Le Top 30 des joueurs de la saison régulière sur TrashTalk : Rudy Gobert (#23) !

Le 11 juin 2018 à 16:11 par Benoît Carlier

Rudy Gobert
Source image : NBA League Pass

Trente jours, trente coups d’œil dans le rétroviseur sur trente joueurs qui ont laissé leur empreinte sur la saison 2017-18. Alors que les Finales battent leur plein, retrouvez le classement made in TrashTalk des plus grands acteurs de la dernière régulière. Six mois de compétition intenses notamment marqués par plusieurs performances historiques : c’est l’heure de faire les comptes !

Trois critères principaux ont été sélectionnés pour établir cette hiérarchie des meilleurs joueurs de la saison régulière 2017-18, avec un ordre d’importance minutieusement défini, comme vous pourrez le voir ci-dessous. Le classement a ensuite été élaboré en fonction des avis de tous les membres de la rédaction, pour former une moyenne du rang final. Ainsi, le Top 30 de cette saison respecte à la fois les responsabilités d’un joueur, sa production quotidienne, et son impact sur les résultats de son équipe.

  1. Les statistiques individuelles
  2. Les statistiques collectives
  3. Leadership au sein de la franchise

Ce système permet notamment de départager certains clients, lorsque ceux-ci ont des tâches nettement différentes. Par exemple, un Bradley Beal aura beaucoup plus de pression et de poids dans la victoire des siens qu’un Klay Thompson aux Warriors. Du coup, si leurs statistiques pourront être similaires, ce qui les départagera sera le bilan collectif ainsi que le rôle au sein de l’équipe. Sans plus attendre on prend la direction de Salt Lake City pour découvrir notre client du jour !

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# Statistiques individuelles 2017-18 : 13,5 points, 10,7 rebonds, 1,4 assist et 2,3 contres à 62,2% au tir et 68,2% aux lancers en 32 minutes.

# Résultats collectifs : 48 victoires pour 34 défaites, 5ème de Conférence.

# Meilleur match de la saison (vs. Minneapolis, le 02/03) : 26 points, 16 rebonds et 4 contres à 7/9 au tir et 12/14 aux lancers avec une victoire importante face à un concurrent direct de la Conférence Ouest à la clé.

Les statistiques sont légèrement moins bonnes que la saison dernière, ne lui permettant toujours pas de s’inviter au All-Star Game même si la raison principale de cette absence réside ailleurs. Blessé à deux reprises au cours de la campagne qui vient de s’achever – Dion Waiters devenant par la même occasion l’ennemi public numéro 1 en France – la Tour Eiffel du Jazz a pourtant démontré de vraies qualités de leadership tout au long de la saison. Rassurant malgré le bilan alarmant de son équipe à son retour à la compétition en janvier (18-26), son tweet posté peu après la Saint-Sylvestre ressemblait presque à une prémonition. Propulsé franchise player après le départ de Gordon Hayward à Boston, il a totalement assumé ce nouveau rôle en prenant ses responsabilités sur le parquet, dans les vestiaires et devant les médias. Bien aidé, il est vrai, par un rookie extrêmement étonnant qui prenait le statut d’option principale en attaque, Rudy a montré l’exemple dans l’approche de sa saison ainsi que son domaine de prédilection : la défense. Toujours intimidant à l’exception de quelques posters inévitables lorsque l’on s’interpose devant toutes les tentatives de dunk, le roi Dagobert est même en bonne position pour devenir le premier Français à devenir DPOY depuis Joakim Noah en 2014. Le nombre de matchs manqués est assez conséquents pour le priver de cette petite statuette mais son impact est tel lorsqu’il est en short que les votants pourraient tout de même lui accorder le titre. Ajoutez à cela une fin de saison record et vous obtenez l’un des tous meilleurs joueurs de la Ligue cette saison, le 23ème de notre classement ce qui était déjà sa position l’année dernière.

Pour découvrir le Top 30 au complet c’est par ici !


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