Les Warriors mettent la fessée aux Rockets : 126 à 85, dans le jargon on appelle ça une branlée

Le 21 mai 2018 à 04:52 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry
Source image : NBA League Pass

Battus lors du Game 2 et de retour à la maison ce weekend, les Warriors n’ont pas vraiment donné tant d’espoirs aux copains de Houston cette nuit : la bande à Curry a accéléré et plus regardé en arrière, une branlée particulièrement violente.

Quarante-et-un points d’écart. Quarante-et-un ? Déjà, est-ce qu’il y a 41 points d’écart sur cette rencontre, difficile à dire. On ne peut pas dire que c’était serré non plus, y’a clairement eu domination signée Golden State et un jeu des plus contrôlés comme on va le dérouler ci-dessous. Mais si on devait être justes, disons qu’il y a 20-25 points de distance sur la soirée, et qu’avec la monnaie locale du money-time et compagnie, ça grimpe vite. Quoi qu’il en soit, le résultat est le même et la manière est intouchable : les Warriors ont foutu le feu à l’Oracle Arena en seconde mi-temps, derrière un Stephen Curry totalement possédé. En première période, ce n’est pourtant pas GS qui pouvait faire la teuf, avec un écart creusé en toute fin de premier et de second quart, les Rockets pouvant heureusement compter sur Eric Gordon, Clint Capela et James Harden pour faire le boulot. Bien dans leurs pompes, les visiteurs démarraient idéalement la soirée mais subissaient les ajustements d’un Steve Kerr particulièrement inspiré ce dimanche. Looney au bon moment, Swaggy au bon moment, avec les buckets d’Iguodala et KD les hôtes se permettaient d’avoir 11 points d’avance à la pause. Un mini-matelas quand tu joues les Rockets, mais un matelas qui n’avait donc rien de très rassurant vu que la bande à CP3 peut prendre feu à n’importe quel moment. Problème pour Houston, à ce petit jeu là il y a un homme que personne ne peut toucher dans notre système solaire.

Prendre feu ? Mais avec plaisir.

Les 11 points d’avance mentionnés à la pause, doublés en l’espace d’un quart-temps, le fameux troisième quart que les Californiens aiment tout particulièrement. Sauf que, d’habitude, c’est en équipe que cette marrée se passe. Cette fois, c’était en solo. Quelques 18 points à 7/7 au tir pour Chef Curry, shimmy shake  de l’épaule et compagnie, isolations sur isolations, humiliations sur humiliations. Le bon vieux MVP que les fans attendaient et qui n’avait pas encore démarré sa série. C’est bien le Steph insolent et peu hésitant qui prenait place, les tentatives de première période rentrant enfin. Malheureusement pour Houston, c’était beaucoup trop à devoir affronter, surtout avec Chris Paul en mode Clippers et le banc des Rockets redevenu humain. Limitant parfaitement les tentatives adverses, surtout de près, les Warriors ont quasiment imposé un record de faiblesse en terme de points marqués cette saison puisque H-Town avait précédemment planté 83 points à San Antonio. Un petit 85 en Playoffs, pendant que la foule est en délire sur les turnaround jumpers de McGee et les cross de Livingston, une bonne teuf de champion en titre dont certains avaient besoin. Enfin, surtout un. Curry a retrouvé la mire, son flow, et il doit certainement déjà se préparer pour le prochain match. Ce sera ce mardi, toujours à l’Oracle Arena, et on espérera évidemment la présence de deux équipes efficaces et concentrées. Car pour le moment ? On a eu droit à un concours de gifle, chaque victoire étant une démonstration publique de sa propre domination. Attention, Houston, c’est à vous de jouer…

Les Warriors devaient l’emporter à domicile, ils l’ont emporté à domicile. Une victoire étiquetée Stephen Curry, le meneur va devoir faire coup-double ce mardi pour offrir à sa franchise un orteil de plus en Finales NBA. Quelque chose nous dit qu’il va peut-être y arriver…!

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