de nains, de coqs, de paysans (sisi), mais les combats de cocus… c’est du NOU-VEAU ! Et non, votre daron ne tape pas son meilleur fou rire car Fergie pousse la chansonnette, mais bel et bien devant la hantise de tout homme. D’un côté, Kawhi s’est tiré avec la caisse en laissant toute une ville entre les mains d’un Rasta Rockett et son lutin en surpoids. C’est toujours difficile de voir partir sa première fois, mais Toronto en garde un incroyable souvenir. Actuellement quatrième de la Conf’ Est, les Dinos tentent tant bien que mal d’oublier cette fille avec comme seul argument valable : “non mais elle avait un rire de merde t’façon”. Boh, la petite troupe de Nick Nurse se porte plutôt bien (22-10) et la cure de désinth-ex se poursuit cette nuit contre un adversaire au parcours sentimental chaotique. Véritable professionnel des coups d’un soir, le Thunder aimerait enfin se poser avec les bombes qu’il côtoie. Manque de bol ou ironie du sort, le coiffeur l’a complètement foiré cet été et ses copines n’ont pas supporté la coupe mulet. Ainsi, la franchise passe d’un binôme Russell Westbrook/Paul Georges à Maltesers/Gilgeous-Alexander. Néanmoins, Oklahoma est septième de la Conf’ Ouest avec 16 succès pour 15 revers, symbole d’un collectif (étonnamment) huilé qui pallie l’absence de coach. Du coup, ce soir est l’occasion de voir quelle franchise vit le mieux loin de son ex. Envoyez les nooootes !

Oklahoma City

Chris Paul (8) : On adore le voir dans ce rôle de leader du groupe. Il place ses coéquipiers, fait le jeu de son équipe et montre à Billy Donovan qu’un Velleda sert à autre chose que le renifler. Une deuxième période aussi grosse que ses baloches en Playoffs ses poignées d’amour, avec de gros daggers bien clutchs. Mention spéciale à sa promenade de santé avant de déclencher un tir qui fait polémique.

Shai Gilgeous-Alexander (8.5) : le monsieur propre du Thunder qui te rappelle qu’à 21 piges tu regardes 4 mariages pour 1 lune de miel en freegun dans le canap’. Lui distribue caviars sur caviars et parvient même à faire marquer Abdel Nader (non). En contraste, un second acte moins triquant que le premier avec des tirs forcés, mais il s’est réveillé à quelques minutes de la fin pour donner la victoire au Thunder.

Terrance Ferguson (4) : certes, il se donne en défense mais son rendement offensif laisse vraiment à désirer : 0 point en 35 minutes de jeu, t’as beau suer du cul et voler deux ou trois ballons, ça reste un match de merde.

Steven Adams (4) : un tout (trop) petit match pour le mélange Odor/Mercury. Laissons-lui le temps de s’adapter à ses nouveaux guards, même si c’est l’occasion de voir l’importance qu’avait Westbrook dans la mise en valeur du collectif.

Darius Bazley (5.5) : le rookie de l’équipe qui regrette d’emmener sa mère au match lorsqu’elle décoche une mandale à l’arbitre et pousse des gueulantes à base de “Allez Darius, Bazley tous !”. Une copie défensive intéressante et de grosses bombinettes en attaque. Voilà un beau symbole de la jeunesse dorée du Thunder.

Nerlens Noel (5) : l’ascenseur du Thunder : les meneurs gueulent “Nerlens !” et ça saute. Rebondeur souvent trop timide face à un Ibaka plus hargneux.

Deonte Burton (3) : le cinquième élément de Magic System qui attend sûrement l’été pour se montrer.

Luguentz Dort (3) : “entre 1930 et 2018, il y a eu 1 naissance de Luguentz dans les pays du monde entier, ce qui représente une moyenne de 0,02 naissance d’enfants portant le prénom Luguentz par an en moyenne sur toute cette période.” Il est donc le seul Luguentz recensé de l’histoire.

Abdel Nader (3.5) : quelques séquences défensives intéressantes mais petite panne d’adresse. On Nader pas trop…

Kevin Hervey (non-noté) : RAS

Toronto Raptors

Kyle Lowry (6) : chouette match de Calorie qui, comme à son habitude, s’est mué en leader des Dinos. Une carence non pas en glucose mais plutôt dans l’organisation un peu trop “fofolle” de Toronto. Sa jolie défense n’a pas été récompensée par les arbitres qui ont perdu la vue devant les 37 pas de Chris Paul.

Fred VanVleet (7.5) : une belle prestation offensive pour Fred Dorcel VanVleet. Des mouvs’ de plombier combinés à une belle débauche d’énergie… il est dans la continuité de son gros début de saison. On attend avec impatience le City Édition “Salopette” et son flow deviendra légende.

Patrick McCaw (5.5) : contrat rempli pour McCaw qui aurait pu être clutch du parking. Il attaque bien et se la colle en défense, malheureusement sa première saison où il joue vraiment risque d’être sa première saison sans titre, coïncidence ? 

O.G. Anunoby (1) : si le collectif des Raptors est huilé, ses mains le sont aussi avec un 0/7 du parking digne des pires tireurs de D3 Roumaine. Tantôt aussi court que la détente de Jokic, tantôt aussi long qu’une phrase d’Éric Micoud, il n’a pas réussi à régler la mire. 

Serge Ibaka (6) : un gros double-double pour tonton Serge qui semble trop esseulé dans la peinture des Dinos. Ses points de crevard font plaisir mais le retour de Marc Gasol se fait attendre pour combler le manque de taille.

Chris Boucher (4.5) : le Pascal Siakam de Wish avec un énorme pétard sur la tronche de Nerlens Noël.

Terence Davis (4) : comment gâcher un pur match ? Et oui, le guard de Toronto était l’une des belles surprises de la soirée jusqu’à ne pas faire faute sur Gilgeous-Alexander. Il reste 13 secondes, le chrono tourne, un singe joue des cymbales dans le crâne de Davis, il reste 3 secondes, faute des Raptors.

Oshae Brissett (4) : un nom de fromage qui sort d’un massif montagneux entre la Suisse et l’Italie. Le Brissett se vend au prix de 2€95 le kilo et provient de vaches élevées en plein air.

Rondae Hollis-Jefferson (non-noté) : 3 minutes puis est retourné danser dans la boutique Fortnite.

Une rencontre avec pas mal de déchets mais beaucoup de cœur (c’était nul quoi). Allez, suspens il y a eu et personne ne va se plaindre puisque nous avons même assisté à un poster de Chris Boucher. Les Raptors perdent un match sans Marc Gasol et Pascal Siakam, ajoutez-à ça la fatigue et voilà ce revers déjà justifié. De son côté, le Thunder fait plaisir à voir et empoche une jolie victoire en terre de champions. Rendez-vous la semaine prochaine pour un Knicks – Clippers, ou, l’antithèse de la NBA.