Joel Embiid a rejoué hier : verdict, déjà un premier carton pour l’agent immobilier le plus stylé de NBA

Le 11 mars 2019 à 10:36 par Robin Wolff

Joel Embiid
NBA League Pass

On n’avait pas vu Joel Embiid sur un parquet depuis le All-Star Game, absent du fait d’une petite tendinite au genou gauche, mais le pivot camerounais à fait son retour cette nuit en NBA et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas traîné pour se remettre dans le rythme…

33 points, 12 rebonds (à 11/21 au tir et à 11/15 aux lancers), le tout en 27 minutes de jeu sur la tête de Myles Turner, sérieux candidat au titre de DPOY cette saison… On appelle ça un retour monstrueux, car Joel Embiid a donc fait ce qu’il fait de mieux cette nuit, dominer. Il a montré immédiatement son impact physique incroyable sur le jeu et a apporté la solidité à l’intérieur qu’il manquait aux Sixers ces derniers matchs. En effe,t depuis sa blessure combinée à celle quelques matchs plus tard de Boban Marjanovic, les Sixers jouaient avec une rotation intérieure composée d’Amir Johnson, Jonah Bolden et Justin Patton, faible, trop faible pour aborder paisiblement le dernier virage de la saison régulière. Philadelphie a tout de même limité la casse en l’absence de son géant grâce à un très bon Ben Simmons élu joueur de la semaine dernière qui tourne à 18,2 points, 10,1 rebonds et 7,7 passes depuis le All-Star Break. Ils ont arraché un bilan de 4 victoires pour 4 défaites où de belles victoires contre le Thunder ou les Pelicans ont tranché avec des défaites ignobles comme celle contre les Bulls d’un Zach LaVine en feu. C’est justement cette inconstance que doit venir gommer le natif de Yaoundé sur cette fin d’exercice, et celui qui tourne cette saison à 27,3 points, 13,5 rebonds et 3,5 passes va devoir remettre le bleu de chauffe jusqu’au bout car les Sixers ont encore de sérieux enjeux en cette fin de saison régulière.

En effet, grâce à cette belle victoire face aux Pacers, Philadelphie prend le tie-breaker sur son adversaire du soir, ce qui lui permet de passer devant au classement et donc de récupérer la troisième place de l’est malgré un bilan identique. Cette dernière n’est pas anodine et il faudra la défendre coûte que coûte sur cette fin de régulière pour une raison simple : si l’on arrêtait la saison aujourd’hui le troisième de cette Conférence Est devrait affronter au premier tour les Pistons de Detroit tandis que le quatrième devra lui se frotter au finaliste de conférence de l’année dernière, les Boston Celtics. Et sans trop s’avancer, on suppose que les hommes de Brett Brown ont une petite préférence. Sans parler de celle de notre ami Joel, car, en effet, s’il doit choisir entre jouer contre Al Horford, match-up qui ne lui réussit que peu depuis le début de sa carrière ou bien s’éclater dans son lieu préféré, le cerveau d’Andre Drummond, et continuer à faire fleurir des biens immobiliers dans son crâne, on pense qu’il n’hésitera pas très longtemps. Il reste donc quinze matchs à Philly pour distancer les joueurs d’Indianapolis, se placer au mieux pour les Playoffs et se donner le plus de chances possibles pour accéder au trône de l’est et disputer les finales NBA, objectif affirmé de la clique de Tobias Harris, Jimmy Butler ou autre J.J. Redick.

Avec un bilan mitigé et un jeu produit irrégulier, les Sixers ont souffert sans leur génial pivot. Ce dernier étant de retour, la ville de l’amour fraternel peut aborder au mieux le dernier virage de la saison et se préparer pour la guerre de l’est. Le Wells Fargo Center compte sur toi Joel alors tu connais la chanson, Trust the Process mamène.

Source: ESPN

 

 


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