Kamoulox : avant la Draft, Phil Jackson a dîné avec Dennis Smith Jr et l’a forcé à manger un poulpe

Le 14 août 2017 à 04:18 par Bastien Fontanieu

Kamoulox
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Des histoires chelous liées à la Draft, on en a entendu des vertes et des pas mûres tout au long de l’histoire. Mais quitte à marquer celle des Knicks, Phil Jackson s’est dit qu’il fallait y aller à fond.

Message d’avertissement, avant de se décharger sur l’ex-président de la franchise new-yorkaise. Ce type d’anecdote, on en retrouve dans quasiment toutes les équipes de la Ligue, à une étape de leur longue histoire. On a certes quelques doutes concernant les méthodes des Spurs ou Celtics pour ne citer qu’eux, mais on s’imagine bien quelques gros managers arriver avec des plans bien zarbi pour trier les dossiers. Le Zen Master, lui, c’est acté. Déjà qu’il nous avait bluffé avec la dernière story balancée par un assistant voulant rester dans la franchise, cette fois c’est Dennis Smith Jr qui en a rajouté une couche. Drafté par les Mavs, le meneur explosif était pourtant disponible lorsque les Knicks pouvaient choisir et il avait d’ailleurs passé un entretien avec Jackson et ses sbires. Un moment assez inoubliable, puisque ce qui devait être un tête à tête basé sur le basket s’est en fait transformé en mash-up de Koh-Lanta et MasterChef. C’est évidemment le NY Daily News qui régale.

Avant que Phil Jackson ne laisse passer un des prospects les plus excitants de la cuvée 2017 des rookies, le président des Knicks a encouragé Dennis Smith Jr à tester un plat exotique.

“On est allés ensemble dans un restaurant et ils m’ont fait manger un poulpe. Genre un vrai tentacule de poulpe. La première fois de ma vie que j’en mangeais. Je n’allais pas l’essayer, pour être honnête. Et puis ils m’ont un peu mis la pression pour que je le fasse.”

Pour jouer la carte honnête, on peut se laisser tenter par la carte du culot. Si le gamin dévore le poulpe sans hésiter, t’as un compétiteur qui veut rien laisser dans l’assiette. Mais là on est vraiment tout au bout du tunnel, c’est comme si on demandait à un footballeur de nous repeindre le plafond de la Chapelle Sixtine, pour juger sa créativité. Ou forcer un prof d’EPS à écouter tous les albums live de Kio, pour tester son endurance. Dans le même genre, en mai dernier, Frank Mason III avait témoigné qu’une équipe lui avait demandé comment aimerait-il mourir. C’est quoi ce genre de questions ? On sait bien qu’il existe des parcours anticipés qui peuvent définir l’état d’esprit d’un athlète, mais on est pas dans un quizz Biba, bordel. Dans un an, on va retrouver un rookie en larmes, par faute de ne pas avoir trouvé la racine carré de 42 en plein entretien.

Du coup, on doit se poser la question : est-ce que Frank Ntilikina a mangé le poulpe ? Voilà une question qui devrait nous occuper un bon mois devant nous. 

Source : NY Daily News