P.J. Tucker aligné en pivot titulaire chez les Rockets : les puristes sont en PLS

Le 11 oct. 2018 à 00:28 par Nathan Garcia

P.J. Tucker
Source image : Youtube

Mardi soir, Mike D’Antoni a encore commis l’irréparable pour les puristes du basket old-school en désignant P.J. Tucker pour commencer titulaire au poste 5. Le duo Capela-Nenê étant absent, on peut s’imaginer que ce n’était qu’un petit test de pré-saison. Que dalle ! Vous venez de voir la botte secrète du coach texan pour rendre folle la concurrence.

Après avoir donné quelques minutes à Melo au poste 5, le coach des Rockets a décidé de tester P.J. Tucker devant les caméras. C’est chaud, mais ça reste dans la lignée de ce que propose le technicien depuis un moment. Pierre-Jean avait notamment déjà évolué dans ce rôle lors de quelques séquences durant les derniers Playoffs pour tenter de contrer le small-ball des Warriors. Mais si ça a pu fonctionner en 2018, il faudra sûrement trouver autre chose depuis que les double champions en titre ont réussi à attirer un petit pivot du nom de DeMarcus Cousins dans la Baie. Donc, oui Tucker pourra le suivre au large… mais c’est tout. Bon en vrai, cette option va poser pas mal de problèmes aux pivots des autres équipes, notamment pour suivre cet allumé de la gâchette jusque dans le périmètre. Dans la nuit de mardi à mercredi, P.J. Tucker a donc marqué 22 points, certes, mais n’a pris que 3 petits rebonds face à Shanghai, paye ton pivot… En attendant, le principal intéressé semble kiffer sa situation au micro de Jonathan Feigen du Houston Chronicle.

“J’adore jouer pivot ! Toutes les fois où ça m’est arrivé, j’ai adoré. Je dis aux gens de mettre que je suis un poste 5 dans ma bio. Je me sens très impliqué à dans cette position donc je profite de ça.”

Houston est une grande équipe, ça on le sait. Mais pour aller encore plus loin que l’année dernière, donc battre les Warriors, il faut avoir une tonne d’options pour perturber le gang de Steve Kerr. Avec ce genre de test, D’Antoni assure ses possibilités et habitue ses joueurs à jouer sur plein de postes différents. La recette du succès se trouve peut-être ici. Le COY 2017 va devoir se transformer en chef cinq étoiles du basket pour concurrencer le Paul Bocuse du small-ball, Steve Kerr. On est tous d’accord pour dire que P.J. Tucker n’est pas Draymond Green et qu’il ne sera jamais aussi all-around. Mais c’est quand même un bon début pour entamer une série d’expériences durant la saison régulière. Les six prochains mois seront de toute façon faits pour ça tant la qualification en Playoffs peut être validée en dormant par les Rockets.

On a tous hâte de voir la prochaine expérience folle de D’Antoni avec un cinq composé de : Michael Carter-Williams, Chris Paul, Eric Gordon, Gerald Green et James Harden en pivot. Ben ouais les gars , Mike est un visionnaire, ça sera le basket classique en 2078.       

Source texte : Houston Chronicle