Ils ont réveillé Stephen Curry : 35 points dont 26 en deuxième mi-temps, hot like fire…!

Le 21 mai 2018 à 05:10 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry
Source image : @World_Wide_Wob

Plutôt maladroit et réservé sur ce début de série face aux Rockets, Stephen Curry a enfin pris feu et sa déflagration fût assez folle. Un show monumental permettant à la fois d’offrir la victoire à son équipe, et de calmer les discussions sur ses cannes.

Curry ceci, Curry cela, Curry a peut-être mal ici, Steph a peut-être mal là, bon et bien on est pas tout mal là, non ? Sacré Stephen. Vous lui laissez un peu trop d’attention, de doutes placés sur lui, et la bête se réveille pour détruire tout sur son passage. Lors des deux premières rencontres jouées par les Warriors, Curry n’avait malheureusement pas pu mettre son empreinte sur le jeu et on était obligés de ressortir les bonnes vieilles recettes qui font mal. Est-ce que Steph est blessé ? Est-il revenu trop tôt de sa blessure au genou ? Quelle est la racine carrée de 42 ? Face à autant d’interrogations, le garçon a préféré répondre par la seule manière qui est la bonne et la plus efficace : le jeu en lui-même. Agité, impliqué, Curry prenait des shoots WTF en première mi-temps et cela ne rentrait toujours pas. De quoi pousser tout le monde à froncer des sourcils, se demandant si ce n’était pas plus grave que prévu. Alors qu’en fait… non, c’était qu’une question de viseur. Une fois qu’une machine comme la sienne est réglée, autant appeler les pompiers car il perd très peu de temps avant d’envoyer les flammes de l’enfer. Neuf points à 3/11 au shoot dont 1/9 de loin, voilà ce que Steph avait en fin de première mi-temps. Une ligne non seulement inefficace, mais elle était surtout impactante sur des Warriors qui n’arrivaient pas à définitivement creuser l’écart. Il fallait que ça change, vite, dès que possible.

Et heureusement pour les fans de Golden State, posséder un coach comme Steve Kerr permet à ses troupes de se sentir à l’aise. Preuve étant, quelques micro-systèmes dessinés pour Steph, deux trois cartes blanches données en attaque, et il suffit d’une filoche pour que le viseur devienne largissime. Elle interviendra de près de 10 mètres sur le côté droit, un panier qui libère totalement le meneur et lance la machine infernale. Buckets, buckets, buckets, même la défense qui va avec alors qu’il se faisait bouffer en début de rencontre, le numéro 30 a les deux doigts dans la prise et ce sont les Rockets qui reçoivent le jus : 18 points à 7/7 au tir rien que dans le troisième quart, 26 points à 10/12 au shoot en deuxième mi-temps. Merci à Houston d’être passé, c’était top ! Mais dans ces cas là, dans ces situations précises qui voient tous les Warriors butiner autour de leur reine, il n’y a pas grand chose à faire. Restez sous l’eau, attendez que les fous passent, et ça ira. Plus sérieusement, c’est le bon vieux Steph qui faisait son retour, celui que de nombreux observateurs attendaient et qui laissait planer des micro-doutes sur sa santé. Pas de problème sur le diagnostic final, Babyface est bien de retour et c’est la pire nouvelle que Houston pourrait recevoir. Ah tiens, un petit Curry en rythme et ultra-confiant : plutôt corde ou couteau ?

35 points à 13/23 dont 5/12 de loin, les pourcentages ne sont peut-être pas incroyables mais le déluge du troisième quart est à revoir. Entre la sauce donnée à Harden, les “this is my fucking house” gueulé à son public et des shimmy shake de rêve, vous savez quoi mater ou remater dès que la vidéo est disponible.

 

A big performance by our #FantasyPlayeroftheNight, @StephenCurry30!

He went for 35 PTS, 5 3PTM, 6 REB, 1 AST & 1 BLK for a game-high 45.7 #NBAFantasy points tonight! #NBAPlayoffs pic.twitter.com/Yno720cmb8

— NBA Fantasy (@NBAFantasy) 21 mai 2018