Le Jazz veut recruter des joueurs offensifs : en effet, il va falloir penser à soulager un peu Donovan Mitchell

Le 27 avr. 2019 à 15:51 par Matthieu Angosto

Source image : NBA League Pass

Éliminé dès le premier tour des Playoffs par les Rockets (4-1), le Jazz va devoir faire des choix cet été. Formation défensive d’élite, les hommes de Quin Snyder manquent d’options offensives pour passer un cap. Un problème que le front office va s’atteler à résoudre.

Avec 105,7 points encaissés par cent possessions, le Jazz présente le deuxième meilleur defensive rating de la Ligue. Mais avec 110,9 points inscrits sur cent possessions, les coéquipiers de Rudy Gobert n’ont que le quinzième offensive rating. Et dans la NBA moderne, même en Playoffs, l’attaque a pris le pas sur la défense. Donovan Mitchell a beau tourner à 23,8 points de moyenne, et avoir cinq coéquipiers en double figures, l’attaque d’Utah n’est pas au niveau des monstres comme Golden State, Milwaukee ou Houston, tombeur des Mormons pour la seconde année consécutive. Désormais en vacances, l’incertitude règne sur la capacité de ce groupe à passer un cap offensivement. Rudy Gobert a promis de continuer à progresser, après être passé de 13,5 à 15,9 points de moyenne cette saison, comme il l’explique à AP.

“Je n’ai même pas gratté la surface de ce que je peux devenir offensivement. Je veux atteindre le niveau supérieur. Je me suis trop limité concernant mon apport pour cette équipe. Maintenant, j’ai un petit peu plus de temps pour travailler et revenir meilleur.”

Toutefois, hormis Gobert, Ricky Rubio, free agent, n’est pas tout à fait sûr de revenir, tout comme Kyle Korver, dont le contrat comporte une team option, mais qui envisage surtout de raccrocher les sneakers. Une team option, c’est également ce que possède le contrat de Derrick Favors, qui lui, a déjà promis de continuer à maigrir pour mieux défendre au large. Alors qui ? Qui va s’imposer comme une option offensive fiable et régulière pour Quin Snyder ? Joe Ingles a stagné à 12 points de moyenne cette saison, Jae Crowder est un 3&D de qualité, sans plus, et la carrière de Dante Exum se résume à une série de graves blessures. La solution va sans doute devoir venir de l’extérieur.

D’abord sur le poste 1. Sans écarter totalement un retour de Ricky Rubio, le Jazz a besoin d’un playmaker scoreur supplémentaire. Kyrie Irving est intouchable, mais d’autres options existent. La première à laquelle on pense est évidemment Kemba Walker, en fin de contrat à Charlotte. Utah pourrait également tenter de faire signer une offer sheet à des restricted free agents, au hasard, D’Angelo Russell ou Terry Rozier. Eric Bledsoe, Derrick Rose ou Jeremy Lin seront également sur le marché. Enfin, une très grosse cote consisterait à tenter l’expérience Isaiah Thomas, qui coûterait certainement très peu d’argent au front office de Salt Lake City. Également sur la to-do list : amener des shooteurs supplémentaires, surtout si Kyle Korver venait à prendre sa retraite. Un profil comme celui de Danny Green collerait parfaitement à l’identité du Jazz. Des noms comme ceux de Wayne Ellington ou de Wes Matthews semblent également être des options plausibles.

Pour se rapprocher de ses ambitions de titres, Utah va devoir passer un cap offensivement. Que ce soit en interne, avec les joueurs déjà en place, ou via la free agency, tout le défi pour Quin Snyder sera de marquer plus de points, sans perdre la patte défensive qui fait l’identité du Jazz depuis des années.

Source texte : AP


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