Les Spurs ont gagné un match de basket : c’était peut-être face aux Knicks, mais ça veut dire que tout est possible dans ce bas-monde

Le 24 nov. 2019 à 10:19 par Giovanni Marriette

Gregg Popovich 24 novembre
Source image : YouTube

Petit évènement la nuit dernière en NBA. Car si LeBron James a validé face à Memphis le meilleur début de saison collectif de sa carrière avec une quatorzième victoire en seize matchs, s’il a également tenté 27 tirs et… pas un seul lancer, et bien c’est plutôt du côté du Madison que l’impensable s’est produit. Asseyez-vous bien confortablement, munissez-vous d’une bouteille d’eau et d’une petite serviette pour vous essuyer le front, c’est parti. Un, deux trois… les Spurs ont gagné un match de basket.

Wow. Ce n’était donc plus arrivé depuis le 8 novembre, soit une éternité, d’autant plus pour la franchise de sport américain qui représente peut-être le plus la victoire depuis une vingtaine d’années. C’était évidemment un record un peu honteux, huit défaites de suite, et à vrai dire on ne savait plus vraiment quoi penser de cette équipe sans âme et sans défense. On avait même vu quelques punchlines à l’égard d’un Gregg Popovich qui serait devenu du jour au lendemain un escroc dans le coaching game. A la décharge des haters de 14 ans, il faut dire que quand tu perds huit matchs de suite en prenant dans la caboche entre 111 et 135 points… t’as moyen de passer très vite pour un peintre. Mais tout ça est désormais derrière les Spurs qui, s’ils ne sont évidemment pas guéris de tous leurs maux, ont au moins réussi la nuit dernière à briser ce si vilain élan. Et qui pouvait bien être l’équipe parfaite pour redonner un poil de cul de confiance à une troupe de poulets sans tête ? Les Knicks bien sûr !

Qui. D’autre. Qui d’autre que les Knicks et leur squad mi-talentueux/mi-dégénéré. Et comme David Fizdale est un type plutôt stratégique, le mec a fait les choses bien puisqu’il avait semble-t-il demandé à ses joueurs de mettre bien les adversaires dès le début de match. Seize points d’écart après un quart-temps, vingt-cinq à la mi-temps, et un match déjà joué au moment de la pause pipi, parfait pour permettre – enfin – à Pop et son staff de vivre une mi-temps sans le spectre de la défaite au dessus de la tête. Les beaux gosses de ce match ? Le duo LaMarcus Aldridge – DeMar DeRozan, comme souvent, et qui n’a rien forcé en attaque avant de passer le relai notamment à Trey Lyles et Patty Mills, venus du banc pour claquer un tout mignon 8/9 du parking (5/5 pour Patoche). Le dernier quart sera l’occasion pour Marcus Morris de ramener les Knicks à moins de dix points grâce à quelques gros tirs, à Frank Ntilikina de sanctionner également de loin pour valider un match timide en attaque mais énorme en défense (six interceptions).

A l’arrivée tout le monde est content. Les Spurs se remettent enfin en marche avant de recevoir les… Lakers mardi, et le public du Madison a passé une bonne soirée, étant donné qu’une moitié des fans de NYK ne savait pas hier qui étaient les gris et qui étaient les bleus alors que l’autre a appris à connaître son équipe et ne s’étonne aujourd’hui plus de rien. Deux choses à savoir ? Les Knicks sont toujours derniers à l’Est, et ce soir les Knicks reçoivent… les Nets, pour un derby qui s’annonce encore une fois… original.