Vince Carter raconte son reverse mythique à Indiana : “J’ai fait ça par peur que Dale Davis ne me mette KO”

Le 17 juil. 2018 à 18:17 par Fabien Passard

Vince Carter Rookie
Source image : YouTube /Rookie of the Year Documentary

Parce que Vince Carter c’est aussi le présent, on vous a fait revivre sa meilleure perf’ de la saison dernière. Mais puisqu’il faut savoir varier les plaisirs, petit moment nostalgie avec le dunkeur fou, qui nous a gratifié d’une belle petite explication sur son dunk du 14 février 1999. Ça tombe bien parce qu’on se demandait encore ce qui lui était passé par la tête.

Avant de parler de Vince Carter comme d’un “ancien” joueur, profitons de pouvoir encore évoquer la légende comme l’un des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA encore en activité. Et cela devrait durer encore un an au moins, c’est en tout cas ce que l’ailier évoquait en avril dernier. Free agent actuellement, les yeux sont rivés vers le Canada, où Vince a vécu ses plus belles années de joueur. Qui d’autre que les Raptors pour offrir un dernier contrat à Vinsanity tabarnak ? Les fans attendent de ressortir leur maillot, lui attend de leur offrir des derniers dunks, let’s do this shit Masai Ujiri ! En attendant de recevoir un coup de fil à la bonne odeur de sirop d’érable, VC accepte de répondre encore et toujours aux questions entourant ses dunks insensés datant de près de vingt ans maintenant. Et on ne s’en lasse toujours pas car le type trouve le moyen de nous donner toujours plus de détails croustillants sur ses actions de légende. Lorsque le journaliste Alex Squadron, de SLAM, lui pose THE question : “Quel est votre dunk préféré ?”, le kangourou répond d’abord, sans surprises, le poster sur Alonzo Mourning, mais place à égalité un dunk qu’il avait claqué avec son maillot fétiche, celui des Raptors. Explications.

“C’est l’autre dunk dont je parle tout le temps parce que tout le monde était émerveillé par ce dunk, car j’allais sous le panier et je l’ai dunké derrière ma tête. Mais j’ai fait ça par peur que Dale Davis ne me mette KO en l’air. D’où le reverse, car je venais de la ligne de fond et je montais, et là je vois Dale avancer d’un pas et, je ne sais pas qu’il va s’arrêter et me laisser dunker. Je suis déjà en l’air, donc à ce moment j’ai déjà arrêté ma course et je le regarde. Il arrive donc je me dit : ‘Oh tire, le panier est juste là’ mais j’ai dunké et j’ai simplement couru de l’autre côté du terrain. Après le match il m’a dit : ‘Je t’aime bien mec. T’es un bon joueur, donc je vais te laisser vivre’. Et toutes ces années plus tard, nous étions amis et nous rigolions de ça.”

Moins rancunier qu’Alonzo le Dale. En même temps l’agression n’avait rien à voir, puisqu’il ne s’agissait pas d’un poster à Indianapolis, mais d’un vrai bijou de maîtrise. Parti du corner, Half-Man Half-Amzing perce ligne de fond avant de s’engouffrer vers le cercle entre trois défenseurs et de caler un gros reverse pour bien éviter tout risque de bâche. Reverse claqué sécurité selon Vince Carter. Ça paraît tellement simple quand c’est lui qui l’explique qu’on se sentirait presque un peu con de ne pas avoir osé le tenter encore. Allez, un peu de volonté, on travaille les appuis et on décolle avec Air Canada.

Au-dessus de son vol par dessus Fred Weis, le dunk d’Indiana fait partie des OVNI que Vince Carter a créé, et préfère. Comme la frappe de Benjamin Pavard, ce dunk de bâtard sort de nulle part. Ce qui est fou, c’est que le gars ne sait même pas ce qu’il va faire lorsqu’il monte au cercle. Va défendre sur un mec qui analyse aussi vite le jeu…

Source texte : SLAM


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