Martell Webster veut rejouer en NBA : y’a du shoot à vendre, mais y’a de la poussière à enlever

Le 04 sept. 2017 à 09:55 par Bastien Fontanieu

Martell Webster
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Ancien sniper redouté sur le circuit, Martell Webster refuse de quitter la NBA sans avoir pu effectuer un comeback à sa façon : le vétéran donne tout pour intégrer une équipe cette saison.

Sortez les serviettes et les aspirateurs, les balais et les produits nettoyants, y’a de la poussière dans le coin. Martell Webster, ça doit rien dire pour certains, mais ça rappelle quand même quelques bons souvenirs pour d’autres. Formé du côté de Seattle et drafté directement en sortie de lycée, le sniper avait fait sa place dans la Ligue grâce à sa réussite à distance, sa bonne taille sur les ailes (2m01) et un peu de ténacité en défense. Un peu plus de 38% de réussite en carrière derrière l’arc, c’est pas du poignet de départementale comme dirait l’autre. Le problème, c’est que plus les saisons se sont enchaînées, plus les pépins physiques se sont accumulés, à tel point que Martell a quitté la piste il y a deux ans et n’a jamais pu revenir sur la route. Une dernière pige à Washington, qui avait bien commencé puisqu’il y offrait ses meilleures moyennes depuis son arrivée en NBA, puis la machine qui déraille : multiples opérations au dos et une dernière à la hanche, le genre de galère qui peut en effet vous faire manquer deux ans de pratique sportive. Et cela fait justement deux saisons que Webster a regardé sur le canapé, se demandant ce qu’il aurait pu donner dans la Ligue actuelle, gavée de tirs à trois points.

D’où son envie, en partie, de retenter sa chance. Martell aura 31 ans prochainement, ce qui n’est pas la fin du monde chez les grands. On parle d’un type qui est plus jeune que LeBron et Chris Paul, y’a pire comme ancienneté. Maintenant, c’est évidemment dans l’efficacité de sa machine qu’il faudra voir si cette tentative est jouable, ou s’il s’agit d’une folie passagère. Car réaliser un bon workout ou deux en juillet c’est une chose, mais enchaîner les rencontres sur le calendrier sans que le corps ne déraille, c’en est une autre. Une bonne occasion pour lui serait d’intégrer un camp d’entraînement, à un prix minimum, histoire de faire jouer la carte du vétéran capable de défendre et de sanctionner à distance. Si en 2017, Jason Terry est capable d’avoir un contrat en NBA, autant tenter sa chance. On ne peut donc que souhaiter le meilleur à Martell, en espérant qu’il donne aussi deux ou trois conseils à Isaiah Thomas sur les pépins à la hanche car le meneur est en train de vivre les mêmes galères en ce moment…

Jamais facile de retourner en NBA après deux années blanches. Peut-être que Martell Webster y arrivera, c’est tout ce qu’on peut espérer pour lui.

Source : Boston Globe